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MOSAÏQUE.
di
ment de ligne, le dernier dans le 5«. 11 paraît au
surplus qu'il y aura trois ou quatre capitaines
français par régiment.
- Les officiers inférieurs français récemment
arrivés en Belgique sont engagés pour six mois,
avec faculté pour eux de continuer leur service
H vient d'être décidéd'un commun accord
avec eux qu'il ne garderont ni leur uniforme
ni leur cocarde, ces marques distinctives pou
vant présenter quelques inconvéniens. Ces offi
ciers ont été presque exclusivement choisis dans
l'armée du Nord, dont on s'accorde recouuai-
tre qu'il sont l'élite.
Anvers, 5 Octobre.
La plus grande activité règne toujours no
tre arsenal: le 3 et le 3, ou a transporté dans la
artie fortifiée de la ville plusieurs mortiers et
es projectiles.
-Un déseiteur hollandais est arrivé le a; il
estprussien; un canonniér hollandais est aussi
arrivé, avec un caporal de la même arme.
- On continue avec une grande activité les
travaux pour le camp retranché, près de a,ooo
ouvriers y sont, dit-on employés. Il s'étend de
puis le gage, derrière l'ancien couvent de capu
cins en longeant les canaux de l'ancre, du vieux
ion et des brasseurs, jusqu'au quai.
Il paraît qu'on a l'intention de mettre en ré
quisition plusieurs navires, afin de barrer l'Es
caut.
- Il est arrivé hier, venant de Bruxelles,
deux batteries de position. Urieallégeest arrivée
dans la journée la citadelle.
- On assure que le premier ban de la garde
civique a reçu hier son ordre de mobilisation et
que la publication eu sera faite immédiatement.
- L'escadre est augmentée d'un navire Re
»uerre Lillo, où se trouvent 3 corvettes. 11 y
a un bâtiment de guerre la Pipe de Tabac,
et un devant le fort Ste-Marie.
- Le 19 septembre, une députalion de quatre
membres, ayant a sa tète le bourgmestre de
Thiel, se sont rendus la citadelle d'Anvers,
tour présenter au général Chassé une épée
d'honneur, qui lui a été offerte par les habilans
de Thiellieu de naissance du général.
prolongation de l'ahmistice.
M. le consul anglais a annoncé ce matin au
commerce, que l'armistice entre les gouverne-
mens belge et hollandais est prolongé jusqu'au
octobre.
Notre régence l'a également annoncé aux ba
nians de cette ville par l'avis suivent:
La régence d'Anvers s'empresse de porter
la connaissance des habitaus que l'armistice en
tre la Belgique et la Hollande, qui devait expirer
le lundi 10 du courant est prolongé jusqu'au
a5. aussi courant, midi.
Anvers, le 5 octobre 183c
Le bourgmestre ad intérim. Gleizes.
Par ordonnance le secrétaire Willem.
Du 6. - Le premier bao de'la garde civique
a été passé en revue le 5 au matin, la Place
Verte. L'ordre lui a été donné de se piésenter
deux fois par jour l'exercice. Des billets de
logement ont été distribués.
- Le i« régiment de chasseurs pied, parti
ra sous peu de jours pour la froiitière. On assure
que quatre autres régiraens y seront encore di
rigés pour occuper toutes les positions qui ont
besoin de renfort. 1
- Un bateau chargé est parti ce matin de la
citadelle pour la Hollande.
- Les travaux du camp retranché avancent
avec rapidité et promettent d'être terminés sous
peu de jours.
La plus grande* activité règne tant l'arsenal
qu'aux divers travaux ordonnés.
FRANCE.
Paris, 4 octobre.
Le prince royal et le duc de Nemours sont
partis cette nuit pour Maubeuge.
- On assure que la conférence de Londres
vient de décider que le trôue de la Grèce serait
offert au prince Guillaume-Frédéric, secoud
fils du roi de Hollande. Messager
- On nous annonce, qu'on ne tardera pas a
voir émaner de la conférence un protocole éner
gique qui réglera définitivement les affaires de la
Belgique et de la Hollande. Il paraîtrait que les
graudes puissances, représentées, Londres,
sont décidées trancher dans le vif, et impo
ser tout prix la paix aux deux états, saus lais
ser aucun d'eux les moyens de la rompre.
- On avait anftoncé que M. Achille Murât
devait être nommé colonel du régiment étranger
qui va être formé en Belgique; mais des lettres
de Bruxelles annoncent que, sur les représen
tations de l'ambassadeur d'une puissance qui
l'on n'a rien refuser, le fils de Murât sera
écarté de la Belgique comme l'a été le fils d'Eu
gène.
- Des Belges en ce moment Paris, nous
prient d'annoncer qu'ils viennent d'écrire aux
autorités de leur pays, qu'ils sont prêts aller
grossir les rangs des gardes civiques mobiles de
leurs villes respectives, la première réquisition
qui leur en sera laite. Courrier.)
- L'emprunt contracté par don Pedro est
définitivement conclu; il s'élève 2,000,000 liv.
sterl. (5o,000,000 fr.
Aurons-nous la paix? aurons-nous la guerre?
L'Angleterre ei la «France consolideront-elles,
de plus en plus, le grand-œuvre de leur union
politique? Et l'Autriche? et la Prusse?ella
Russie sans parler d'autres puissances secon
daires - Ces questions sont ardues, sont graves.
A leur solution sont et resteront attachés les
plus hauts intérêts, les intérêts vitaux des Peu
ples et des rois.... En dernière analyse, deux
grands principes sont et resteront, désormais,
en présence: le jéodalisme et le libéralisme
c'est a dire: le pouvoir absolu et le pouvoir
constitutionnel l populaire et représentatif,
électif ou héréditaire.L'un, stationnaire, de
meurant d'un autre âge Chateaubriand
peut-être rétrograde; l'autre plein de vie et de
mouvementmarchant, soit dans l'ombre, soit
au grand jour, souvent pas de géant, vers
toutes les améliorations régénératrices de la so
ciété. La lutte entre ces deux principes, quelles
que soient les chances, les vicissitudes qui sur
gissent, est facile prévoir: le doigt de Dieu
comme dans le palais de Baltasar, a déjà écrit
en caractères de feu, l'avenir de l'un, et le
triomphe de l'antre. - On jette les hauts cris,
entre autres le Courrier de Bruxelles 1, contre
notre grave Sénat. - Et Pourquoi? Parce qu'a
gissant dans le cercle de leurs attributions con
stitutionnelles, uos pères-conscrits ont rejeté la
loi (organique, etc.) sur la garde civique t"
ban), récemment adoptée, une assez forte
majorité, par la Chambres des Représentans. -
Mais la presse n'est-elle pas, de plein droit, le
contrôle-général, l'opinion publique? - C'est
selon. Distinguons. Ici MM. les Sénateurs
pourront bien n'avoir pas tort; sur-tout, eu
juger d'après le simple bon-sens, et, plus en
core, d'après 1'iricoDveoance et le vide de la vé
hémente récrimination du Courriercar en
effet, des expressious bien violeutes, bien inci
sives, bien contumélieuses, ne prouvent, m'est
avis, pas grand' chôse.... sinon, toutefois, que,
comme le dit l'adage, des sottises ne sont pas
des raisons; et qui se fâchea tort. - Com
ment vous le prenez sur ce ton - Sans doute.
Du reste,cette belle, cette formidable institution
de la garde civique est une institution mauquée,
sur-tout daos la plupart de nos communes ru
rales,... grâces l'incurie, l'impéritiede
nos apprentii-gouvernans. (Le Beau et con
sorts.) - Ma foi, vous pourriez bien n'avoir pas
tort. - C'est ce que nous verrons.... Adieu!
- Il n'est bruit que d'un changement total,
dans le personnel du professoratau collège de
plus d'une ville. On raconte, ce sujet, de sin
gulières anecdotes. Parmi toutes ces variantes,
nous n'adoptons qu'une version la voici
C'est que, partant des deux principes fondamen
taux de notre régénération politique, de notre
Constitution -
Liberté en toutet pour tous - La révo
lutionc'est un gouvernement bon marché
- C'est, disons-nous, que, partant de ce deux
principes, la famille la commune, la province,
comme le gouvernement, ont l'entier et libre
exercice de tous leurs droits légauxconstitu
tionnels. Donc, l'instruction publique est ou
doit être, celte heure, une affaire de famille,
de commune, de province ou de gouvernement:
donc, une affaire que chacune de ces divisions
gère, sa manière, en se conformant aux lois,
qui, elles-mêmes, ne sont au ne sauront être que
des principes organiques de la Constitution,
laquelle, son tour, domine toutes les lors,
etc., etc. (s'il s'offrait des cas mixtes, la poudé-
ration s'établirait, sans doute, alors synallagma-
quement, et de gré gré. Donc, sans nous
arrêter toutes ces vaines clameurs des petits
intérêts froisséstoutes ces clabouderies des
pseudo-libéraux, ullrà-partisans de l'odieux
monopole universitaire, etc., etc., nous soute
nons, toujours d'après les larges bases de l'U-
nion; (car c'est une ridicule chimère, ou une
anti-patriotique perfidie, que de crier, en Bel
gique, au jésuitisme au parti-prêtre nous
soutenons que telle régence, qui peut ériger un
professorat, toutes choses égales d'ailleurs, uri
prix très-minime, trahirait son mandat, si, pour
satisfaire des exigeauces personnelles, ou pour
assurer le sort de tiers, elle coDtinuaitsà expri
mer, des sueurs du Peuple, des bourses des
contribuables, les gros et gras appoiutemens
dont la tyrannie inquisiloriale hollandaise avait,
nos dépens, doté ses suppôts enseignaris.
Un Disciple de Paul-Louis.
CORRESPONDANCE.
Toujours empressé de communiquer au public les
réclamations fondées, nous nous faisons un devoir
d'inserrerla lettre suivante. Fuissent ces lignes par
venir leur adresse I
Tpres, le 4 octobre i83i<