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pour l'arméepour compléter les cadres de cette
arme.
que tout était prêt maintenant pour recevoir les
Hollandais s'ils se présentent nos frontières,
eLquela Belgique pouvait nourrir l'espoir fondé
de démolir quand l'occasion se présentera
l'échafaudage de fanfaronnades élevé par les
Hollandais et leurs chefsdepuis les'derniers
évenemens du mois d'août. L'armée est animée
partout des meilleures dispositions. On croit
que le roi Léopold ht commandera en personne
sî les hostilités recommencent. Courrier.
- Nous apprenons que M. André Byvert,
qui est veuq siéger aux dernières séances du
congrès comme représentant de Luxembourg
étant rentré dans celte ville vient d'être con
damné une amende de 5o florins et aux frais
du procèspour être venu siéger une assem
blée révolutionnaire et coupable de rébellion
contre le roi Guillaume.
M. Byvert a appelé de ce jugement.
t Moniteur.
- Uu courrier, parti de Londres dans la nuit
de jeudi dernier et arrivé ce matin Bruxel
les a annoncé qu'à sou dpart une vive agita
tion régnait daus la cité. Les ducs de Welling
ton et d'Argyle se sont sauvés on ne sait ou.
Outre le château incendié Derby on en ci
tait d'autres qui l'ont été également aux envi
rons de Londres. 11 parait qu'on a des craintes
sérieuses de niottvemens en Ecosse.
{Indépendant.
Du 16. - Il est arrivé ce soir pour le roi
une estafette de Lille, où sont actuellement les
princes français.
- Le duc d'Orléans arrivera demain Brux
elles il dînera chez le roi.
- Le roi part demain pour le camp de Diest.
Les chevaux ont été envoyés ce soir Lou-
vaiu.
- Les ouvrages militaires qui se font An
vers sont très avancés. On construit actuelle
ment des barricades au marché Si. Jacques,
rue des Tanneurs et rue des Peignes. Les
batimeus hollandais et de commerce continuent
traverser les polders. 11 y a cependant de
nombreux arrivage. Sept cents hommes de trou
pes sont employés tous les jours a monter la
garde au camp retranché.
HOLLANDE.
La Haye io octobre.
M. Corverhooiftqui a présidé la dernière
sessiou des états-généraux vient d'être nommé
gouverneur de la province d'Ulrecht.
- On lit dans le Rotlerdamsche- Courant
,Les Belges ont abandonné dans la Flandre
le poste de l'écluse d'Isabelle enlevé leurs ca
nons et détruit Jeurs retranchemens Les Hollan
dais ont de leur côté armé le fort d'Orange-Nas
sau dans le voisinage du Hazegras. Les fiè
vres qui régnent dans la Zélande commencent
se faire moins vivement seutir, mais elles ont
assez affaibli nos soldais pour qu'ils aient be
soin de beaucoup de repos.
- La session de la seconde chambre sera ou
verte lundi prochain, 17 du courant, sous la
présidence de M. Corver-Hooftdernier pré
sident de la xhambre. Il parait qu'un grand
nombre de membres se proposent d'appeler M.
Bonker-Curtius la présidence.
- Vendredi dernier yim détachement de gre
nadiers, fort d'environ 3,ao hommes est parti
FRANCE.
Parisi3 octobre.
La chambre des députés a continué, dans sa
séance du i3, la discussion du projet sur la
pairie. Au départ du courrier rien u'était décidé
sur le mode d'élection des pairs.
- Les bâlimens de guerre qui devaient sortir
de Toulon pour s'exerCer sous les ordres du
contre-amiral ugonont reçu contre-ordre, et
doivent être mis en commissionl'exception
toutefois du Marengo, qui va, faire voile pour
Sainte-Hélène, pour y recevoir les cendres de
Napoléon.
-A la nouvelle de la prolongation de l'armis
tice jusqu'au 25 octobre, M. le maréchal Gérard
a quitté son quartier-général de Maubeuge pour
venir passer quelques jours Paris. Des per
missions ont été accordées un certain nombre
d'officiers, mais tous, et le maréchal lui-même,
doivent être de retour leur poste pour le 20 de
ce mois.
L'aimée du nord n'en reste pas moins orga
nisée pour opérer un mouvement en avant au
premier ordre, et les troupes qui composaient
les garnisons de troisième ligne, et qui s'étaient
portées vers la frontière pour agir dans le cas
où les hostilités seraient reprises le 10, n'ont
point reçu l'ordre de rétrograder.
Le 12erégimenl d'infanterie légère,qui quitte
Paris, se dirige aussi vers le nord. Jdu C.
- On écrit de Laon, 9 octobre:
La division de cavaleiie du général Dejean,
forte de 2,216 chevaux, vient de recevoir
l'ordre de se diriger sur Vervins.
La brigade Dormier a dû arriver hier
Hirson. La brigade Lautonr-Maubourg arrivera
sous deux ou trois jours, et sera cantonnée
Vervins, Marie., Guise et les environs.
- LordGranville, ambassadeur d'Angleterre,
a dû quitter Londres aujourd'hui 12, pour re
venir Paris.
Du i4. - Le duc de Rovigo est nommé gou
verneur d'Alger, et doit partir incessamment
pour se rendre son poste.
- L'amendement qui avait pour objet d'insti
tuer une candidature électorale pour la pairie
a été rejeté hier par la chambre la majorité de
244 voix contre 186. Cet amendement avait été
proposé par M. Mérilhau.
- Quelques personnes arrivées dernièrement
de Pampelune assurent y avoir vu affichées et
lu des proclamations dans lesquelles on annon
çait aux soldats qu'ils ne tarderont pas venir
en Francepour y rétablir le gouvernement
de la légitimité, avec Charles X, on leur en
joint en même temps de ne pas s'écarter de la
plus rigoureuse discipline, et de ne maltraiter
personne sur le territoire français.
Sentinelle de Bayonne.
- On éerit de Marseille
Les carlistes annoncent sérieusement une
révolution pouf le 4 novembre. Ils rafraîchis
sent ainsi de mois eu mois leurs allégations
- Nous avons annoncé il y a quelques se
maines, que plusieurs généraux et uu assez
grand nombre d'officiers de tous grades avaient
reçu mission de notre gouvernement, sur la
demande du roi Léopold, d'aller concourir
l'organisation de l'armée belge. Il parait qu'ils
ont rencontré Bruxelles des difficullK;m.>ré.
vuesqui les ont forcés de revenir. Toi |eS
officiers supérieursles luitenans-géuéraux\_
ceptés n'ayant pas trouvé l'emploi qu'on leuy
avait promisviennent de rentrer en France.
Le gouvernement belge leur a fait payer une
indemnité pour leur frais de déplacement, et
les a remerciés. Ce qui nous étonnec'est qua
le ministre de la guerre ail donné une destina
tion positive ces officiers sans s'être assuré
qu'ils seraient tous accueillis et employés acti
vement en Belgique. Les babitans de Bruxelles
et d'Anvers ont témoigné leurs regrets aux
Français que la faiblesse de leur ministère ou
du notre éloignait d'eux, ils les regardaient
comme des freres et ils comptaient sur leur
expérience dans le cas d'une nouvelle attaque
de la part de la Hollaude, qu'ils regardent
toujours comme inévitable. National.
- On écrit de Toul cc Deux nouveaux corps
d'armée prussiens, chacun de 20,000 hommes,
viennent d'arriver DusseldorfT, ils doivent in
cessamment se porter sur Trêves.
- Nous apprenons que le maréchal Gérard,
qui comptait rester a Paris jusque vers le 20, se
verra peut-être dans la nécessité de partir ce
soir, une dépêche ayant apporté ce matin de
Belgique des nouvelles sur la nature desquelles
on ne s'explique pas, mais qui exigeraient sa
présence la tête de l'armée. J. du Conim.
ANGLETERRE.
Londres y i3 octobre,
Il y a eu hier une réunion des députés des
paroisses de la capitaledans laquelle il a été
résolu de prier le roi par uue adresse de uu
pas eleodre la prorogation du parlement au-
delà de sept jours.
- La population a fait une attaque sur le mar
quis de Londouderrylorsqu'il s'est rendu
la chambre des pairs. Il eloit chevalet une
pierre l'aleignit la tête. La force armée est
alors intervenu, et l'a mis l'abri d'autres vio
lences. Le marquis a été reconduit chez lui
couvert de sang, dans un fiacre mais son état,
ne donne pas d'inquiétudes.
- Le marquis de Londonderry est obligé
de garder le lit par suite de sa blessure, il est
bon de dire qu'il l'a bien vonlu, puisqu'il s'est
permis de passer cheval au millieu de la foule
qui portait au roi l'adresse. Après que la pier
re eût été lancé, le marquis a voulu liref un coup
de pistolet sur le peuple, mais malheureusement
pour luiil eu a été détourné par un de ses
amis.
- Il règne toujours une grande agitation
Londresaussi prend-on toutes les mesures de
précaution imaginables; 5oo nouveaux consta
tées ont prêté serment, et la rue qui conduit au
parlement est remplie'd'agens de police fort né
cessaires pour protéger les pairs nou-iéformistes
contre les attaques du peuple.
JPSÏÎS&ES*
Pauvre Peuple quels soins tes destins sont commis!
-Viens-tu récriminer avec ton ministère
-Moi? point! Toul est au mieux.- le vague, l'arbitraire
Protêts de loi sans fin par les chambres flétris
- La Constitution mon cher, est ta chimère-...
- Morbleu Inosgouvernans vont; donc, de mal en pssp
Du grand-état-major le cad?é est-il rempli
- ISon.-II y manque encor ^-Grégoire et de Failly\
2C. y, z.