1 Bruxelles Fat la que des Hollandaissi elle
lieu.
- La légion étrangère ne s'organise que fort
lentement Atb, parce qu'on interdit tous les
Français qui se présentent d'y prendre du ser
vice. Courrier.
- Le prince Murât, commandant de la légion
étrangère, se trouve actuellement Bruxelles.
- Le général Dibbets a fait annoncer plu
sieurs bourgmestres de la rive droite, que les
eceveurs des contributions seraient sommés de
ie plus verser dans les caisses du gouvernement
belge les produits de leurs receltes, partir du
a5 courant, et que très incessamment, les trou
pes de S. M. le roi des Pays-Bas viendraient
prendre possession du pays. D'un autre côté,
un courtier est arrivé dans la soirée du a5
Maeslricbl: immédiatement après son entrée en
ville, une grande partie de la garnison est allée
bivouaquer dans les fortifications, et tous les
sapeurs, miueurs, pompiers, etc. de la garnison,
sont sortis de la ville, avec des lanterneset
ont planté des palissades toute la nuit.
Correspondance de Y Indépendant.
- Ou assure que le roi de Hollande a refusé
son adhésion aux 24 articles de la conférence,
et s'est empressé de faire connaître son refus aux
plénipotentiaires des cinq grandes puissances
Londres, afin d'être libre de reprendre les hos
tilités l'expiration de l'armistice. {Courrier.)
- Nous tenons d'une source respectable, que
pour obtenir le consentement du cabinet fran
çais au traité en 24 articles, on a menacé le roi
Louis-Philippe d'une nouvelle coalition, dans
le genre de celle de 1815. Le cabinet français a
été saisi cette menace d'une terreur de telle
nature, qu'il a non seulement accédé au traité,
mais a promis de donner lui-même le plus acti
vement les mains son exécution. Si Louis-
Pliilippe est obligé aujourd'hui de céder de
pareilles menaces, que doit attendre la France
d'un gouvernement, qui demain peut être obligé
par le même moyen des sacrifices bien plus
grands? {Idem.)
- Des dépêches sont arrivées le 24 Bruxel
les venant de La Haye, nous croyons pouvoir
dire que sans annoncer l'adhésion du roi de
Hollande aux 24 articles, elles sont de nature
faire espérer que la nouvelle de cette adhésion
peut arriver d'un moment l'autre.
- Nous avons appris, par voie particulière,
que les princes étaient encore La Haye le n3
au soir.
Nous invitons encore une fois le public
croire que nous ne songeons nullement le
mystifier. Il y a un 5a protocole, daté de lundi
24 octobreet ce protocole est arrivé hier
Bruxelles. Yoicilesommairedcce qu'il contient:
Sir Charles Bagotambassadeur du roi d'An
gleterre La Haye, ayant écrit son gouver
nement que le roi Guillaume montrait des dis
positions refuser le traité en 24 articleslord
Palrocrston a cru nécessaire de convoquer la
conférence pour lui communiquer cette dépê
che de sir Charles Bagot.
La conférence délibérant sur cette commu
nication a jugé convenable d'inviter l'Angleterre
diriger une escadre sur les côtes de la Hollan
de pour appuyer les résolutions prises par les
cinq puissance. Lord Palmerston au nom de
la Grande-Bretagne a pris l'engement d'exé-
^ut&r la résolution de la conférence.
2
Le courrier, qui apporté le 5a« protocole est
arrivé Bruxellesaujourd'hui trois heures
de l'après-midiil était parti de Londres lundi
soir. Le général Beliiard a également reçu des
dépêches de londresque lui adressait le prin
ce de Talleyraud.
Le général Beliiardimmédiatement après
avoir reçu ces dépêches; a eu une entrevue avec
sir Robert Adair et M. de Meulenaere. A la fin
de celte entrevue, sir Robert Adair a expédié
un courrier pour La Haye.
Notre ville vient d'être mise en état de siège.
Les tribunaux conservent leur action et nous
devons nous féliciter de ce que cette mesure de
prudence ne contient aucuue de ces dispositions
exceptionnelles qui ont accompagné la mise en
état de siège de la ville de Gand.
Toutes les mesures de défense et de sûreté se
continuent sat)s relâche. Elles ne doivent point
altérer la sécurité des habitatis auxquels on re
commande le calme et la confiance. La portes de
a ville seront fermées cinq heures.
- On attend aujoutd'huivenant de Bruxel
les, plusieurs pompes incendie. {J. d'Alnv.
- Des allèges arrivent journellement la ci
tadelle, chargés de divers approvisionnemens.
- On a interdit aujourd'hui la circulation sur
les quais.
- Il nous est arrivé aujourd'hui un escadron
de lanciers.
- Le nouvel emprunt de 10 millions qui vient
d'être si favorablement accueilli par nos repré
sentai porte que les propriétés détruites ou
inondées par suite de la guerre ne seront pas
grevées par cette charge. Cependant lors de
l'emprunt de 12 millions qui stipulait la même
chose, on a exigé la quotité due par le foncier,
pour les biens détruits et inondés comme pour
tous les autres, et les propriétaires ont dû com
mencer par payer sauf réclamer ensuite. Il a
bien fallu en passer par la: on a donc payé pour
des biens de non valeur et jusqu'à ce jour l'ad
ministration n'a pas rendu ces sommes qu'elle ne
devait pas exiger aux termes de la loi. Ed sera-
t-il encore de même cette fois? Ne serait-il pas
plus équitable de ne rien demander pour ces
biens, que de forcer un propriétaire qui a es
suyé des pertes payer ce qu'il ne doit pas et
de le faire languir en attendant son rembourse
ment? puisque l'on a tant crié contre la marche
administrative hollandaise qui exigeait le paie
ment préalable des erreurs de ses employés,
pourquoi suit-on toujours celte doctrine que
l'on a tant de fois frappée d'anathême.
- L'escadre devant la ville s'est placée ce
matin en ligne d'embossages. Quant aux navi
res de guerre au bas de la rivière il n'y a ni
changement, ni apparence qu'ils remontent
quatre corvettes ont mis aujourd'hui en mer de
Flessinghe.
- Les généraux Billard et Evain sont arri
vés celte nuit dans nos murs.
- Les pompiers de Bruxelles sont arrivés
avec leurs pompes.
- Nous avons inondé nos polders depuis
Lillo jusqu'à Merxem. Le pied des remparts est
également dans l'eaude la porte Rojge cel
le de Stik.
- Seize bâtiments de guerre hollandais sont
arrivés Flessinghe.
- On dit que sur la demande faite par la com
mission de St. Bernard Chassé si en cas de
reprise des hostilités l'humanité exigeant cette
précaution pour l'évacuation de l'établissement)
il les avertirait d'avance Chassé auroit repon
du: que jusqu'ici il n'avait reçu aucun ordre
de ce genre de son gouvernementKoopman
aurait fait la même réponse une personne qui
lui faisoit viser sou passeport.
- L'escadre devant la ville et au bas de la
rivière et n'a fait aucun mouvement.
- Les pompiers de Malines sont aussi arri-j
vés en celte ville avec leurs pompes.
- Une demi- batterie attelée est en perma
nence sur la place.
- La garde civique de Tournay est partie ce
midi pour le fort du Nord.
Un arrangement définitif a été concludit
le Timesentre la Hollande et la Belgique.
Puis, le Times nous explique que celte arran
gement conclu n'a pas été conclu, mais imposé,
ce qui est un peu différent. Que le roi des Pays-
Bas soit prié par des arbitres d'accepter telle
ou telle conditioncela se conçail mais q ue ces
arbitres disposent d'une partie du royaumeet
imposent un roi allié les conditions de cette
cession, ceci ne s'appelle plus de l'arbitrage,
ceci n'est plus un conseilni un tribunalceci
est un guet-à-pens, un abus immoral de la for
ce et une invitation tous les peuples de l'Eu
rope de se révolter, sûrs désormais qu'ils trou
veront chez les rois l'appui qui leur est néces
saire pour agir contre les rois.
Nous ne croyons donc pas ce mot imposé.
Si des ministres plénipotentiaires osaient l'écrire,
le roi qu'on outragerait ce point ferait fort
bien d'en appeler aux rois eux-mêmes, ses
augustes égaux, qu'aucune injustice ne doit
égarer, et que leur position doit élever au des
sus des passions et des intrigues ministérielles.
Mais, dit-on, les conditions sont raisonna
bles. Nous verrons; et nous les discuterons
plus tard loisir. Jusqu'à présent, nous voyons
deux choses. Le roi Guillaume placé par la
conférence sur le même rang qu'un usurpateur
et son ignoble ministre, et la conférence impo
sant (s'il faut en croire le Times)ce qu'elle
n'a que le droit de proposer.
Qu'est-il question de Léopold et de van de
Weyer disent d'autres. Les stipulations faites
seront garanties par les cinq puissances.
A cela nous répondrons: le royaume des
Pays-Bas fut fondé Vienneet garanti aussj
PROTOCOLE N* 5a.
Courrier.
Anvers, 20 octobre.
Journal du Commerce.
Du a5. - Depuis la mise de la ville en état
de siège tous les consulats ont arboré leurs
drapeaux.
Du 26. Au millieu de nos batteries et de
nos barricades nous jouissons d'une paix pro
fonde. 11 y a 3 4,000 hommes la citadelle, et
devant la ville neuf cannonnières et trois ba
teaux vapeur. Hier l'équipage de cette formi
dable escadre lavoit et séchoil son linge, comme
en pleine paix. Nos petits navires qui naviguent
l'intérieur montent et decendent sans qu'on
ait l'air de s'en apercevoir. Nos pêcheurs de
grenades qui, redoutant le terrible 25 n'étaient
point allés la pêche, sont partis ce matin pour
Baths. J. d'sinvers.
Escaut.
HOLLANDE.
la Haye, 22 octobre.
Tpre». Imprimerie de fi. GAMBAfiT-MOfiTIEfi, Libraire, et tient Magasin de toutes sorte» de Papier»sur le Grande-Place.