Capo-d'Istria. Immédiatement après cette catas trophe, le sénat avait nommé une commission de gouvernement provisoire, composée d'Au gustin Capo-d'Istriafrère du présidentCo- Joctroni et Gollelti. L'assemblée nationale de la Grèce a dû se réunir le 20 octobre. Une grande agitation continuait régner en Morée, et prin cipalement dans les îles qui s'étaient le plus Srononcées contre le gouvernement du prési- ent. - Le roi Louis-Philippe partira mardi pro chain, 8 novembrepour faire une tournée dans les départemens du Nord. MM. les ducs d'Orlé ans et de Nemours accompagneront S. M. Le voyage ne doit durer que douze jours. - Nous lisons ce qui suit dans une feuille ra dicale de Paris: Les deux frégates, le Congrès et Y A sia, qui ool été achetées pour le compte de doua Maria, viennent de sortir de la Tamise, et font voile pour l'Ile de Terceira. Les prépa ratifs de l'expédition touclxeDt leur fin; l'on assure que deux divisions, chacune de quatre mille hommes, seront commandées, l'une par le comte de Villafloret l'autre par le comte Saldanha, sous les ordres de don Pédro lui- même, et que l'avaut-garde sera confiée au colonel Pacheco, le même qui a pris l'île Saint- Miguel. - Un horrible événement vient d'avoir lieu dans la commune deSaint-Sulpice. (Tarn. Une femme, qui nourrisait un enfant de trois mois, trouvant l'occasion de gagner quelques sous pour une commission, déposa cet enfant sur un lit, dans une pièce près de laquelle était une truié. L'animalpressé par le faim pénétra dans la chambre et dévora la tète et les mains du malheureux enfant. La répétition fréquente de pareils accidens est une bien grande leçon pour les mères imprudentes. - L'acceptation du traité de Londres pr la chambre des représentans de Belgique prouve que les véritables intérêts du pays out été com pris: c'est la fin de tout ce provisoire et de tou tes ces incertitudes dont le peuple belge est depuis long-temps fatigué. Nous ne pouvons croire les membres de l'oppositionqui ont prétendu jusqu'au dernier moment que le pays demandait un refus. C'eût été la guerrel'in vasion, le démembrement. Le protocole contient il faut le diredes conditions dures et exige de coûteux sacrifices; mais au moins l'existence du pays n'est pas mise en péril. La dette est lourde mais elle n'eutraîue pas l'épuisement et la ruine, qui eussent été le résultat infaillible des dépense et des chances d'une guerre. Les seules objections sérieuses et justes qu'on ait élevées contre le traité, c'est l'excessive par tialité de la dette qui pèse sur la Belgique. Mais ce n'est là q'une circonstance secoudaiie dans le traitéqui peut être modifié et nous ne doutons pas qu'une fois la preuve acquise par l'expérience que l'exécution de cette partie du traité est fatale aux commerçans et aux pro priétaires belge la conférence ne ramène les obligations des termes plus modérés car sa penséee n'a pas été d'imposer l'industrie belge des conditions accablantes. A l'impossible nul n'est teuu. La chose principale était l'acceptation des limites. Lâ était la question véritable: en adhé rant aux clauses du traité de Londres qui fixe les limites la Belgique fait preuve de bonne politiqueet s'acquiert de la part des puissan tes signataires une grantie de nationalité et d indépeudancj. 3 Quïnt la Hollandeque soient ses lenteurs et sa répugnance pour adhérer nous ne pen sons pas qu'elle puisse long-temps encore per sister dans ses projets de refus, et qu'auprès d'un état libre qui se prêle aux voix de con ciliation et de paix, le roi Guillaume veuille continuer un système de malveillance et d'en têtement que personne n'approuve, ni n'appuie et qui ne réussirait pas troubler l'unanimité des décisions prise par la conférence pour la trauquilité générale. Le Temps. - On écrit de Bourbon-Vendée 3o octobre: Les bandes des chouans qui désoleat nos contrées continuent toujours leurs déplorables excès, se divisent et se multiplient d'une maniè re effrayante pour les liabilans des campagnes. Chaque jour et désormais marqué par des ac tes; de brigandage. Tout récemment une femme a été assassinée dans la commune de Luis sou mari a été traité de la manière la plus cruelle. Des meoaces de mort ont été faites divers fonctionnaires patriotesetpar suiteces derniers se sont réfugiés Bourbon-Vendée. Il est temps que le gouvernement prenne de nouvelles mesures pour en finir avec les agita teurs le système de tollérance et de douceur suivi vis-à-vis d'eux a seul accru leur audace et leur nombre il faudrait pour cela s'occu per plus activement de saisir les chefs prin cipaux. On annonce aujourd'hui qu'un militaire du n« régiment d'infanterie légère, qui avait quitté les drapeaux, et qui vient d'être arrêté, a fait des révélatioo de la plus haute impor tance qu'à la suite de ces révélationsplu sieurs grands personnages se trouvent compro mis et que notamment un deux, appartenant une famille noble du pays, a été arrêté. Nous le désirons vivement car nous sommes con vaincus que si des personnes trop coupables n'excitaient et ne soudoyaient plus les bandes elles seraient bientôt dispersées. ANGLETERRE. Voici quelques détails sur l'émeute de Bris tol Le lundi, les troupes des environs sont entrées daus la ville et ont chargé deux fois les masses. A la première charge on dit qu'il est tombé, morts et blessés, environ 200 in dividus; et la seconde il en est tombé en viron 3oo. Quelques-un croient ce nombre des victimes exagéré de moitié. On évalue le dommage connue jusqu'à- présent3oo mille livres sterl. 7,5oo,ooo francs. - Une société charitable de Londresqui a pour but d'acquitter les petites dettes des débiteurs pauvres a mis en liberté l'année der nière 1786 prisonniers pour dettes. La li berté, pour chacun, a coûté la somme moyenne d'environ a liv. st. et demieou 63 francs. Du a Novembre. partie employée recouvrer des effets pilliés dont on a rempli plusieurs chariots. Les bou tiques n'étaient pas encore ouvertes. Une lettre de Bristol dit qu'on a vu avec satisfaction que les matelots n'avaient pas pris part aux troubles. Quelques maisons brûlaient encore et et communiquaient les flammes d'antres mai sons; l'on s'occupait éteindre l'iucendie. On n'était pas saus crainte d'un soulèvement des ouvriers houilliers dans les environs mais on comptaitpour les contenirsur la pré sence des troupes nombreuses qui étaient ar rivée sur les lieux. Les désordres Bath semblent avoir élé sans importance, les journaux d'aujourd'hui n'en font pas mention. Le dépari de sir Ch. Wetherell avait calmé les esprits. Mais il paraît qu'on y savait quel accueil ou lui préparait Bristol. Ou apprend que le roi viendra cet après- midi en ville pour tenir un conseil privé dans le but de publier une proclamation pto- mettanl une recompense de r,ooo liv. st. pour la capture des individus impliqués daus les émeutes de Bristol. - M. Hunt, est allé Marchenter haran guer le peuple. Ou n'est pas sans crainte sur les suites de cette démarche inconsidérée dans le moment d'agitation actuel. TURQUIE. Depuis le 25 septembre, la tranquillité n'a plus élé troublée dans cette capitale, bien qu'il règne encore un sourd mécontentement par l'é mission d'une nouvelle monnaie de mauvais aloi; cependant ou espère, grâce la forte garnison qui se trouve ici, d'être l'abri de tout désordre. En attendant, le sultan poursuit ses plans de réforme, dont plusieurs, s'ils sont exécutéspromettent beaucoup d'avantages tous les sujets de l'empiresaus distinction de religion. Les Arméniens catholiques sont réintégrés dans la possesion de leurs maisons et bien qui avaient été séquestrés lors de leur persécution. Le capilan-pacha est en route pour rentrer avec sa flotte dans les Dardanelles, ayant renoucé son dessein d'aller en Egyptepar le choiera qui y a éclaté et fait de terribles ravages. PENSEES. Les nouvelles reçues de marin Bristol porteur que la tranquillité y est presqu entièrement rétablie. Les mesures de police, jointe l'ar- Ma.s d'Anvers, cependantM chambre de commerce rivée d une grande iorce militaireoui etout- fé en quelque sorte l'esprit mutin de la po- pulace. Le dommage est évalué a euviron 400, Londresi Novembre, Constantinople10 octobre. Qae d'abnégation dans nos bauts-persounages Ouinos pères conscrits ne sont pas.... - Les moins sages. C'est ainsi que dans Rome, eu leurs fauteuils assis Ils attendaient Brcnnus.... - Mais ou y les a mis. Mis Ce bon-mot e st juste.-Oui. sauf la différence. Tu la trouve petite. - Et je la IroiSvo IMMENSE!!! Nous avons un grand roi, se disait-on - Plus bas! Voas avez un roi grands c'est au tout autre cas. Va tont tombe en quenouille ergô vaille que vaille Le tidue... - Ses abords sont la valetaille. 1Llu 1 r Dit d'accepter.,., - Chassé Quittera. - L un nous berce* 000, liv. st. La journée d'hier a été eu grande Y 2

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3