FRANCE. péttse-pae «epéndsnt qu'aucune modifi cation puisseêtre maintenant consentie. - Le Journal de La Haye est aussi bien informé de nos aflaires de ménage qus des évé- nemens politiques -on peut eu juger d'après l'article suivant: c Le fait suivant prouvera combien la révo lution beige 'repose sur des fondemcns solide. Mardi soir ,6 du courant, on jouira au spectacle d'Anvers, Poldu,ou Le Bourreau d'Amster dam. Entre le a« et le 3e acte, les spectateurs ■se mirent crier: Vive le prince d'Orange! bas les barricadeurs La salle remplie de militaires et de quelques négocians les dames ne verwiut plusau spectacle depuis six moix), et offrant un tableau assez bizarre de confusion au point qu'on ne put achever la pièce. La Restauration et le Roi des Pillards compo sitions remplies d'esprit et de sarcasmes coutre le gouvernement belge, sont chantées publique ment dans tous les estaminets. - Un courrier du cabinet belge a clé expédié hier Londres. Un officier d'ordonnance a été dépêché Anvers, par le ministre de la guerre, le même jour i i Jicures du matin. 11 était de retour le soir 8 heures. Le sieur Dubois, ex-courrier du commerce de Paris, et actuellement attaché au cabinet hollandais, a passé hier soir par celte ville ve nant de La Haye avec des dépêches pour Paris; il courait frauc-étrier. Un courrier du cabinet auglais a été dépêché hier soir, par l'ambassadeur d'Angleterre, La Haje. - Le bal offert au Roi par leshabitans de Biuxelles est définitivement fixé au3i décembre: et se donnera au Grand-Théâtre. - Un aiglede la plus belle et de la plus grande espèce a été tué ces jours derniers, dans la commune de Vladsloo près de Dixmude. Il paraît qu'il n'appartient pas ceux des Alpes ou des Pyiénéesmais qu'il est arrivé des côtes de l'Afrique: il ressemble aux aigles arahcs, qui se trouvent dans le jardin royal Paris. Ses aigles ont 9 pieds de longueur. Il est actuelle ment entre les mains de M. Pacco, chirurgien Ghistelles. - On écrit de Gand: Le général Niellon, accompagné de plusieurs officiers, est parti ce soir pour la frontière entre Beveren en St-Nicolas. Le bruit courait en villeque les Hollandais a.'aient fait une incursion du côté deSaint-Ni- colas. La vérité est que des chaloupes hollan daises s'étsnt approchées de terre, quelques ooups de fusil ont été échangés entre nos soldats et ceux de l'ennemi. Le 4e bataillon du 1" ré giment et la t3e batterie d'artillerie vienneut de partir pour Sl-Nicolas. Un particulier de cette ville, voulant rentrer hier soir chez lui et ne parvenant point se faire ouvrir la porte, s'est rendu chez le com missaire de police de son quartierqui se trans porta de suite sur le lieu, et fut obligé d'enfon cer une croisée pour pénétrer dans la maison. Après quelqnes recherches, il trouva dans le tonneau destiné recevoir les eaux de pluie, la servante de la maison qui nageait dans son sang. Cette malheureuse avait la gorge coupée. Il paraît qu'une vive altercationqu'elle avait eue dans la journée, l'a portée s'ôler la vie: avant de procéder cet acte de désespoir, elle avait eu la précaution de fermer la porte au vertou. D'après les tâches de sang empreintes sur le bord du tonneau, et la déclaration du médecin, elle avait dû employer des efforts extraordinai res commettre son crime, la colonnne verté brale était atteinte. - On écrit de Francfort, ta décembre: L'Autriche et la Prusse vienneut de faire dé clarer au graud-duc de Bade que s'il ne savait dompter les mouvemens révolutionnaires qui se mnnisfestent dans son pajs, elles seraient obli gées d'y envoyer des troupes fédérales. Elles préieudent que, prévoyant les mésintelligences qui pourraient résulter de ces mesures militaires, elles se sont d'avance entendues avec la France. [Correspondance particulière de l'Indépendant. Lojidies, 16 décembre. J'ai vous communiquer une nouvelle impor tante concernant l'affaire de la Hollande et de la Belgique. Notre gouvernement a reçude puis quelque temps, des avis du désir du cabi-r net russe de voir réunir la Belgique la Hol lande; et les rapports ce sujet ont récemment pris une telle consistance, que l'objet a été dis cuté eu conseil des ministres au bureau des af- faites étrangères. On prétend qu'une autre puis- sauce est disposée aider la Russie, pour priver la Belgique d'une indépendance bien méritée; mais je sais que lord Palmerston a exprimé sa résolution de recourir aux moyens extrêmes, plutôt que de souffrir l'exécution du projet dè l'empereur de Russie. Les ambassadeurs étran gers ont eula semaine dernière, avec le premier ministre', plusieurs entrevues, relativement cette intention de la Russie. Je suis fondé croire que l'opinion, parmi les diplomates, est que cette puissance, en ce qui concerne la rati fication du traité; agira de manière pousser quelque chose de semblable au soupçon, si ce n'est la remontrance. J'apprends aujourd'hui que la confiance des miuistres, de faire passer le bîll de réforme sans créer de nouveaux pairs, s'est accrue, par suite du ton conciliatoire des lorys l'égard du nouveau bill. L'état de l'expédition de don Pedro contre Miguel semble être presque desespéré, quoique nos constitutionnels soient fort exaltés par la promesse indirecte d'assistance que leur a don née notre gouvernement. Paris, i5 décembre Hier un courrier extraordinaire est parti du ministère des affaires étrangères pour Sl-Péters- bourg. Il était chargé, dit- onde dépêches re latives au projet de mariage d'une fille du roi des Français avec le Roi des Belges. On s'attend recevoir, vers le fin du mois, la ratification des 27 articles du traité de Londres par le ca binet russe. Le séjour du czar Moscou est la seule raison qui fait que la ratification de la Rus sie n'est pas encore arrivée Paris. - Un journal de Bordeaux annonçait qu'une révolte avait éclaté Madrid du 5 au 6 de ce mois, que le roi d'Espagne était mort, et d'au tres nouvelles aussi désastreuses. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que toutes ces nouvelles sont dénuées de fondement. Nous venons de voir une lettreadressée un banquier, qui est venue Parispar estafetteextraordiuaire, et qui est datée de Madrid, du 7 coûtant, elle ne fait aucune mention de tous ces faits. De plus, nous pouvons donner comme certain qu'il est arrivé au ministère des affaires étrangères des dépêches de Madrid, du 6 courant, qui n'en parlent nullement. Au contraire, la santé du roi d'Espagne était un peu améliorée. - M. le maréchal Maison, qui était Paris depuis plusieurs mois, est reparti pour Vienne, hier malin. Il est, dit-on, chargé de dépêches importantes pour le cabinetautrichien. Elles ont rapport au désarmement de la France. Cet am bassadeur était absent de Vienne cause de la mortalité qu'y exerçait le choiera, mais cette contagion ayant cessé de ravager Vienne, rien ne s'opposait plus ce qu'il retournât son poste. - C'est demain que M. le président du conseil doit présenter aux chambres les communications officielles du gouvernemeut sur les affaires de Lyon. On croit que les chambres y répondront par une adresse. Il est facile de prévoir que cette discussion sera orageuse, comme toutes celles où la politique est directement en jeu. - On a remis en faveur, dans les hauts cercles politiques, la nouvelle du prochain mariage entre le Roi des Belges Léopold et une princesse de la famille de Louis-Philippe. - Cinquante personne environ étaient rassem blées hier sur le Pont-Neuf, pendaut que la police faisait enlever les baraques construites autour de la statue d'Henri IV. C'était une émeute.... de badauds. - On assure que le gouvernement prépare Toulon une expédition considérable pour la co lonisation d'Alger. On a compris enfin toute l'importance de ce précieux débouché, non- seulement pour l'exportation des marchandises françaises, mais aussi pour celle des hommes, dont la France regorge. Le choix du général Rovigo, comme gouverneur, n'est pas encore généralement approuvé; le maréchal Clausel sera peut-être bientôt rappdé.â un poste, où il avait donné des preuves si hautes de sa capacité administrative et militaire. - On assure que le prince royal, monseigneur le duc d'Orléaus, doit incessamment se rendre en Afrique pour achever la conquête des beyliks d'Oran et de Constantine. - Le général Lafayette avait présenté une proposition teudant faire accorder les droits civils aux polonais réfugiés en France n'ayant été admise que par deux bureaux cette propo sition se trouve rejetée. - La rente monte. Toutes les nouvelles sont 4 la paix. - On lit dans le Breton de Nantes du ta décembre On écrit de Chollet10 décembre Une bande de 20 liommroes et une de 60 peut-être la même ont passé du côté de Saint- Laurent et près de Monl-de-J ean il y a en un engagement dans lequel il y a eu plusieurs blessés. La chouannerie paraît se reporter vers la Loire et l'on a de suite acctu les moyens de répression. La troupe malgré son peu de succèsn'en montre pas moins du zèle et la pluie qui nous innonde n'a pas fait cesser les battues. - Les lettres de Bordeaux confirment le dé part des troupes espagnoles de la frontière les garnisons de Fampelune St-Sébastien et Iron rentrent marches forcées dans l'intérieur. On dit que ces mouvemens ont lieu par suite d un traité conclu entre l'Espagne et le Portugal, et

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2