3 que 40.000 hommes vont aller sonteuir le trône de don Miguel. Du 16. - La cour d'assises de la Seine a con damné hier M. Bascans gérant de la Tribune trois mois de prison et 1,000 fr. d'amende pour excitation la haine et au mépris du gou vernement. - Ou écrit de Naples Il paraît que la duchesse de Berri cherche exploiter au profit de son fils le catastrophe de Lyon et qu'elle compte sur les nombreux partisans d'Henri Y dans le midi de la France, même parmi les autorités administratives. Tout tient, dit-on, la prompte arrivée des fonds demandés de la princesse, par l'agent secret qu'elle a reçu de Marseille. Cinq Millions de francs ont paru d'abord nécéssaires. Prise au dépourvu la princesse n'a pu fournir qu'une traite d'un million sur ses banquiers de Lon dres elle en a garanti le paiement par la cession provisoire des tableaux des statues et autres objets d'arts qui composaient Paris la galerie du palais de l'Ëlrjsée-Bourbon évalué, a-t-elle dit, 10 millions Londres. Cette proposition a été acceptée l'émissaire marseillais et un banquier de Naples ont présenté ici le Catalogne du musée des artistes pour en faire estimer la valeur. La princesse s'est engagée faire rati fier, s'il ij a lieu, la livraison de ces objets par le roi Charles X et par le duc d'Angoulême. ANGLETERRE. Londres16 décembre. L'Uultimatum hollandais, relativement au traité avec la Belgique, a été reçu et soumis comme nous l'apprenons, la conférence qui s'était réunie mardi. Il paraît que les principales objections, du roi de Hollande ont rapport au droit de la communication intérieure par les routes et canau* de la Hollande que le traité; conféré la Belgique, et qui n'avait pas été ren du nécessaire par les circonstancesen outre aucun principe de la loi des gens n'autorisait une telle imposition. Dautres objections sont faites différentes parties du traité, comme la décision du territoire mais plus particulèremeDt celle de la dette entre les deux pags mais elle ne sont pas d'un caractère aussi grave que la question des communications intérieures. Si cel le-ci n'ese pas abandonnée ou modifiée, F Ul timatum déclare que la hollande ne saurait ra tifier le traité. Times. D'après les journaux de Quebec, jusqu'au 3 novembre, il paraît que la question du terri toire en litige entre les Etats-Unis et les colo nies anglaises de l'Amérique du nord est défi nitivement terminée et arranger. - Sir Walter Scott est heureusement arrivé Malte et sa santé s'est améliorée par le vogage. - Le Courrier revient aujourd'hui le i5 sur sa nouvelle d'hier relative la disposition de la Russ'e pour ce qui est des affaires belges en ces termes Dans les lieux les mieux in formés, on parle d'une influence exercée par une cour du nord laquelle tendrait augmen te. les difficultés des négociations. Les ministres plénipotentiaires des quatre grandes puissances ont tenu hier uue conférence avec lord Palmerston. - On nous informe, dit leMorning-Herald qu'un emprunt a été contracté par un grand capitaliste de la cité avec le nouveau gouverne ment belge. Le montant en est porté 4 m'l- lions de liv. st. Le prix contractant n'a pas en core transpiré publiquementmais on apprend qu'il est entre 72 et 76. On croit que les obligations seront au marché dans quelques jours d'ici. Le même journal dit que le ministère se pro pose de soumettre aux deux chambres du par lement des documens officiels relatifs aux affai res de la Belgiqueavant la motion du duc de Wellington ou de lord Aberdeen cet égard. Le choléra fait toujours des progrès Sun- derlandNewcastle et Norlhshield. Les travaux de la chambre d«s communes n'étaient hier soir d'aucune importance. Consolidés8,33/4- HESSE. Cas sel 1 a décembre. M. Bernhardi remplace provisoirement la direction delà police M.Gieslerquiesten congé. - Nous extrayons ce qui suit d'une lettre écrite par un officier au rédacteur de la Gazelle de Cassel - On écrit de Pest26 novembre On ne saurait trouver de meilleure preuve de la non-contagiosité du choléra que la foire qui vient d'être tenue dans notre ville. 11 g est venu des marchandises et des étrangers des con trées de la monarchie autrichienne qui sont le plus infectées, et cependant aucun cas du cho léra n'a été connu. - On a ressenti des secousses de tremblement de terre NauchàlelBildburghauseu Eichefeldetc. AFRIQUE. Alger3o décembre. Quelqu'un qui arrive de Constantine assure que Achmet-Bey a fait décapiter buitdes princi paux personnages du pays, au nombre desquels est son fondé de pouvoirs. On ajoute qu'il mar chait la rencontre d'Ibrahim, qui avait quitté lajKasbcz de Bonne se dirigeant contre Constan tine la tête de quelques tribus d'Arabes. L'empereur de Maroc, la tête d'uue armée de 10 12,000 hommes, tient les rebelles Ou- dayas renfermés dans la nouvelle Fezoù il se propose de les assiéger avec vigueur. Depuis l'arrivée d'Elhamery, dans la province d'Oran, les scheïks se sont révoltés coutre nous. Les événemeDS de Médéah y ont bien aussi quelque peu contribué. Avec des baïonnettes, des balles de fusil et du canon, nous eu ferons les meilleurs gens du monde, et ce pays prendra alors une toute autre face. Les Turcs de TremesceH,au nombre de 2,000 sont admirable. Impossible d'être la fois plus brave et plus fidèle quectlie vaillante phalange. Un conseil de santé a été établi Mels-el- Kebir. L'armement de Mels-el-Kebir et d'Oran est dans un assez mauvais état. On prétend qu'il n'y a plus de beys dans la province d'Oran. Aucuu Arabe n'oserait prendre ce titre. Il y Oran force Portugais, Italiens, quelques Auglais et beaucoup de juifs maroquins. Cela n'ira vraiment bien que lorsqu'on y verra s'établir des Françaiset que nos compatriotes y aurontacquis riufluence qu'il leur appartient d'exercer. Fronlièro de la Pologne 3o novembre. La misère générale augmente tous les jonrs on commence voir maintenant les tristes résul tais de la révolution dans toute leur étendue, et malheureusement il n'y a presque pas d'es pérance d'y remédier. Tous les genres d'indus trie sont en souffrance, parce qu'on manque de capitaux pour les exploiter. Les personnes qui par leurs richesses favorisaient le commerce les arts et les fabriques sont maintenant exilées ou dépouillées de leurs biens; la Russie nous ayant fermé les portes il ne nous reste plus au cune espèce de débouchés pour les produits de notre sol ou de notre industrie. 11 circule dans le public un relevé des biens confisqués sur les Polonais bannis; on en évalue la valeur çjo millions. Quelques personnes se Battent encore la vérité que l'empereur usera de clémence et que les propriétés confisquées seront dans la suite restituées cependant cela et peu proba blecar quelques-unes de ces propriétés ont déjà été données des tiers. On entend toujours dire que la Pologne formera une monarchie part avec une constitution particulière mais il n'y a encore rien de certain. On prétend que le comte de Nesselrode a été appelé Moscou pour faire l'empereur un rapport sur la mar che des négociations entamées l'égard de la Pologne et lui présenter un plan de réorgani sation de ce pays mais quoi nous servirait- il de former un état indépendantsi on ne nous rend pas les moyens d'acquérir de nou veau par notre travail et notre industrie le bien- être dont nous jouissoûs auparavant. La Po logne ne saurait soutenir un pareil état et la fin chacun sera forcé de désirer que nous soy ons incorporés la Russieplutôt que de con tinuer vivre dans un état d'oppression aus si iusurportable. G. U. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, Pour favoriser l'industrie nationale. La direction informe le public que la Société générale délivre des obligations de"5oo et 1,000 fi. aux termes de 2, 5, 4, 5 et 6 ans, portant intérêt raison de 5 p. par an. Ces entérêts seront payables par couponsde 6 en 6 mois, au trésor de la Société générale, Bruxelles la banque d'Anvers, et chez tous les agens de la Société dans les autres villes de la Belgique. Le remboursement du capital des obligations s'ef fectuera aux échéances, au trésor de la .Société générale Bruxelles, et la banque d'Anvers; il pourra, en outre, avoir lieu aux caisses des agens de la Société dans les autres villes du royaume, a charge dans ce cas, de les présenter, cette finau visa des agens i5 jours avant leur échéance. Le capital et les intérêts échus des obligations se ront constamment admis en paiement des domaines et forêts vendus et h vendre par la Société générale. Les obligations de l'emprunt de 12 millions seront reçues comme numéraire, au cour de 90 p, jus— ques et compris le 3i du présent mois de décembre; en paiement des obligations émises par la Société générale, Unecommission d'un quart p. 0/o, sera allouée aux notaires, courtiers et agens d'alFaires, sur le montant des obligations qu'ils prendront, soit la Société générale, Bruxelles, soit la banque d'Anvers, et chez les agens.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3