(N® i4oi.) XVm® Annee. il iioiAfiativi. JOURNAL D VPRES, POLITIQUE, JUDICIAIRE ET NOTARIAL. - ACTES DU GOUVERNEMENT. cisious des états-généraux depuis samedi, a» janvier, i83«. L'Abonnement au JocenAl d'Yfees estpour la ville et son arrondissementJl. 2-75, P.-B., par tri mestre et V fl., pour toute la Belgiquefranc de port par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne et toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du au"bi Janvier, àfôijiheur. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i* au 5 i Janvier5 1 h heures BELGIQUE. Yfres, jj janvier. Détestables flatteurs! présent le pins funeste Que puisse faire, aux rois, la colère céleste Un poète l'a dit, et il y aurait matière, sur ce texte: là, faire plus d'un long thème.... Abrégeons. Le resentissement de la polémique entre MM. de Gerlache et Gendebien est encore, pour ainsi dire, tout vibrantet ne voilà-t-il pas que le Courrier "Belge dépositaire de la verte semonce adressée, par l'honorable représentant, l'honorable président de la chambre vient de nous gratifier (rubrique Biu- xellesn® 21 )d'un petit article laudatif, en forme de compte rendu, propos d'une audience (reçue et non-demandée) de M. Cartigny directeur des théâtres royauxBruxelles.... On se doute bien et nous nous empressons de l'ajouter, pour que l'on ne t'y trompe) qu'il s'agit d'une audience royale. - Il résulte de l'article en question que les abords de la personne constitutionnelle du roi se trouvent toujourssous l'empire de l'ancien code des récep tions et cérémonies (ce qui, soit dit en passant, pourrait bien n'être point, tout fait, constitution neln'en déplaise M. le grand-maréchal du pa lais et qu'au jugement, sans doute très-compétent, de M. le directeur des théâtres royauxCarthigny la personne royale le roi possède, un éminent dégré, les belles-lettres et les arts, etc. Certes, on lie se serait jamais avisé, même avant le significatif panégyrique de M. Cartigny da révoquer, en doute, qu'un personnage royaletoute comme un autre, put avoir les nations, les connaissances que tout homme de goût et de talent est même de cultiver et d'acquérir: moins, toutefois, que par l'adroit, qu'autant admirable parallèle indirect que M. Carti gny semble vouloir et ablir très-modestement sans doute entre l'Auguste et le Nécène, ledit M.Cartigny ne vise, au moins implicitement, faire ressortir, de la une dualité nompureille et hors de toute compa raison.... Et voilà où l'adulation la courtisanerie, même chez un directeur de théâtres royaux peu vent, non-seulementdégénérer en abus dangereux, niais en parité aussi insolitees que inesséante; voire même, en vanité aussi téméraire que ridicule !-Et pour en finir, nous citerons ce passage de l'Eman cipation- n Nous devons signaler un fait étrange, et sur lequel nous voudrions pouvoir conserver v encore quelques doutes. Un membre de la chambre des représentans sollicite vainement une audience, du roi depuis 8 jours. Par une fâcheuse coïncidence, ce membre est, souvent, de la minorité. Ah! si o le roi le savait - Pour M. Cartignyle dircc- tenr, si nous avions un candide conseil lui donner, ce serait, ni plus, ni moins, de s'abstenir, doréna vant, pour son honneur et son profit, d'envahir, sans mission aucune, la chaire des Quintilien et des La Harpe, ou d'usurper la plume d'Aristarque et de Tacite; et, bref, de se borner, si faire se peut, imiter Roscius, Garrickou Talma: ce qui est déjà fort honnête et très-plantureux même pour la ^teille expérience de l'artiste scénique.^. - L. D. VV. 8j- Un mauvais plaisantcoup sûr, s'égayait, dernièrementaux dépens de certains hauts-fonc tionnaires. A la goguenarde loquacité du quidam on l'eût pris au caratère représentatif près pour un de nos plus honorables représentans, qui, comme les comptes rendus en font foine faite faute d'an tithèse ni de sarcasmes.... Or donc, notre mauvais plaisantqui connaissait, fond, son Bièvre, son La Vater son Gallet son Brunetse jubilaitde plus belle en plus belle, sur nos.... Hommes d'état, etc. Et la bénigne assistance d'applaudir.... tours de bras (comme on l'a si éloquemment diten cer taine occurrence.Un sténographe, de nos amis présent la burlesque scène, a recueilli lès bons Nous insérons, sans commentaire aucunt pour le moment, l'ordonnance suivante: Le général commandant les forces actives et les forteresses dans les deux Flandres. Vu la mise en état de siège de la ville de Gand, vu les art. 101 etsuivaas du décret impérial du 24 décembre 1811 arrête A dater de ce jour aucun Journal Pamphlet 'mots suivans (nous croyons faire plaisir, par le ou Ecrit périodique quelconque, ne pourra pa- temps qui courtnos Lecteursen les leur commu- raj|re en celle Ville de Gaiid. sans l'autorisation temps qu niquant): - Révolution, admirable gouvernement provisoire, incapablerégence, déplorable- ministère, pitoyable.... (Icinous nous arrêtons et pour cause: la Constitution est inviolable.) - Per sonnages nouveaux. Le taciturne et flegmatique Ministre de la Guerre, inirritable- Le très-honnête Ministre des finances intrompable-, - Le très-docte et très-libéral Ministre de la Justice, insuspectable Le très—orthodoxe et très—constitutionnel Ministre de l'Intérieur, inéliminable Le très-prudent et très-sagace Ministre des Affaires-Étrangères Dép* de la Marine, promemoriâ indivinable - S. Exc. raîire en celle ville de Gand, sans l'autorisation préalable du général commandant la division des Flandres. Quartier-général de Gand, 17 janvier i83a. \e général commandant la division des Flandres. Signé Niellon. Du ig. - Nous devons faire connaître una mesure générale que vient de prendre l'admi nistration des postes de France, dans le but de favoriser les petits envois d'argeut c'est la l'ex-capitainechevalier de St.-Wladimir, général, suppression de timbre de 35 Centimes pour îou- etc., etc., Envoyé extraordinaire pour \csforteresses, tes |es yeCOnnaisanceS de poste en-deSSOUS de ingirouettable - S Exc. le Ministre plénipotentaire, JQ et Ambassadeur extraordinaireLondresinagio- table - Et l'idem Parisincomparable. - (Nous Le bruit se répand que 1 Autriche et la faisons grâce, nos Lecteurs, du restant: tels qu'- Prusse ont ratifié les 24 articles on ajoute que administrateursdirecteursete., l'Instruetion pu- le prince de Lieven ambassadeur de Russie îque, et la sûreté idemen tête. Le bon-sens na- Londres a déclaré qu'il ne mettait pas en doute l'empressement de l'empereur Nicolas faire cause commune avec ses alliés. Ainsi le délai assigné par le protocole n° 54 n'aurait d'objet que pour la Hollande. - Hier, vers 2 heures de l'après-midi, la po lice a arrêté un nommé Jean Bammouvrier blique tional si lacune. ippléra, d'ailleurs, très-facilementla L. D. VV. Bruxelles18 janvier. M. Cli de Brouckere, qui occupe maintenant l'ex-palais du prince Frédéric, a donné cette nuit line fête biillante, où se sont rendus tous nuit line ieie Diluante, uu se aum iciiuua iuus rc 1 forgeron,et sa femme, sous la prévention d elre les minisires, un grand nombre d office s supe- Ju dej P e plusieurs représentais parai, lesquels 1)reul Io|s nocturnes qui se sont commis récecu- rieurs M. Lebeau. - Avant-hier, sept heures du soir, la nom mée Marianne Vernaux veuve de François Guils, âgée de 67 ans, journalière, née Char- leroy, demeurant Biuxelles, iue des Armu riers, n® i, a été trouvée gisante sur le plancher de sa chambre, demi consumée par le feu. Celte femme s'adonnait la boisson elle était ment en cette ville. Des pièces de conviction, qui paraissent accablantes pour les prévenus, ont été saisies leur domicile, rue de S'-Pierre, n® 288. NOUVELLES DE HOLLANDE. Le Slaats-Courant, du i3, contient la loi hier soir encore dans l'ivresse; l'on présume janvier relative l'impôt foncier on y trouve la qu'en rentrant chez elle, et voulant allumer sa stipulation qu'un quart du montant, dont le lampe, le feu aura pris ses vêlemeus et qu'elle total est de 8,137,321 fl. ne sera exigible qu'a- n'aura pu parvenir l'éteindre. - Le colonel van Remoorler, qui commande le Ier régiment de chasseurs a cheval, actuelle ment Lierre, vient de se rendre Gand pour y organiser le 5e escadron de guerre. - Uu chariot chargé d'environ 1,200 fusil^ l'ouvrage fabriqués Liège, est arrivé Bruxelles. Ces laudais-M. armes ont été déposées l'arsenal de celte ville, principal^ près l'achèvement des opéraiiflttexiu cadastre. On lit dans ce journal les détails de la fête séculaire de 200 anuées d'existaucé/^- d'Amsierdamcélébiée le i t de o de la t«e partie du ressant du savâti^ de Jongh,.ç l'afi l'athénée ois, aiusi lurne de iviste hol- toutes les

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 1