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JOURNAL D YPRES,
SAMEDI, s8 JANVIER, i83a.
Annëê.
POLITIQUE, JUDICIAIRE ET NOTARIAL. - ACTES DU GOUVERNEMENT.
(N# i4o3.)
L'Abonnement au Journal d'Ypris est, pour la
ville et son arrondissement, Jl. 2-y5, P.-B., par tri
mestre et\fl., pour toute la BelgiqueJ'ranc de port,
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INSERTIONS. OUVERTURE DES PORTES
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toutes celles en dessous de 7 Du jt Qu^l JaTWier) à&ijiheur.
lignes se paient 5o cents
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du iau 3 t Janvier, 5 ih heures
BELGIQUE.
Gand, 23 janvier.
CONSEIL DE GUERRE-
Les débats daus l'affaire de notre éditeur ont
commencé ce matiu onze heures, et se pour
suivent encore l'heure où nous mettons notre
journal sous presse. M. l'avocat van Hufïel a
défendu avec un rare talent les libertés du peu
ple belge. M. l'auditeur militaire, en lui répon
dant, a professé d'étranges doctrines sur les
quelles nous aurons l'occasion de revenir. Eu ce
moment Me Metdepenningen continue de les
battre en ruine. 11 u'en faut point douter: la
constitution triomphera. A démain une analyse
détaillée des débats. Messager de Gand'
- Le Moniteur dit aujourd'hui que l'empri
sonnement de M. Stéveu est assez justifié par
l'imputation qui pèse sur lui. En supposant
que cette imputation soit réelle, quoique vous
u'en avez ni preuve, ni indice, ni corps de dé
lit, pourquoi n'avez-vous donc pas rempli les
formalités prescrites pour l'arrestation d'un
criminel? Et, s'il y a crime, il existe des lois
pour le punir, et il 11e doit pas être jugé d'après
les lois militairesétrangères au citoyen.
- On mande de Francfort, le 7 janvier:
nous recevons de Viennepar voie extraordi-
naire, la nouvelle suivante, sous la date du a
janvier: «Notre ville a été dans la joie la plus
vive en recevant la nouvelle officielle de S. A.
le duc de Rsichstadt avec la fille de l'archiduc
Charles, qui ont eu lieu hier, jour du nou-
«velan.» (idem.)
Bruxelles34 janvier.
Dans l'avant dernière nuit, deux bourgeois
ont été assaillis par des malfaiteurs dans la rue de
Louvain. L'un d'eux est parvenu s'échapper,
l'autre a du livrer sa bourse.
- Nous sommes même d'affirmer que les
déserteurs belges qui passent en Hollande n'y
trouvent aucun emploi. l'Emancipation.
- Le Roi continue reçevoir presque tous les
jours en audience particulière M. le général
Desprez, chef de l'état-major de notre armée.
On sait que le Roi s'en est réservé le commande
ment en chef, el les audiences données au chef
de l'état-major ont pour objet l'examen des
rapports sur l'état de l'armée, les dispositions
prendre, les plans tracer en cas d'une entrée
en campagne contre les Hollandais. C. belge.
- On écrit de Namur22 janvier.
Hierau point du jour ou a liouvé dans la
rue une soixautaiue de cocardes oraDges; il y en
avait depuis la place de la Comédie jusqu'à
l'Hôtel-de-Ville et près du corps-de-garde. Les
auteurs de celte facétie méritent moins l'indi
gnation que le mépris el la pilié.
- On écrit de Gand que deux barils de poudre
ont été saisis dans l'avant-dernière nuit le voi-
lurier est en fuite.
- On écrit d'Anvers, 21 janvier:
Le nommé Leemans condamné mort comme
convaincu d'avoir empoisonné sou épouse a été
exposé hier sur la Graud'Place de notre ville. Sa
peiue a été commuée en celle des travaux per
pétuité et de l'exposition sans la flétrissure. Ce
condamné a indigné tout le monde par l'effron
terie el l'arrogance qu'il a montrées jusques sur
l'échafaud où il sifilail et chantait en s'inlerrom-
panl de tems autre qaour adresser la parole
ceux des spectateurs qu'il reconnaissait dans la
foule; ceux-ci 11e semblaient pas en revanche
trop tentés de lier conversation avec lui et n'a
vaient rien de plus pressé que de quitter la place.
Un incident a troublé cette exposition. L'un
des gendarmes chargés d'entourer l'échafaud
était ivre el lançait son cheval sur le peuple qu'il
voulait faire reculer jusques hors de la place.
Déjà il avait renversé un fantassin qui avait
croisé la baïonnette contre luilorsqu'un offi
cier arriva pour faire cesser le désordre. On eut
quelque peiue venir bout du gendarme qui
levadit-on, le sabre contre cet officier. Celui-ci
mit fin au scandale en arranchant lui-même le
cavalier de son cheval et en le faisant remettre
entre les mains de la force armée.
- Une lettre particulière des frontières prus
siennes, insérée dans la Gazette universelle
contient entre les passages suivans: le cabinet
anglais aurait vu avec déplaisir la conduite du
cabinet russe dans la question belge, el chargé
ses ministres Berlin et Vienne, d'insister sur
la prompte ratification du traité du i5 novem
bre, et en cas d'une réponse évasive de déclarer
que le roi d'Angleterre ne se croirait alors plus
tenu de considérer les affaires du continent sous
le même point de vue que jusqu'ici, mais se
regarderait «u contraire délié te toutes les obli
gations contractées avec ces puissances.
On ne sait pas encore positivement l'effet
qu'une pareille déclaration a produit, mais il
paraît certain qu'il a été demandé aux ambas
sadeurs anglais un délai de deux mois, après
lequel la ratification du traité se ferait sans con
ditions aucune ou la conféreuce serait déclarée
dissoute. Cette réponse aurait été transmise
Londres. Le prince Talleyraud se serailexprimé
avec beaucoup d'inquietude sur la conduite
inattendue de l'empereur Nicolas, et n'assisterait
plus la conférence que sous certains rapports.
Du sâ. - Il vient de paraître chez l'impri
meur van de Kerckliove, Gand, une brochure
de 26 pages, intitulée: Sur la mise en état de
siège de la ville de Gandl'arrestation de
M. Stèven et l'arrêté de M. Niellon par H.
Rolin,avocat. Toutes ces mesures sont l'objet de
sévères critiques de la paît du jeune avocat, il
termine eu déclarant qu'il renonce la defense
du sieur Stéveu, dont il s'était chargé aupara
vant.
Cette brochure est accompagnée d'une con
sultation pour le sieur Stéven rédigée pai le
même M. Rolin, approuvée par M. Ballin, et
renforcée par MM" Metdepenuiugen, van Huf-
feî, van Toers-Solvynsde Ryckere, de Pauvv,
van Maldeghem, Minne, van Belle, de Buck, J.
van Toerset Ghelbolf.
- On écrit d'Anvers janvier.
Ce matin, la disparition des brouillards, on
a remarqué que la rade de S'-Marie est de nou
veau reuforcée du bâteau vapeur Surinam
celui qui s'est toujours trouvé l'ancre devant
la ville; il porte un pavillon hollandais au mât
d'artimon; quelques personnes prétendent savoir
que ce bâtiment est commandé pur un contre-
amiral.
Hier, dans l'après-midi, est arrivé un caporal
Suissede naissance, déserteur de la 2me division.
Le bruit a couru en ville que le prince de
Saxe- Weimar a remplacé le général Chassé dans
le commandement de la citadelle d'Anvers.
Celte nouvelle n'a pas le moindre fondement.
- On lit dans le Handelsbladdu 20 janvier,
On nous écrit de La Haye la date d'hiei:
Quelqu'un en général bien informé de ce qui
se passe dans le monde politique, m'assure
que le roi de Prusse cédant aux instances
réitérées de lord Palmersion, et désirant surtout
maintenir la paix, aurait fini par consentir de
ratifier le traité du r5 uovembre, ratification qui
serait déjà par venue Buiowpléni
potentiaire de Pi
dilion expresse;
également avoir
sances. On n'ait
de la Russie que da
France
avec la con-
,tiou devait
autres puis
la leponce
e jours, que
ierie ne laissent
Cchapj>t?'ftijutfeï^i moyen d'amener l'autocrate
1; ou doute cependant qu'elle
ail lieu Sans .conditionsquoique d'autre part
il est positif y/ie S. M. ait manifesté les interir
lions Içtj plps pacifiques; el n'aimerait lieu tant