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JOURNAL D'YPRIÏS,
i4o4.)
MERCREDI, i FEVRIER, i83a.
(XV» Année.)
POLITIQUE, JUDICIAIRE ET NOTARIAL.- ACTES DU GOUVERNEMENT.
L'Abonnement au Journal d'Ypres estpour la
ville et son arrondissementJl. 2-7$, P.-B-, par tri
mestre et 5y?., pour toute la Belgique franc de port
par la poste.
INSERTIONS.
Prise 8 cents par ligne et
toutes celles en dessous de 7
lignes se paient 5o cents.
OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du V au i5 Février, fi heur.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du ir au i5 Février, 6 heures.
BELGIQUE.
Bruxelles28 janvier.
La suspension de la négociation entamée
pour le mariage de notre Roi avec une princesse
française, tient ce qu'il parait des causes
politiques qu'on espère voir cesser avant la fin
du mois. t
- Les officiers, sous-officiers et soldats du
corps de partisans commandé par M. Capiau-
mont ont fait abandon d'un jour de solde en
faveui de la jeune fille blessée jrar la balle d'un
faclionuaire de ce corps, au qui vive duquel
elle n'avait pas répondu Nous devons ajouter
pour la justification complète du factionnaire
que ce malheureux événement a eu lieu 6
heures et demie du matiu nuit complète et
non 7 heures et demie comme l'avait dit un
journal de Liège. La jeune fille dont nous par
lons continue être l'objet de soins empressés.
- Samedi dernier, le curé de Wondelghem
étant dire la mes.se et les fidèles l'endendre,
•il se lit toul-à-couf) dans l'église une effroyable
tumulie, et les voûtes fureut ébranlées, par des
clameurs et des chansons. C'étaient quelques
militaires écroués la veille, qui faisaient leur
sabat, car il faut savoir que cette commune n'a
d'autre prison que la tour de l'église.
- La convention relative aux forteresses con
clue le a3 Londres, entraine la démolition des
fortifications de Mous, Marienbourg et Philip-
peville. Il paraît que la France avait demandé
que les deux dernières places ne fussent pas
démantelées: elle craignait aussi que les autres
puissances ne voulussent continuer se réserver
un droit d'inspection sur les forteresses qui se
ront conservées, mais elles ne se sont entendu
réserver aucun droit cet égard, et la souve
raineté de la Belgique y restera entière et tout-
à-fait indépendante.
- Le Polonais habillé en uniforme turc, qui
a paru Vienne, est le fils du général Mala
chowski, qui fut envoyé jadis Constantinople
pour engager la Porte faire la guerre a la
Russie.
Après la prise de Varsovie, l'ambassadeur
russe Constantinople s'est adressé au séraskier
pour faire sortir promplement de cette capitale
le jeune Malachuwski sous le prétexte qu'il
voulait attentera ses jours. Malachowski, ayant
obtenu secrètement du séraskier un passeport
sous un nom turc, anu d'éviter les pousuites
des agens russes, s'est rendu ensuite Vienne
sous le déguisement ottoman. G. (TxAugsb.
- La police de Gaud est parvenue le 36 ar
rêter sept voleurs qui d' puis quelque tems ex
ploitaient notre ville. On a retrouvés plusieurs
des objets volés.
Du uq - Le bal de la cour a été extrême
ment brillant sir R. Adair, ministre d'Angle
terre ainsi que plusieurs officiers supérieurs
anglais y assistaient.
Le roi était très affecté de la mort du général
Belliard cependant S. M. a ouvert le bal vers
8 heures et demie avec madame la duchesse
d'Aremberg.
- La Belgique vient de perdre un des hom
mes qui lui ont rendu le plus de services et qui
s'était dévoué pour elle dans une foule de cir
constances critiques. -M. le général Belliard est
mort hier trois heures après-midi: il avait ressen
ti dans la matinée une légère indisposition: mais
se croyant mieux plus tard, il déjeuna comme
l'ordinaire et se rendit près du roi A la sortie
du palais vers midi et demiil alla se prome
ner au parc mais se trouvant de nouveau in
disposé-,"*+1 s'as3it sur nn "r'anc et bientôt s'y
sentit défaillir le général se levase traîna avec
effort jusqu'auprès de la grille du Parc, en
face du palais et tomba par terre: on s'empressa
de le relever et de le porter au palais où se trou
vait le docteur Lebeau qui assisté de M. le doc
teur Seutin qu'on avait appelé lui prodigua
mais en vain tous les secours de l'art. Ils attri
buent sa mort une indigestion aggravée par
l'action du froid auquel il avait été trop long
temps exposé dans le Parc et qui a déterminé
une congestion cérébrale.
M. le général Belliard a lutté contre la mort
jusqu'à trois heures; pendant tout ce temps il
n'a articulé que peu de paroles il était âgé de
62 ans.
Cette nouvelle a occasionné dans toute la
ville une tristesse profonde chacun se rappel -
lait les services éminens qu'il avait rendus la
ville d'Anvers et après le désastre de Louvain
on se racontait les circonstances de cette vie glo
rieuse qu'il commença environner d'un si
grand éclat aux pieds des pyramides on se rap-
pellait enfin que sous l'empireil avait com
mandé daps notre pays et qu'il contribua en
1804 a faire cesser l'espèce de terreur dont
quelques magistrats enveloppèrent notre dépar
tement. Les restes de M. le général Belliard ont
été transportés du palais l'hôtel qu'il habitait.
- Le roi accompagné des généraux Chaste-
ler et D'.haue est allé visiter hier l'exposition
au prcfct des indigens il est ensuite parti pour
LaekenT
- Le ministre de l'intérieurinformé que
dans quelques conseils cantonnaux l'on a re
fusé d'exempter du service du ier ban de la
garde civique ceux dont les frères servent comme
ojjicier dans l'armée ou dans le ierban, vient
de faire connaître que le grade qu'a dans l'ar
mée ou dans le 1" ban de la garde civique, le
frère de celui qui réclame l'exemption en vertu
de l'art. 24 10 de la loi du 22 juiu 1831 ne
doit exercer aucune influence sur la décision du
conseil cantonnai qui applique l'exemption
si celui qui la réclame y a d'ailleurs des droits.
- Le ministre des finances vient de prendie
uue décision très-importante, au sujet de l'em
prunt établi par la loi du 31 octobre 1801. Eu
voici les principales dispositions
i° Les bons de l'emprunt délivrer dans les
différentes provinces seront admis partir du
ier février prochain, comme numéraire, en
paiement des contributions directes, douanes et
accises dont l'échéance et l'exigibilité sont pos
térieures au 3o juin i832 dans tous les bu
reaux du royaume indistinctement.
20 Les récépissés primitifs ainsi que les récé
pissés supplémentaires mentionnés l'art. 10
de la loi seront reçuslors de leur présentation
en paiement des mêmes impôts; mais seulemeut
dans les bureaux de leur délivrance.
Il ne sera fait aucune restitution en argent
ou en récépissé quelconque pour l'excédant
qu'un bon ou récipissé pourrait présenter sur
le montant des impôts en acquit desquels on
veut les donner.
Le porteur d'un tel bon ou récépissé aura
la faculté de faire valoir la différence en acquit
d'impôts dûs par d'autres contribuables. S'il
n'use pas de cette faculté le bon ou récépissé
sera réduit de la somme nécessaire pour acquit
ter ou compléter celle dont il est redevable.
4° La rédaction mentionnée l'art, précédent
sera constatée sur la pièce même et l'instant
du paiement de la manière suivante
Réduit a la somme de.
Celte déclaretiou sera signée par l'intéressé
et par le receveur.
- On mande de Vienne
Les dernières nouvelles de Paris sont rassu
rantes, quoique confuses. Les communications
faites ici par l'ambassadeurJËtimga's font con
naître les efforts consu^n^Ç|m$!Wi parisien
pour maintenir la pa 1 rojct du
désarmement géi.éral.|
On écrit de Garni "38 janvier-;
fusii\nii été thés dormit d. r-
•aux-
;uj ou par<iuei tiolif.
iguore par