SAMEDI, 4 FEVRIER, i83a.
18 ï&©¥AClâf 111.
lOUKVAI. D YPRES,
POLITIQUE, JUDICIAIRE ET NOTARIAL.- ACTES DU GOUVERNEMENT.
(N® i4o5.)
(XVm# Année.)
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Du \T au j 5 Février, 6 heures.
BELGIQUE.
Y près 4 .février.
INSTRUCTION PUBLIQUE.
Article 17 de la CONSTITUTION.
La proposition de MM. Seron et de Robaulx.
(Séance du 20 décembre, >83 1), dont le dévelop
pement vient d'avoir lieu (séance du 20 janvier,
832 soulève de nouveau une des questions les
plus vitales. Cette question se rattache, si intime
ment, aux libertés civilespartant l'indépendance
politique, que prétendre l'on sender n'importe
sous quels prétextes, c'est attenter, virtuellement
ou obliquement, h ces libertés cette indépendance:
donc, la Constitution. C'est ce que toute la dialec
tique des honorables représenians n'est point par
venu a pallier. Là, et là uniquement, gît toute la
question c'est, tout a la fois la lettre et l'esprit de
l'article 17, conféré avec les autres articles qui s'y
coordonnent.... Car, certes, ces MM. ne prétendent
point faire surgir, de l'économie des articles mis
eu corrélation entre eux, une antinomie qui puisse
servir de clef de voûte au système dont ils revendi
quent, si véhémentement, l'édification,et de passe
port aux inconstilutionalités dont, selon nous, ils
veulentpar excès d'amour pour les libertés pu
bliques, doter l'une des plus vitales, l'une des plus
constitutives d'entre elles toutes: ^Instruction publi
que.... Du reste nous n'avons poiut la prétention ds
traiter, même superficiellementdans ce peu de mots,
une question de cette portée. D'ailleurs, tout a été
dit et redit, controversé et réfuté: c'est une matière,
ce nous semble, épuisée. Le Courrier Belgecntre
autres, avec ccttq supériorité de logique, avec cette
convaincante impartialité qui lui est propre, a
abordé la question sous toutes ses faces; et, d'après
nous mieux et plus l'évidence que le Journal des
Flandres lui-même le Courrier Belge a résolu le
problême. Il a dénoué le nœud gordien, que d'autres,
qui ne sont pas des Alexandresveulent trancher
violemment. - 11 est inutile d'ajouter: - Que, d'a
vance, il a porté victorieusement la sape et la mine
dans tout* l'édifice qu'à l'aide d'échafaudages assez
hétérogènes (pour n'en pas dire d'avantage), ont
bâti MM. Séron et de Robaulxet leurs adhérens.-
Loin de nous, cependant, d'incriminer les principes,
ou, plutôt, les intentions, des honorables repré
sentai! Nous rendons toute justice leur désinté
ressementleur mérite, leurs talens oratoires
même mais nous n'hésitons point, le proclamer)
où ils se créent, égarés séduits par une idéeJixe\
(eh! qui n'a pas sa monamie?) ils se créent,disons-
nous des fantômes des chimères, ou en présence
de I'Urion, ils ne sont que des pseudo-libéraux....
L'épithète pourra sembler, d'aucuns, mal son
nante, discourtoise; et le reproche, spécieux, in
juste: nous n'en persistons, par moins, dans notre
allégations.... Il nous serait facile, finalement, de
la justifier, et de reste. 11 nous sulfirait d'articuler
les deux discours pour la prise en considération
discours qui, soit dit en passant car nous ne visons
icirentamer une polémique déjà vidée et triom-
phaute), a part les idées, les vues qui dérivent,
ncturellcmentde la Constitution sontplutôt,
assimiler des Jactumstant soit peu en forme
de niénippées et de philippiques qu'à des discours
sages, clairs, lumineux, profonds, et, sur-tout
impartiaux, sur la maiière: I'Instruction publique....
11 est espérer que, comme la presse corrige la
presse, la tribune corrigera la tribune. - Et nous
aussi, nous réclamons, de tous nos vœux, de toute
la puissance de la presse périodique, la Loi sur
l'Instruction publique organique de l'art. 17 delà
Constitution!!!- L. de Woltï.
BruxellesIer J"évritr.
Un arrêté du roi en date du 28 janvier porte
qu'une somme de 23,247 il. sera payée la
commission des secours établie Bruxelles,
titre de remboursememeiit des indemnités de
200 fr. chacune qui ont été payées au moyen
de ses avanceseu vertu de l'ai t. 6 de l'arrêté
du gouvernement provisoire eu date du 6 no
vembre i83o.
Un autre arrêté de la même date fixe le trai
tement annuel des architectes pour la surveil
lance et la direction des travaux des palais bâ-
limens et édifices nationaux.
- La contrebande de soieries et toiles de co
ton des manufactures de CreveldReypdt et
Etbelfeld se fait en giand par les frontières,
et les fraudeurs atteints par nos douaniers dans
toutes leurs manœuvres, ne se découragent pas.
Récemment encore on a fait la découverte au
bureau de Henri Chapelle de huit ballots ren
fermant des mouchoirs de coton, loilinelte etc.,
d'une valeur assez importante cachés sous des
sacs de calamine.
11 est désirer, dans l'intérêt de notre iu-
dusliie que la seule ligne de douanes qui res
tera étab'i la supression de la secoude devant
avoii lieu soit convenablement renforcée vers
la Rru.se pour réprimer, autant que possible
une contrebande de celle nature qui nuirait
considérablement aux manufactures indigènes.
Ce n'est pas dans une branche aussi essentielle
de l'administration et surtout daus les moyens
de répression qu'on doit chercher l'économie.
Journal de Perviers.
- La Gazette universelle rapportesous
la rubrique des bords du Danube le 20 jan
vier qu'il n'y a plus de doute que l'empereur
de Russie a ratifié les 24 articles du traité re
latif aux Pays- Bas et qu'à celle occasion quel
ques autres questions politiques impôt tantes ont
été mises siir le tapis
- Il existe en Prusse des écoles ambulantes.
Ces écoles n'ont pas de local fixe l'instituteur
avec ses élèves et son mobilier classiquepar
court successivement toutes les habitations du
village en telle sorte que la classe se tient tour-
à-tour dans les diverses maisons de l'endroit
Le maître d'école reste ordinairement dans cha
cune d'elles autant de semaines qu'il y a d'en-
fans de la famille instruire, et ily est en même
temps nourri et entretenu.
- On lit dans la Gazette de Leidc
11 est généralement prouvé maintenant que
notre réunion la Belgique était non seule
ment préjudiciable a notre commerce et notre
prospérité mais encore notre grandeur et
notre gloire. Maintenant que nous ne sommes
plus retenus parce lieu incommode notre pays
prend un accroissement de forces et de supé
riorité tant l'intérieur qu'à l'extérieurpro
portionné l'étal de dépéiissement de la mal
heureuse Belgique qui paye chèrement le plai
sir de fouler aux pieds sa propre fortune.
- Toutes les difficultés qu'avaient soulevée la
question grave de la démolition de quelques-unes
de nos forteresses sont applanies, nous a-t-ori
dit depuis quelques jours: cependant jusqu'à
présent on ne nous a pas encore communiqué
la décision souveraine de la conférence, ei le
Moniteur ne nous a pas fait la grâce de nous
révéler officiellement quelles de nos forteresses
seront détruites, quelles pouri ont être conser
vées.
Il parait positif que les fortifications d'Ath
de Mous et de Menin serom renversées mais
quant celles de Philippeville et de Marien-
bourg leur destruction n'est rien moins que
de'cidée il paraît si nous sommes bien infor
més et nous croyons l'être, que la France
voudrait que l'on concervât ces deux forteresses
et que leur démanleliemenl fera l'objet de né
gociations ultérieures entre les cours de France
d'Angleterre et notre souverain.
Du a. - On lit dans le Journal de Louvain
La mon vient d'enlever un vétéran de la
gloire française, le général Belliard est décédé
ie 28 de ce mois.
Les services nombreux que ce brave a rendu
la cause nationale doivent lui assurei la re
connaissance et l'estime des Belges: les habitans
de Louvain surtout sontappelés payer un
large tiibul de gratitiid^^Rmgeux guerrier
qui a ptéservé leur vi^l&t.s-^JûM^rsd'uu bom
bardement. fiV- t\
j 1
nçonst avec plaisir (jav'une sous-
en oçêmomem poupla célébra-
funebre pour ^réposde i'ame
rai j et nous concevons l'espoir
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