«que <ce meserarpasile -setti acte que cotre ville
•consacrera la mémoire «de celui qu'elle peut
nommer son sauveur.
<C zst un monumertt que Jbauvain doit au
général .BelUard
La liste pour le service du général Belliard
est déposé chez le sieur Cordetuans.
- .Nos lecteurs ont pu voir par la Revue
quotidienne de la presse parisienne jusqu'à
•quel point est portée en Fraoce l'aunnosite des
partis. Les journaux des départeraeus se dessi
nent leur tour sous les formes les plus tran
chées.
Le Précurseur de Lyon, feuille du mouve
ment malgré quelques oseillalions s'élève
avec la plus grandeforce contre la jurisprudence
adoptée par les parquets envers la presse, Nous
ne Citerons que les deux ou trois lignes qui
terminent son principal article: La presse
ira aussi loin que le ministère le voudra
l.a presse peut succombermais en suc-
combant elle entraînera le trône uans sa
-chiite. Le Dauphinois le Journal de
Rouenle Patriote de Toulouseles Cour
riers de Lorraine, les journaux allemands d'Al
sace, les Sentinelles etc. se prononcent daus le
même sens.
- Il paraît que l'état sanitaire de l'armée est
loin d'être satisfaisant. On évalue un cinq
uième de l'effectif le nombre des malades Quel
que exagérée que paraisse cette évaluation, il
n en est pas moins vrai que la quantité des mi
litaires dans les hôpitaux et les ambulances est
considérable. Journal du Commerce.
- Une lettre de Rome reçue ce matin par un
ecclésiastique de notre ville annonce la paci
fication entière des légations.
La même lettre assure que M. Sterckx sera
préconisé dans les dix premiers jours de février
comme archevêque de Matines.
- On écrit de liège i«r février
Le 38 janvièr, 5 heures du matiu un in
cendie s'est manifesté une ferme appartenant
M. de Liedekerke commune de Horion-llo-
zémont. Toute la ferme a été consumée on n'a
pas encore pu évaluer les perles; d'api es Us
ieuseignemens obtenus, il paraîtrait que cet
incendie a été causé par la malveillance.
- On lit dans les journaux anglais du 3o J'
M. Dedel, premier secrétaire de l'ambas
sade hollandaise est arrivé samedi soii de La
Ilaye, avec des dépêches pour les plénijionteu-
liaires hollandais MM. de Falck ei van Zu^'eu
van Nyevelt. M. Dedel est venu de FU ssiugue
bord du bateau vapeur le Curaçao qui
avait été mis sa disposition par suite de l'im
portance des dépêches. Le coulenu n'en a pas
encore transpiré officiellement, mais nous avons
de fortes raisoos de croire qne le roi des Pays-
Bas est déterminé laisser la question belge
entièrement la décision dcsétais-gei.eiuux, tle
sorte qu'il n'y a pas lieu d'espérer qu'il aOherera
au traité de la confermice.^
M. Dedel est en outre portuir d'une réponse
la note de la conférence, en'"tMledu 4 janvier.
Elle sera probablement présentée a lord Pal-
merston, dans un jour ou deux et l'arrivée
des journaux hollandais nous pourrons la
publier.
Les dernières nouvelles de Bruxelles annon
cent que le Roi Léopold a expiimé sa détermi
nation de s'attacher la France, dans le cas où
l'Autriche et la Russie refuseraient de ratifier le
a
-traité et oit l'Angleterre s'abstiendrait de lui
accorder les secours qu'elle s était chargée de
lui donner quand il a accepté la couronne.
FRANCE.
Paris r 5o janvier.
On nous écrit de Brest36 janvier
Cette nuit le port de Brest a été le théâtre
d'un événement désastreux.
A 8 heures et demie le feu a paru au milieu
de la salle d'armes dans l'edifice bâti sous
Louis VIII. La partie voisine de la haute che-
miuée a été a ce qu'on assure, le point de dé
part. Les formalités de l'ouvertune des grilles
ont ralenti les premiers secours mais la géné
rale a battu etcomme par enchantement
les bras se sont offert. Une surveillance sévère
a aussitôt été exercée sur le bagne qui n'a pas
bougé.
Jusqu'à onze heures et demie l'arsenal tout
entier a été menacé de destruction. Le vaisseau
le Diadème a été remorqué par un de nos ba
taillons jusque hors de portée vers la corderie.
A minuitle pignon nord de la charronnerie
a repoussée toute crainte de ce côté. La multi
plicité d«s secours le jeu de toutes les pom
pes les terres jetées des rampes supéiieures ont
concentré le feu contre les gros murs de la clou-
teiie et le rocher.
Heureusement le temps était calme: une brise
sud-ouest aurait coûté bien cher notre France.
La leutcur du mouvement du Diadème a fait
reconnaître l'impossibilité de conduire en rade
les autres vaisseaux qu'il eût fallu saborder.
A qnalre heures les flammes ne déjiassaient
plus I édifice en combustion mais le déblai est
encore fort dillicile. Voilà pour les pertes en
matériel de bâtisses. On ajipreridra plus tard
combien d'armes sont détruites. Le cœur sai-
gue en y pensant
Un ollicier d'artillerie de marine a péri
dans le déplacement du vaisseau. Il y a sans
doute encore d'autres victimes.
L'amiral Roussin s'est montré comme dans
un combat de mer, ordonnant avec résolution
et propos. M. Petot l'a vivement secondé. Le
généial Jauiti a fait jireuve d'une grande pré
sence d'esprit.
- Des nouvelles de la Syrie annoncent que
l'armée égyptienne ayant voulu tenter une at
taque contre Saint-Jean d'Acre a éjirouvé une
pei le considérable. 11 est en outreévident qu'Ab
dallah Pacha est loin d'être d'accord avec le
vice-roi d'Egypte, comme 011 l'avait d'abord
alfirmé.
- Un voyageur arrivé de Genève, assure
que le timbre des journaux sera bientôt aboli
dans ce canton.
A son départ on y parlait beaucoup d'une
nouvelle émeute qui aurait éclatée dans une ville
voisine de Chambéry.
- Oui lit dans le Temps. Ce soir, la nouvelle
du retrait du bill sur la réforme s'est confirmée.
Ce bill aurait été dit-on retiré dans la nuit
du samedi au dimanche. Un courrier extraor
dinaire eu aurait porté la nouvelle Calais et
Je télégraphe l'aurait transmise au ministre fran
çais. La dépêche serait arrivée hier quatre
heures du soir.
- Le même journal rapporte une nouvelle
non moins extraordinaire que la précédente:
Ou dit que de Berliu où il doit aller daus
très-peu de temps l'empereur Nicolas se pro
pose de venir Paris le maréchal Paskcwascjj
doit accompagner l'empereur.
- Les affaires de Belgique sont l'occasion
d'une nouvelle crise pour nous. Ces attaques de
fièvre politique sont intermittentes. Habitué
être sobre de réflexions, je me bornerai con
stater les faits et les opinions qui se partagent
aujourd'hui notre cité Parisieune. Le général
Belliard est sincèrement regretté comme homme;
mais sa mort est un fait qui ne jiourrail avoir
quelque gravité que si la Belgique était plus
éloignée de nos frontières.
Malgré la mauvaise humeur législative qui
risque de renverser le cabinet de lord Grey
un fait qui a passé presqne inaperçu rassure
ceux qui espèrent dans la continuation de la
paix c'est qu'à Londres une sous-conférence
se tient dans l'hôtel de uolre ambassadeur qui,
si nous sommes bien iuformés, est ainsi maître
de la conférence, comme autrefois il fut maître
du congrès de Vienne.
- La Gazette de Milan publie les nouvel
les, sous la date de Modèue, le 31 janvier;elle
s'exprime en ces termes:
Des nouvelles officielles; datées d'Augusla
le 30 du courent, portent que le colonel Zam-
bonicommandant une colonne des troupes de
S. S., a attaqué hier malin les révolutionnaires
près Basiia,el les ayant misen fuite, a forcé le
passage sur Pritnaro.
Douze blessés, parmi lesquels se trouve le
chef des rebelles, a3 prisonniers, et nombre
d'armes prises ont été le résultat de cette action,
qui prouve l'excellent esprit et la valeur dont
les troupes pontificales sont animées.
-On écrit de Londres, sous la date du 28
janvier: que
Le 3r verra échanger les ratifications du
traité du i5 novembre entre les plénipotentiai
res de la France de l'Angleterre et du Roi des
Belges. Si les ratifications ne sont pas échangées
également, sous la même date, par les irois au
tres puissances, on ne doit pas en conclure
qu'elles se sépareront de l'Angleterre et de la
Fiance. Ori ne saurait donc, sous aucuneespèce
de rapjiori, considérer le délai qui peut être
apjiorte dans les derniers échanges comme un
refus de ratifier, et l'on a même sujet de croire,
que ce délai sera explique de manière ne lais
ser aucun doute sur la volonté de l'abréger
Quant aux idées belliqueuses que certaines
personnes se plaisent a rattacher au retard des
dernieres ratifications on peut leur opposer
avec sécurité la certitude qu'il n'existe aucun
motif de collision entre les puissances. Indéjien-
dammeul des assurances que les cabinets se sont
données, la confiances publique doit reposer sur
des faits matériels, évidens pour tout le moude.
Déjà une partie des troupes russes reflue de
la Pologne dans l'intérieur de l'empire. En Au
triche, des chevaux de remonte extraordinaire
et des approvisionuemens de tout genre sont
mis en vente. Des dislocations de corps se sont
opérées en Prusse, et l'on sait que tous les am«-
bassadeurs étrangers Paris ont reçu de leurs
gouvernemens des pouvoirs spéciaux pour
s'occuper du désarmement généraldès que les
ratifications du traité du i5 novembre seront
échangées. La sollicitude des cabinets égale
ment éveillée par les affaires d'Italie, s'applique
d'un commun accord ce que les avantages
promis aux peuples des légations soient accor-