(.3> déterminer le mode d'existance de la Belgique eten cette occasion elle dit qu'a ladite épo que cette obligation était fondée sur un traité formel et qn'on ne pensait pas alors d'obtenir l'avenir celte existence au piix de l'indépen dance de la Hollande de ses finances du libre usage de ses canaux et de son territoireet de la propriété patrimoniale de la maison de Nas sau ou de ceux équivalents. Elle mentionne les réserves faites par le roi des Pays-Bas dans la piece A jointe au protocole numéro 12 dans laquelle Sa Majesté déclare qu'elle ne renonce la souveraineté de la Belgique que pour d'équitables équivalens. Elle cite quelques er reurs dans la dernière note de la conférence où il est question de messages royaux adressés aux états-généraux messages qui n'ont jamais existé, et après quelques autres détailselle déclare que la base des négociations actuelles étant principalement la séparation de la Hol lande et de la Belgique, la question se borne savoir si les intérêts de la Hollande doivent être sacrifiés cette séparationet si ce qu'on exige de la Hollande doit être considéré comme un sacrifice de ses intérêts. Plus bas il est dit dans celte note que la cour de La Haye adhère tou jours aux principes énoncés dans le 12* proto cole et qu'elle est encore prêle les convertir eu traité qui conduirait l'acceptation des 24 articles avec l'annexe A audit protocole. Après plusieurs dévéloppemens des disposi tions du protocole n° 12 la réponse entame la question du grand-duché de Luxembourg et déclare que relativemeut un échange, le roi le grand-duc doit la confédération germa nique, a l'indépendance de ses membres et aux habitants du Grand-Duché de réserver lui seulcomme souverain territorial, toute négo ciation relative un échange, les progrès des négociations de Londres n'ayant pas encore mis S. M. a même de demander la diète germani que son consentement un pareil échangé. 11 est aussi donné quelques renseignemens sur les communications qui ont eu lieu entre la cour de La Haye et la diètë concernant cette affaire. Pour ce qui est du partage du Luxembourg la note soutient que les 24 articles n'assignent pas même la Hollande son ancien territoire et que dans ce partage le Luxembourg ne devait intervenir aucunement formant tel qu'il est un état tout-a-fait séparé de la Hollande. Ensuite on dit que, pour ce qui regarde les arrangt-mens leriitoraux les plénipotentiaires ont démontré qu'il existe une différence ties- essentielle ou préjudice de la Hollande entre les 24 articles et l'aunexe A laquelle garantit en outre S. M. la possession du grand-duché de Luxembourg et que dans l'état actuel de la né gociation le consentement de la confédération germanique l'échange d'une partie du Luxem bourg serait incompatible avec les institutions fondamentales de la confédération et que d'a près les 24 articles la Hollande n'obtiendrait pas de territoire en compensation de ses droits sur les districts qui feraient partie de la Belgique. Quant l'art, g des 24 articles de la confé rence qui traite delà navigation des rivières, eaux canaux etc.la réponse établit que ces stipulations sont diamétralement opposées aux droits territoriaux et a la souveraineté de tout état et que pas un seul exempt ni même un petit nombre de conventions de cette nature 11 eut jamaisdu altérer le principe de droits con- ventionels. La question de la libre navigation est longuement développée et la réponse cite de nouveau l'annexe A comme gardant le si lence sur la navigation des eaux intermédiaires entre l'Escaut et le Bhin. Passant la question de la dette commune la réponse dit que les calculs selon lesquels la conférence a fixé la part de la Belgique une rente de8 millons de florins, sont beaucoup au- dessous des calculs remis par le gouvernement des Pays-Bas mais que celui-ci avait cepen dant adopté le montant établi par la conférence, condition que cette rente fut capitalisée sous la garantie des cinq puissances d'après le cours officiel de la dette des Pays-Bas au mois de juillet i83o. La réponce se termine ainsi «c Mus par le désir très sincère d'arriver une prompte con clusion, les soussignés auront l'honneur de pré senter LL. EExc. un projet qui pourrait être converti en traité entre le roi et les cinq puis sances. Ils se flattent que ce projet tendant concilier autant que possible les désirs et les intérêts de tous obtiendra l'assentiment de LL. EExc. La conclusion de ce traité conso lidera le maintien de la paix générale et mal gré les sacrifices qu'il causera la Hollande, l'empressement du roi pour coopérer aux vues de ses augustes alliés et voir tarir une source de discordes prévaudera sur les motifs qui le dissuadent de le signer. Les soussignés sont piêts a donner la conférence, relativement audit projet et l'es prit dans lequel il a été conçu, tous les rensei gnemens qui pourraient être jugés nécessaires; ils saisissent etc. FRANCE. Paris2 février. La Belgiqne est désormais en mesure de se défendre et de prendre, si le fautsa revanche. Grâce l'activité de M. de Brouckereau cou- cours d'un assez grand nombre d'officiers fian çais qui remplissent les cadres, et l'heureuse et habile coopération du général Belliard, dont les conseils et l'expérience ont été éminem ment utiles, l'armée est maintenant parfaite ment organisée. Elle se compose, d'après des documens que nous devons croire positif, de 65,ooo hommes d'infanterie, de 6,000 hommes de cavalerie très-bien montés, et de 20,000 hommes de garde civique. Quant l'artillerie, elle compte cent pièces attelées, parfaitement servies. En cas d'attaque de la part de la Hol lande, telles sont les forces de la Belgique, avec la France pour ai rière garde. Constitutionnel - Nous aimons beaucoup, quand nous en avons connaissance, a lé vêler le bien qui se fait sans bruit. Nous sommes heureux de faire connaître aujourd'hui nos lecteurs, un éta blissement de charité que vient de former le roi des Français, et dont aucun journal n'a parlé encore; c'est un hôpital qui a été fondé sous le nom modeste d'infirmeriedans l'ancien hôtel de pages de Chai les X, rue du Faubourg St.- Honoré. Cet hôpital, situé dans un local ma gnifique et bien aéré, renferme 3o lits pour de pauvres malades, et a pour médecin le docteur Paris, gendre du docteur Marc H est souvent le but des promeuades d'uue auguste bienfai trice. (IcJem.) - Les nouvelles de Porto, qui sont du 18 janvier, parlent d'uue levée en masse ordonne'e par don Miguel; les partisans de ce dernier as surent que le décret a été reçu avec enthou siasme; que les prêtres joignent l'exemple leurs exhortations et qu'ils prennent les armes. Tous les individus qui ont des armes doivent le déclarer au gouvernement. - Le roi a accordé, sur la caisse de son do maine privé, une somme extraordinaire de cent- quarante mille francs pour former des ate liers de charité dans les inspections forestières et y occuper pendant l'hiver la classe ouvrière. - Quelques journaux ont annoncé la mort du célèbre amiral lord Cochrane. C'est une erreur: c'est sir Alexandre Cochranequi vicntde mour ir Paris. - L'onnouscommuuiqueune lettredeVienne, écrite par une personne qui a eu dernièrement des rapports directs avec le Iris de l'empereur Napoléon. Le jeune prince avait paru affligé du bruit qu'on venait de répandre sur sou prétendu ma riage avec une fiile de l'archiduc Charles: Ce bruitdisait il, dont la source ne lui était pas inconnuen'avait pu prendre naissance eu Allemagne. Il n'avait qu'à se louer, avait-il ajouté, de la sollicitude, toute paternelle, dont l'archiduc Charles lui avait donné tant de preuves, eu ci prenant le soiu de diriger lui-même ses études niilùaires. 11 avait mis d'autant plus de prix recevoir ses leçons, que l'empereur Napo- léotisou pére, qui s'y connaissaitregardait a l'archiduc comme un des plus grands capi- laines de l'époque. La reconnaissance lui fesait donc un devoir de témoigner de l'attachement a toute la fa ce mille de son grand oncle maternel. Il rendait une entière justice aux aimables qualités de sa fille aiuée, la jeune piiucesse Marie-Theresc- Isabelle, âgée de i5 ans et demi, qu'il aimait comme une sœur, etc. Mais, daus le couis de cette conversation, il répéta plusieurs reprises qu'tl était Fran ce çais, qu'il rie l'oublierait jamais, et qu'il n'e- pouserait qu'une Française - Ou lit dans le Temps de ce matin l'article suivanl: cc Depuis trois jours, il n'est sorte de chu- chotemens d'émeutes et de conspiration qu'on ue fasse circuler; chaque soir c'est pour le len demain. Avant-hier un armurier renommé a cru devoir meuie en sûreté ses armes de prix, crainte des républicains; hier les postes ont été doublés, crainte des carlistes, ce soir chez le roion est vetiu donner l'alarme et diie que les conspirateurs approchaient:c'étaient sans doute des couspiiateuis de coalition, et les gatdes municipaux de monter cheval pour reVtnir bientôt après rapporter qu'ils n'ont liouvé personne. On sait jusqu'au nombre des conju rés, jusqu'aux noms de ceux qui distribuent l'argent. Ce que nous -«avons, nous, c'est que les amis imprudeus et nialadroiis sont parfois bien dungeieux et que ces petites polices et contre-polices, dont les mai œuvres nous ont été révélées l'occasion de quelques pro cès récens, ne peuvent que déconsidéi et le pou voir et fiiie naîtr e des embarras réels foi ce de s'occuper de dangers imaginaires. Malgré Cri article du Temps dans la soiiée, lautoiilé était sur la iiacr dans la journée d'hierdes mandats d'amener avaient été

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 3