(N° i4io.) MERCREDI, 22 FEVRIER, i83i. XV»* Àotirfe. âf JOURNAL DYPRES, POLITIQUE, JUDICIAIRE ET NOTARIAL. ACTES DU GOUVERNEMENT. L'abonnement au Journal d'Ypres estpour la pille et son arrondissementJl. 2-75, P.-B., par tri mestre et 3Jl., pour toute la BelgiqueJranc de port, par la poste. INSERTIONS. Prise 8 cents par ligne et toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES DE LA TILLE. Du 16 au 2Q Février, àftheur. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 16 au 2g Février, 6 1/2 heures BELGIQUE. Bruxelles 18 J~ivrier. P. S. Ce malin la haute cour militaire a dé claré nul et de nul efF t le jugement rendu par le conseil de guerre temporaire de Gandor donne la mise en liberté immédiate du sieur Slé- veu, et lui a donné acte de ses reserves en dom mages intérêts. - La légion étrangère partira le 20 de ce mois d Alh pour Bruges, logera le même jour Gramnionl ei le lendemain Audeuaerde. - Le major Capiaumont avec ses partisans est toujours dans le Limbourg; jamais la surveil lance exercée dans cette province frontière, n'a été ni si active, ni si régulière, nonobstant le petit nombre des soldats employés. Les commu nications enlie Maestricht, Bindhoven, Bois- le-Dticetc., sont maintenant entièrement iu- terceplées, au grand désappointement des Hol landais. Le tt de ce mois, les pailisans ont encore saisi plusieurs voitnresqui transportaient la froniiere des elïels d'habillement neufs et confectionnés Maesirichl pour la troupe de ligne, notamment des uniformes complets et fort riches pour des officiers de divers grades. On se rappelle que dans le courant du mois dernier, ilsavaient arrêté un convoi devivres et munitions qui allait entrer dans Maestiiclit, aiusi qu'une voiture contenant du numéiaire pour la solde de la garnison. Notre gouvernement mal propos effrayé par la conduite du général Dibbets qui contre le droit des gens, avait mis le séquestre sur les biens de MM. Hennequinet Slevens, l'un gouverneur civil et l'autre gouverneur militaire du Limbourg, a rendu les objets saisis. Espé rons qu'il en agira autrement dans cette circon stance. - On écrit de Valenciennes, 18 février: On assure qu'à compter du ttr mars, toutes les administrations militaires de l'armée du Nord seront congédiées. Néanmoins les divisions et les brigades de l'armée resteront formées même les régimens qui les composent reçoivent des com- plémensen hommes et en chevaux. l'Echo de la Frontière. - On écrit de Bois-le-Duc, le 12 février: LL. A A. RR. le prince d Orange et Frédé ric des Pays-Bas ont assisté dernièrement, dans notre ville, un bal où ont figuré plusieuis da mes dans le nouveau costume national. )j Journal de La Haye. - M le général Belliard est mort sans laisser de fortune: il employait ce qu'il ne dépensait pas de son traitement a accorder des secours aux anciens militaires qui se trouvaient dans le be soin, même bon nombre d'officiers des corps fiancs que notre gouvernement a licenciés. Sa niece, Mme Gentil, a dû prendre la diligence pour retourner Paris sa fortune ne lui per mettant pas d'employer un moyen de voyage plus commode. Nous croyous que ces seuls faits parlent plus haut que tous les panégyriques eu faveur du noble caractère du général Belliard. Courrier Belge. - On nous écrit de La Haie que le gouver nement prête l'oreille au sentiment exprimé par beaucoup de membres des états-généraux il s'agit de la convenance de rétablir le droit de mouture de très encieune date en usage chez nous il avait été sacrifié la répugnance des Belges. On s'attend voir bientôt mettre en dé libération le projet d'un nouveau tarif. s4lgem. Handels-Blad. - Une lettre d'Amsterdam fait mention que le roi de Hollande accompagnera ses denx fils pour passer en revue le corps d'armée de 20000 hommes qui se réunit près de Ryen dans le Brabanl septentrional. Du jp. - Un courrier du cabinet anglais a passé hier midi par cette ville; il venait de Pé- tersbourg avecdesdépéches pour son gouverne ment et il a annoncé qu'avant son départ le bruit courait dans cette capitale que le comte Orloff était parti avec la ratification des 24 ar ticles par l'empereur. Il a aussi rencontré a son retour grand nombre de troupes russes qui ré trogradait pour l'intérieur ainsi que la land- wher prussienne qui vient d'être licenciée. L'arrêt de mort par les armes, prononcé contre le sieur Patroons, pour insubordination et voies de fait envers son supérieur en grade, vient d'être confirmé par la haute-cour militaire. - On dit qu'une note diplomatique aurait été remise notre ministre de l'intérieur pour lui faiie connaître que le prolongement du canal de Roubaix la fronttêie demande que les deux gouvernemens s'entendent ainsi que pour au toriser la confection du canal d'Espierie en Belgique. Du s o - On mande de Louvain, 18 février: La police a arrêté hier en cette ville un in dividu porteur d'un grand nombre de billets d'empruntau moment qu'il voulait les échan ger contre des obligations chez M. le receveur de contributions; les sommes portées primitive* ment dans ces billets, étaient évidemme nt chanï' gées et remplacées par d'autres beaucoup plu?- elevées. Le public doit se tenir en garde contre ce genre d'escroquerie, qui pourrait porter au pré judice notable soit aux acheteurs imprudei i soit au trésor public. -Avant-hier, un domestique anglais dans nne maison de la rue Ducale étant descendu la cave pour chercher de la bière était peine entré dans la chambre qu'il tomba mort subite ment. On doit procéder l'autopsie du cadavre. - Le i3 de ce mois on a retiré de la rivière des Deux Nèthesà Duflel, province d'Anvers, un cadavre que l'on présume être celui de Lau' rent Aerts, berger Lierre qui avait disparu depuis le 26 décembre dernier. On croit qu'il sera tombé dans l'eau dans un état d'ivresse. - On lit dans le Journal des Flandres Gand 19 février Un détachement du 6e régiment de ligne a iraversé hier la ville allant rejoindre son batail lon Malines. Une quantité assez considérable de poudre a été déchargée avant-hier la citadelle. Hier après-midi dans la rue de Navets, une fille de 4 ans s'approchant trop du poêle le feu prit ses vétemens et la bi Ci la d'uue manière telle qu'elle eu est morte onze heures du soir. Sans le prompt secours des voisins qui enfon cèrent la porte dans l'absence des parensun secoud etifaulqui se trouvait au berceau au rait subi le même sortet la maison aurait coui u risque de devenir la proie des flammes. - Le tambour de la garde nationale de Vil leneuve Sur-Aube vient de mourir. On a inscrit sur sa tombe: Ci-git Paul Morin qui a usé sa peau d'âue au service de ce village. Journal de la Côte-d' Or. Du si. - La garde-civique mobile s'est ren due ce matin dans les vastes plaines de Mon- Ploisir pour y faire les grandes manœuvres et l'exercice feu. - Cette nuit le sieui F. Bayant diverse» reprises profeié le cri de vive le prince d'O- range sur fa Graud'Place, a été poui suivi p<r la police laquelle il est parvenu échapper mais sou père et son fière, après avoir opposés une vive ré.sistauce au commissaire de polie-:, ont été conduits la permanence et de là l'Araigo. - La commission saoyé^eH au gnu- yéi.n imeuNPeuV' ye' trois hommes'}^ 1 art 4 - .\r y obier ver les sym; tomes du .çholéretnmor&uset etudjp4e/> remèjivi les plus .efficaces poijrjbombaifee c.eite n aladi/ ce que le^éOt^i^^lonel Bou- u personnel, et ii, deBassompierie

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 1