ILI.IlOtAfilt I jnurv\i d ypres, MERCREDIn 1002. POLITIQUE, JUDICIAIRE ET NOTARIAL. - ACTES DU GOUVERNEMENT. (N° i414.) MiCO iu alltj V Vie a V n un L'Abonnement au Journal d'Yïres estpour la ville et son arrondissementJl. 2-75, P.-B., par tri mestre et 5/1., pour toute la Belgiquefranc de port, par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne y et toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du j au 16 Mars, 5 172 heur. TERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 16 Mars7 heures BELGIQUE. Ypres, 7 mars. !R!i?&lS&ltQSl3 SUR LES RÉFLEXIONS D'us Campagnard solitaire. (£j=» Nous fîmes, dans le temps ("Propagateur n° iSgt)), quelques observations sur les Réflexions d'un Campagnard solitaire insérés au n° 1,402 de ce Journal. Ces observations portaient, en général, sur la question, autrefois tant controversée, mais quiaujourd'huin'en est plus une, de la politique russe, et sur l'imminence d« l'envahissement du Midi par le Nord. Ramènent le prétendu colosse ses proportions réelles, nous établîmes, d'après tant d'autres publicistesl'impossibilitémorale, phy sique, et politique, de la réalisatiou du soi-disant système de l'autocratisme tartaro-moscovite. Enfin, nous émîmes quelques réflexions, topographiques et constitutionnelles, sur la race slave, et, par une brusque transition, que comporte assez la polémique des journauxsur les électionset sur l'Avenir. Toutefois, nous nous empressâmes et nous nous en faisons encore, présent, comme alors, un devoir; nous nous empressâmes de rendre justice aux vues, aux connaissances, au talent même, du Campagnard solitaire. -U se présente, de nouveau dans la lice, arborant ses couleurs favorites (le paradoxe), et proclamant des principes d'économie politique, de droits constitutionnels, de bien-être généralque les économistes mêmes les plus renommésetde plus, formant l'immense majorité, (1) ont combat tus réfutés; etpour nous servir du style, verbeux et véhément, du Campagnard solitaire, pulvérisés faudroyés, sous le feu roulant de la logique, de l'ex périence, de l'enseignement de l'histoire de tous les temps, et de tous les peuples. - Ce n'est pas, cepen dant que le Campagnard solitaire ne se range, par fois, du bord de cette logique, de cette expérience, de cet enseignement historiquedont nous venons de parler mais, en ceci, le mérite, au moins in trinsèque, de l'originalité n'existant plusl'écrivain ne fait plus, nous est avis, que résumer ou délayer, plus ou moins heureusementce qui a été dit satiété, avant lui. Tels sont, par exemple, les g 1 3, 5, etc., de ses Réflexions. (Nous y renvoyons nos Lecteurs, pour ne pas tomber dans des répétitions, ni faire des doubles-emplois.) - La penséele prin cipe qui semble dominer tout l'article en question c'est que d'une part la grande population n'est pas la vraie richesse, et, partant, la vraie force des nations, mais, est, bien plutôt, le déplorable le terrible générateur du hideux paupérisme: donc, le vulnéraire, le catholicon de la science hermétique des gouvernans, des législateurs, est de paralyser, d'arrêter cette exubérance, ce luxe, menaçant, en vahisseur de population - etde l'autre part, que les peuples, les plus civilisés, les plus constitution nels même, ne sont, point encore, assez mûrs, pour passer delà théorie, a la pratique du principe fon damental (qui résume tous les autres, défini dans cette formule: - Liberté en toutet pour tous De (l) Leibuiti, Motcsquieu, Uecearien, Filaugier,J Reu- tliam Say PenoHuralorl, de tierauilo, Sellou etc et celte epoquede Foufrède et autres. là, l'ajournement indéfini du vote général qui fieut-êtren'est qu'une brillante utopie); de là, es récipés, les préservatifs que prescritdans cette hypothèse, si éventuelle, d'ailleurs, le Campagnard solitaire, contre l'actioncontagieuse, délétère des castes qu'il ne signale pas nominalementmais qu'il n'est que trop facile de reconnaître, aux alarmes la terreur panique qu'elles occasionnent au solitaire Campagnard.... Ici, peut-être, malgré toute l'adresse d'une réticence parlementaire l'encyclopédique Campagnard laissse apercevoir, comme on dit, le petit bout d'oreille, le défaut de la cuirasse; en d'autres termes: - l'opportunité, la nécessité, sinon de l'exclusionau moins de la restrictionde cer taines classes dans l'exercice de leurs droits con stitutionnels (comme citoyens)ou départie d'iceux.... Mais, selon nous, ici, pas plus que dans son système, sur la population, le Campagnard solitaire ne con vertira, sa foi économico-politique, qu'une très- minime fraction de la grande individualité nationale des peuples: encore, selon nous, son prosélytisme ne portera-t-il que sur les symbolistes, patens ou oc cultes, des mots sacramentels: - Ote-toi de là! que je m'y mette. - Etcertesnos chambresdans leur sagesse, et, sur-toutdans leur patriotisme, ne re culeront point, devant dr» anathêmes aussi formi dables qu'une accusation d'exitation d'encourage ment au paupérisme.... Liberté, qui est la Justice, la Raison, et la Vérité, formulés en lois, s'écroulent tous les sophismes, toutes les déclamations du monde. L. de Wolpf. Bruxelles2 Mars Le bruit est généralement répandu que M. le général De Bryas remplace M. le général N'iel- lon dans le commandement de l'armée des deux Flandies (1). - On écrit d'Anvers 1." mars: Trois déserteurs de la 1 ae division hollan daise venant des environs de Turnhoulsont arrivés ce matin en ville avec armes et bagages. - On écrit de La Haye 19 février La mission du comte Or lofl'continue de se montrer très-pacifique et l'on a tout lieu de croire la franchise de ses démarches auprès du roi Guillaume pour l'amener l'acceptati on des 34 articles. Nous devons ajouter que la source d'où ces détails nous sont transmis mérite toute confiance. Du 3. - Avant-hier, vers trois heures de relevée, le domestique de M. Delacroix, négo ciant, rue de l'Empereur, a arrêté un individu, Allemand de nation, qui s'était introduit dans la salle manger sans être aperçu, et était occupé voler l'argenterie qui se trouvait daus uu buffet. Il a été conduit a l sfmigo. - On écrit de Gand 2 mars (1) Nous espérons que cette nouvelle doniré le Journal orangiste de Gand est denuée d fondement. Trente-huit caisses de fusils sont arrivées hier ici par un bateau de Bruxelles, en destina tion pour Touruay. Treize caisses de fusils ont été expédiées de notre ville pour la g3rde civique d'Assenede. Le déficit de la caisse du nommé Douchez exreceveur des contributions Oostacker, est porté 1,800 fr. d'après les déclarations faites par sa femme, qui u'a point encore quitté la commune. -On écrit de Bruges, i«r mars: Quelques délachemens des gardes civiques de Bruxelles, de Gand et d'Ypres en garnison Ostende, Nieuport et Maldeghem arriveront aujourd'hui en celle ville. Ces détacbemens se ront composés des hommes qui ont atteint l'âge de 3 1 ans et cessent de faire partie du ir' ban. Les gardes ci\ iques liégeois en garnison en cette ville et Westcapeile et qui sont daus le même cas, partiront également pour Liège. - On écrit de Pétershonrg, 18 février: S. M. a pris plusieurs dispositions relatives a la réunion des ordres polonais ceux de Russie. Du i. - Au delà de deux mille familles in digentes de cette ville reçoivent des secours hebdomadaires de la part du roi. - Est-il vrai qu'on nomme journellement de nouveaux employés sans songer aux fonc tionnaires qui sont encore en disponibilité? Est-il vrai que le paiement du traitement d'attente dû aux fonctionnaires iriaciifs est arriéré depuis cinq mois - Un arrêté royal du 33 février règle d'après le tirage au sortl'ordre dans lequel les bataillons du ter ban de la garde civique, se ront en cas de besoinappellés l'activité de service sauf le cas de circonstances uigentes où l'on pourra s'écarter de la proportion du nombre des gardes entre les piovinces et de l'ordre des numéros du tirage au sort. - On écrit d'Anvers 3 mars Quatre des trois canonnières placées du côté de la T été de Flandres seN«pnt mises au large depuis hier l'après dîner éljks sont mouillées prés de la citadelle il en reste (encore sept près de la digue. I Une allège chargée de trompes et une autre avec des poutres smu arrivées la Tète-de- Flandres. Le bœuf gras a été promené dans les 1 uns de celle ville. Les orangistes prétendent qu'il eiait ros sons le gouvernement de Guillaume, prouve que tout se ressent de notre évolution. Phare. iheprit de Chatleroy, 3 mais»

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 1