43. CoMMUflE DE WaIINÊTOM.
que colon indigo sucre, cafe etc. se ter
mine a i n 3 i
Choléra. Très recherché des médecins sa-
lariés par les commissions sanitaires et si
rare sur notre place quemalgré leur em-
pressement en découvrir, ils ne peuveDt
rencontrer que deux ou trois malades par
cc jour entr'eux tous, sur une population de
a 1,600,000 personnes, qui n'est d'ailleurs pas
c renommée pour sa sobriété.
Echo de Rouen.
- On lit dans la Revue du Cherdu 28 fé
vrier
Un accident déplorable est arrivé hier Bour
ges. Un jeune homme, frappé d'aliénatiou
appartenant une des familles les plus riches
de cette ville, parcourait les rues. Un malheu
reux ouvrier a voulu l'arrêter; il a été frappé
de plusieurs coups de couteau. Le jeune homme
a continué sa route en proférant les cris de
Vive Henri VI II est allé se jeter l'eau ou
l'en a retiré sain et sauf. On espère que le mal
heureux ouvrier ne mourra point de ses bles
sures.
Si nous sommes bien informés ce redouble
ment de folie aurait été causé par une lettre que
de mauvais plaisans auraient adressée ce mal
heureux, et dans laquelle on le menaçait, au
nom du prétendu comité, delà perle de ses biens.
On nous assure que ces étourdis ont osé si
gner la lettre des noms des plus honorables pa
triotes de Bourges. C'est là un faux. Nous ver
rons si on le poursuivra. On en indique déjà
les auteurs. Du resie nous pourrions, cet
égard être mal informés.
- On écrit de Redon a5 février;
Un évéuenient allreux a eu lieu hier a peu
de distance de notre ville, sur le bord delà
Vilaine.
Un batelier se présente dans la maison des
époux Lucas et demande coucher. Sur refus
positif, défaut de lit, il insiste pour rester
auprès du feu: ou le lui peimet. A peine ks
époux Lucas étaient-ils endoimis, que le ba
telier s'empare d'une hache, et d'un premier
coup détache l'épaule de la femme ensuite il
lui porte plusieurs coups de couteau ainsi qu'à
son mari qui voulait la défendre. L'assassin
âgé de 23 ans, s'est alors enfuiemportant 3o f.
en billon. Le lendemaiu matiu des voisins ont
trouvé ces infortunés, presque sans vie, le
corps horriblement mutilé. La justice s'est trans
portée sur les lieux. Le mari assassiné a pu pro
noncer le nom de son meurtrier la poursuite
duquel on s'est mis immédiatement.
- - Un journal anglais rapporte qu'à un des
derniers dîners d Holy-Rood (ou, remarque-
t-il en passanton continue a faire grande chè
re on a servi au dessert un globe eu sucre et
que, par une délicate attention l'officier ser
vant donné au duc de Bordeaux celui des dé
bris de ce bonbon ou se tiouvaii la configura
tion géographique de la France.
- L'évéque de Strasbourg et iustiteur du
duc de Bordeaux M. I hariuest en ce moment
Naples, ainsi que M. Dudon.
Du 3. - Nous trouvons dans le Sténogra
phe uns lettre écrite de Vienne le 21 février
dont les détails sont de nature a confirmer les
espérauces de paix.
Le piince de Metternich veut, dit-on,
que la Belgique et la Hollande mettent fiu
jeurs dillieieudsqui sont un obstacle au repos
dont l'Europe a besoin. M. Casimir Périer est
fort en estime notre cour l'Autriche ne fait
rien d'important sans que la France n'en soit
d'avance informée. Ce qu'on peut conclure de
plus avantageux de cette intimité diplomati
que c'est que l'Autriche n'est pas favorable
la Hollande, parce qu'une restauration en Bel
gique doit blesser la France.
La ratification de notre cabinet est, dit-on,
toute prêle: celte nouvelle a pris la plus grande
consistance depuis ce matin.
- Il circule de nouveaux bruits sur des trou
bles qui doivent éclater le mardi gras. Des som
mes d'argent ont, dit-on, été distribuées. La
police redouble sa surveillance. On assure qu'à
compter de demain tous les postes seront dou
blés.
- On nous communique une lettre de Lis
bonne du 18 février, elle porte: tous les es
prits sont ici dans la plus grande agitation par
la rentrée subite d'une, bombarde et de deux
navires du commerce portugais, qui étaient
sortis avant hier de ce port, en destination
pour Madère. Les corps de troupes ont été de
suite mis en mouvement pour occuper les forts
les estafettes se succèdentla police a ordre de
prévenir la moindre manifestation. Don Miguel
harangue les troupes et occupe sa famille faire
retirer tout ce qu'il y a de précieux de son
château de Queluz pour le transporter dans
d'autres propriétés
- Le feu a pris ce matin a une cheminée du
château des Tuileriesentre le pavillon de
l'Horloge et le pavillon de Flore. Il aetépronip-
tement éteint.
ANGLETERRE.
Londres 2Ç)Jèvrier.
Le Courrier pense que la mission du comte
Orlofî est décidément pacifique, et que l'empe
reur de Russie n'est ni disposé ni préparé
soutenir une guerre contre la France et l'An
gleterre mais que s'étant engagé vis-à-vis le
roi de Hollande 11e pas ratifier sans son cou-
cours, il voudrait amener un accommodement
qui le tirerait de la position où il s'est placé
cet effet, le comte Oriotlserait chargé d'engager
le roi Guillaumeà accepter le traité, tandis que les
plénipotentiaires russes Londres, useraient de
leur iulluence près de lord Palraerston et le
prince Talleyrand, pour en obtenir certaines
modifications qui seraient plutôt des concessions
faire par les Belges que par la conférence
pour ne pas compromettre celle-ci. Le Cour-
r/Vrajoulequ'àla date des dei nieres nouvelles de
la Hollande, le roi n'était nullement disposé
céder sur aucun des grands points, et que s'il
persiste, l'empereur Nicolas doit tromper son
allié, ou ouvertement encourager ses prétentions
sur la Belgique eu ce cas la France et l'An
gleterre doivent céder et acheter la ratification
par des modifications.
Du i" - Le Courier annonce que l'accep
tation de la couronne de Grèce par le roi de
Bavière au nom de s >n fils Olhon es; ariivée
Londres par voie officielle et que les trois
grandes puissances feront tout de suite des
démarches pour mettre le roi de Grèce même
de se créer des forces militaires sufiisantes et de
faire face aux autres frais qu'exigera sa nou
velle royauté. Ce journal répèle que pendant
la minorité du roiil sera nomme un conseil
de régenceet que le frère du feu président
Capo-d'Istrias en sera exclu.
- D'après des nouvelles de Bristol, reçues
ce malin le choiera y aurait fail son apparition.
- Un journal de Paris a annoncé que le ma
riage du roi Léopold avec une fille du roi des
Français, est différé jusqu'après la ratification
du Uaité de la conférence par toutes les gran
des puissances. Ceci n'est pas l'exacte vérité
le retard ne résulte d'aucune circonstance de
cette nature il est plutôt d'uD caractère, do
mestique. Courier.
ALLEMAGNE.
Francforl-sur-Mein le rg février.
La prochaine arrivée du président de la dit te
germanique, baron Mutich-Bellinghausen a
fait naître dans nos cercles politiques les con
jectures les plus variées. Tous les partis s'ac-
cordeul penser que la présence prolongée du
président Vienne se rattache des mesures
que la diète germauique devra adopter tôt ou
tard sur les deux questions les plus importau-
tes de la politique interne de l'Allemagne sa -
voir la presse et le commerce.
Eu ce qui touche la presseil est beaucoup
de gens qui révèlent de nouvelles résolutions de
Carlsbad et qui présentent la suppression vio
lente des feuilles de l'opposition dans la Bavière
rhénane et dans le Wurtemberg. D'autres au
contraire, se flatletil que la diete prendra des
mesures plus douces et remplira les promesses
de l'acte fédéral d'une liberté de la presse pour
toute l'Allemagne.
Mais c'est surtout le commerce qui absorbe
en ce moment l'attention des gouvernemens de
l'Allemagne notamment depuis que la liesse
Electorale a accédé au traité de commerce de
la Prusse et a de cette manière fermé avec des
barrières prussiennes la grande route de com
merce qui lie le nord de l'Allemagne au midi.
POLOGNE
Varsovie le 14 février.
Il n'est pas vraicomme l'ont prétendu des
journaux étrangers que l'armée russe se îctire
insensiblement du royaume. Au contraireil
arrive chaque jour de nouvelles troupes dont
le plus gtand nombre se dirige vers la frontière
de Prusse. Quelques personnes fixent i5o,éoo
hommes le nombre des lioupes russes actuelle
ment en Pologne. On leur envoie de glandes
quantités de vivres, car les contrées que ces
troupes traversent sont tellement épuisées qu'el
les risqueraient de mourir de faim si une pa
reille mesure n'eût été adoptée.
- On attend ici avec anxiété le retour du
prince Paskewitsch. Beaucoup de personnes
croient cependant que le prince ne reviendra
pas de sitôt, et l'opinion générale est qu'il a été
appelé Petersbourg dans un autre but que
celui de régulariser les alîaires du royaume de
f ologne. On croît notamment que le prince
recevra le commandement d'une nouvelle ar
méeet sera chat gé de comuieucer une nou
velle campagne.
I au*
Dans deux parties de bois de Mademoisîtle
Marie-Louise De Coninck i eu bas des