été constatés la sonnas laquelle ils s'élevaient vient d'être etrvoyee de la cassette de S. M. M. le gouverneur •de la province du Brabant pour eu faire la réparlitioo aux ayant droit. - M.Laurence, consul de S. M. le roi des Français, Rotterdam, a failli être ses jours ceruiers victime de la haine populaire. M. Laurence accompagné de son épouse tra versait une des rues de la ville en voilure <juand arrivé sur un pont près du port sa voilure fut arrêtée par plusieurs individus bien mis en parlant le français qui proférèrent mille imprécations contre la France et son gouver nement et menacèrent le consul de le jeter l'eau. Sur la demande de M. Laurence, s'ils savaient bien qui ils parlaientils répondi rent: Ouinous te connaissons parfaitement tu es l'envoyé des républicains des jacobins de Paris nous ne voulons pas de toi l'eau l'eau l'envoyé du roi des jacobins El ils se saisirent de M. Laurence qui allait être ar raché de sa voiture et précipité dans le canal sans les cris de sa femme qui attirèrent plu sieurs habitans et mirent en fuite les assaillans. M. Laurence rentré chez lui s'est empressé d'adresser un rapport détaillé de cet événement l'ambassadeur de France La Haye. Le gou vernement hollandais fait tout ce qui dépeud de luipour amortir l'affaire et la tenir secrète. rIndépendant. - On lit dans le Journal de la Haye l'arti cle suivant: La bonne cause vient de triompher. Une contrerévolution a éclaté Bruxelles. M. de Saxe-Cobourgabandonné des siens y a cerné par i.i,ooo orangisles et frappé d'un éclat de mitraille est resté sur le a champ de bataille. - Ou peut juger par cet articleextrait d'un journal semi-olHciel hollandais de la véracité des feuilles payées par Guillaumeet des moyens qu'il emploie pour tromper son peuple. - Uu procès singulier vieot d'être jugé d'une manière plus singulière encore par le tribunal de Malborough-Street Londres. Le méca nicien Smith avait acheté d'un nouimé John Taylor a5 bouteilles de Frontignan muscat qu'il paya comptant. Quelques jours après John Taylor apprit plusieurs personnes que le muscat qu'il avait vendu au mécanicien n'é tait qne du vin blanc ordinaire mélangé de sirop Ce propos parvint aux oreilles de Smithqui traduisit John Taylor devant le juge de Mal- borough-Sreet. Le jugeayant appris que quelques restes du corps du délit avaient sur vécu la consommation, se fit apporter les bou teilles incriminés et manda devant la barre des dégustateurs experts. Les dégustateurs dé clarèrent unanimeut que la liqueur contenu dans les bouteilles était du plus fin muscat de Fran ce. Smith perdit son procès avec dépens, et John Taylor continue probablemeul de fabri quer du Frontignan muscat en se félicitant du tact exquis de ses compatriotes en fait de vins de Fxauce. FRANCE. Paris, «a mars. Le départ de don Pedro de Belle-Isleannon cé Lisbonne, a beaucoup, déconcerté dou Miguel. Cependant il redouble ses préparatifs de défense. Il a réuni dans le Tage buit ou neuf bàlimens de guerreetde transport, où devaient s'embarquer le 26 février 1,200 hommes d'in fanterie destinés pour la province d'Alentejo, dans la crainte que don Pedro tentât uu débar quement. - Le Moniteur ottoman annonce que lord Straifort-Gauning, nouvel ambassadeur d'An gleterre, est arrivé le 29 janvier Constantiuo- ple, accompagné du colonel des sapeurs Mehe- met-Bey, qui remplit auprès de lui les fonctions de mihmandar. Le lendemain de sou arrivé, il s'annonçaofficielletnent a la Sublime-Porte, qui, selon l'usage, lui envoya des fleurs, des confi tures et des fruits. - Trois navires de commerce ont été affrétés Bordeaux pour servir de transports la tioi- siétue division de l'expédition de don Pedro. Un plus grand nombre eussent été nolisés dans ce port, mais les armateurs de Bordeaux ayant demandé un prix trop elevé, les agens de don Pédro se sont adressé en Angleterre ou ils oui frété pour euvirou 5,000 tonneaux. - Ou écrit de Lugano: Marie-Louise vient de casser la procédure du procès intenté aux individus compromis dans le mois de février 18J1. Quoique les tribunaux n'aient pu soutenir l'accusation elle ne fait grâce qu'aux personnes dont elle a obtenu de révélations ou d'autres services. - Des lettres de Madrid annoncent la forma tion en Portugal de deux nouveaux régimens, auxquels don Miguel a donné les uoms de Ier et de 2 e régiment de la mort. - Ou écrit de Toulon le 8 mars: L'ordre vient d'être transmis au commandant du parc d'artillerie de former Toulon une batterie de montagne, un parc de siège com posé de soixanie-cinq attelages et deux batlei ies de campagne. Le poil vient de recevoir l'ordre de faire procéder immédiatement l'armement de la corvette de charge l'Oise qui se trouve en commission en ce moment. La corvette la Diligente appareillera demain matin pour la Moréc, ou elle transporte cent cinquante hom mes appartenant au 21e léger et M. Cbaussel, sous-iageuieur de la marine qui se rend aux ordres de l'amiral Hugon. La corvette de charge la Dordogne commandant Jacquinol, lieute nant de vaisseau, mettra sous voile demain, après avoir pris son bord quatre cent cinquante hommes de la légion étrangère qu'elle conduit Oran. - La Gazette de fVurtzbourg annonce de Munich que la nouvelle du rétablissement des coups de bâton dans le corps des cadets se con firme. Il y a quelque temps ce châtiment devait être infligé un jeune homme de 17 18 ans,ce qui a donné lieu une scène dout on ne parle qu'avec indignation. Le jeune homme avait as sez le sentiment de l'honneur pour ne pas se soumettre patiemment un châtiment aussi dés honorant; il se défendit vigoureusemeut contre quelques hommes appelés sur les lieux pour le saisir; jusqu'à ce qu'enfin un officier supérieur qui ne pouvait lui-même supporter ce spectacle, y mit fin de son autorité privée. Le temps nous apprendra bientôt si l'ordre miuislériel qui a remis ce système en vigueur sera bientôt révo qué. - On lit daus le Courrier anglais, du ta mais Nous regrettons d'apprendreen connais sant l'importance d'une bonne intelligence en tre l'Angleterre et le gouvernement français que lord Palmerston jugé nécessaire d'expri mer un grand mécontentement sur la couduite du cabinet des Tuileries l'égard de l'expédition d'Ancône. Ou dit, dans les salons, que lord Pal merston a envoyé uu courrier porteur d'instruc tions notre ambassadeur Paris, lord Gran- ville, pour faire des remonstrances au gouver nement français, et pour exiger l'éloignement du trapeau incolore de la citadelle d'Ancône, et le dappi I immédiat des troupes françaises. Ce biuit n'est cependant pas exact; les remonstran ces sont de nature amicale et il est probable qu'il n'y aura pas de sérieuse mésintelligence. En vérité, si nous pouvious imaginer le fait le plus fatal la stabilité de notre gouvernement, ce serait l'adoption inconsidérée des projets des autres états contre la France. Le Globe and Travellerdit d'après des très particulières de La Haye, que le roi des Pays Bas s'est montré disposé, depuis qu'il a reçu par l'intermédiaire du comte Orloffles avis de l'empereur Nicolas, qui ont un caractère très-prononcé céder un peu plus qu'aupara vant. On pensait généralement qu'il ferait con naître sa réponse définitive mercredi (hier), et que, quelle qu'elle fût, le comte Orloû partirait pour Londres. L'Autriche désire que cette af- faiiesoit terminée le plus promptement possible, ajoute le journal anglais, et l'empereur Nicolas commence être très fatigué de tous les délais qu'elle a éprouvés. - Tous les bâtimens de guerre de la flotte de don Pedro viennent d'être assuré contre les risquas de guerre Londres, pour 80,000 li vres sterling. (2,000,000 fr. ANGLETERRE. Londres 10 mars. Le consul belge, Londres, M. Castellaris a informé le commerce en date d'aujourd'hui, que tous les navires allant du port de Londres en Belgiquey seront assujélis une quaran taine de 10a 20 jours, terme fixer par le bureau sanitaire établi Nieuportsi les navires doi vent subir la quarantaine dans le canal ce destiné. 11 y a eu dans la journée d'hier Londres 4g nouveaux cas de choléra et 26 décès. Du - i3. - Le Courier publie la lettre sui vante datée de Paris le 1 1 qui dit-il vient d'une source digne de foi bien qu'il ne puisse garantir l'exaciiiude des informations: «On est convenu que les Autrichiens et les Français évacueront les états du pape et qu'ils seraient remplacés par 6,000 Suisses, actuellement la solde de Naples, et qui passeraient au service du pape. Des améliorations considérables seront faites dans les institutions des états romains. Les nouvelles de Hollande sont tiès-satisfuisantes. On dit que le roi acceptera le traité avec cer taines modifications. L'Autriche et la Prusse auraient ratifié quand même le changement favorable n'aurait pas eu lieu dans le cabinet hollandais. Daus les journées d'hier et d'avant-hier le nombre des nouveaux cas Londres s'est accru iôJ et celui des décès 83,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2