a ûon un tas de petits morceaux de bois dis posé ia main et qui paraissait avoir été al lumé par quelque tnatiere iuflamable. La flam me oe «'était pas encore dévéloppée mais le vent qui soufllait du côté de l'est avec quel que force aurait fmi par produire un grand incendie en poussant les flammes vers les cons tructions commencées qui n'était distaules que de quelques pas. La sentinelle a appelé du se cours et le poste de la porte est venu se con vaincre du fait. Le feu a été éteint. Le direc teur des mouvemens du port qu'on était allé prévenir s'est lendu sur les lieux accompagné des officiers de la majorité. Des rondes compo sés des officiers supérieurs ont parcouru l'arse- iyi pendant toute la nuitet rien u'a été décou vert depuis. - On assure d'une manière assez précise que l'évacuation d'Ancône, demandée au ministère français n'est consentie par lui qu'autant que la question des forteresses belges serait décidée dans un sens favorables ses prétentions. -Uu courrier extraordinaire venant de Vienne est arrivé l'ambassade d'Autriche, appoitant des dépêches de M. le prince de Metteruicb pour M. d'Appony. ANGLETERRE. Londres i5 mars. L'auteur de la lettre, adressé de La Haye au Courrier anglais, dit que les dispositions conciliatrices du comte Orloffel le crédit dont- il jouit près de l'empereur de Russie, ont eu l'influence la plus favorable sur le roi Guillaume qui estdans le sens le plus étendu, un honnête horçime, bien qu'on l'accuse ailleurs d'entête- nieut, quand il croit avoir raison. Celui qui écrit celle lettre avertit que ce qu'il demande ne doit pas être pris la lettre, des altérations pouvant être introduites de part et d'autre. Le roi Guillaume, d'après ce correspondant, serait donc disposé reconnaître l'indépendance de la Belgique et par conséquent le Roi Léopold, mais seulement condition que les autres points soient amenés un résultat favorable. Un de ces points, le droit de navigation des Belges, des rivières, canaux et eaux intérieures de la Hollande, serait entièrement abandonné en fa veur de ce pays ci la Hollande et la Belgique seraient libres d'entrer dans un traité séparé au quel pourrait se lier un traité de commerce que les puissances médiatrices recommanderaient sans pourtant y intervenir. La difficulté touchant le Luxembourg, continue la lettre, sera aplanie et la Hollande aura une roule militaire, ainsi qu'un libre pas sage pour ses marchandises en transit, de Maes- triebt jusqu'à la partie du grand-duché qui lui restera. Ou dit que la Prusse consent la con struction d'un chemin de fer ou d'un canal qui communiquerait d'Anvers avec les provinces rhénanes. Cecije le crainsfera grand tort au commerce hollandais et une clause serait insé rée pour écarter l'objection que le roi Guillaume pourr h élever coutre les passages des Belges travers la forteresses de Maestrichlet par la rivière de la Meuse, daus tous les temps et dans toutes les ciiconstances. La navigation de l'Escaut figurait parmi les clauses de se traité et la Hollande renoncerait ses prétentionsmais se réserverait le droit de placer des bouées et des fanaux partir de la côte de la mer du Nord avant d'entrer Fles- singue, en remontant la riv ière jusqu'à une pe tite distauce d'Anvers, l'endroit appelé Pipe de Tabac où le territoire belge commence sur les deux rives; partir de ce pointce droit et les frais qui en résultent, seraient la charge d'Anvers. Mais tous navires paieraient un pilo tage modère et des droits d'après le tonnage ou le tirant d'eau de uavires. Les marchandises De paieraient rien. Le montant de la dette sera fixé comme il avait été stipulé auparavant; mais attendu que la conférence avait totalement oublié les obli gations du syndicat, ce point éprouvera beau coup de difficultés, et l'on dit qu'il sera soumis la décision d'arbitres. Une difficulté reste en core c'est la garantie donner aux Hollandais pour l'exactitude du paiement annuel faire par les Belges de la part des intérêts que la con férence leur a assignée. C'est un point épineux et j'iguore comment on l'arrangera ;Car les por teurs hollandais des obligations de la dette pu blique ne consentiraient pas ou bien consenti raient avec grande répugnance ce que leurs noms fussent inscrits augrartd livre de Bruxelles, et renoncer ainsi a la sécurité que leur offre leur propre pays; mais j'espère qu'on trouvera le moyen de surmonter cet obstacle. Quoiqu'il en soitla minute de ces propositions a été ex pédié par un courrier Londres, eu attendant les négociations vont leur train. - Comme le roi de Hollande a convoqué lundi les états généraux pour le lendemain afin de leur communiquer l'étal de sa politique extérieu re, ou attend avec la plus grande anxiété la malle de Hollande. Courrier. - Il n'est pas besoin de dire que, quoique ce soit aujourd hui la date pour réchange des ra tifications on ne doit pas s'attendre qu'il ait lieu. (Il s'agit sans doute ici du traité sur les forteresses qui devait avoir lieu le t5.) - Lord Aberdeen qui a déjà été garde-des- sceaux de la secrétaire pour le département des affaires étrangères, est regardé comme candidat pour l'être de nouveau. - Dans les journées de mercredi et jeudiil y a eu Loudres, io5 nouveaux cas de choléra en 44 ùécès. - Le capitaine George du Williamvenant de S'-Michel, est arrivé dans la Tamise il ap porte des nouvelles de l'expédition portugaise. Don Pedro bord de la Reine de Portugal accompagné de quelques bâtimens de transport et d'un brick portugais, capturé dans la traver sée, est arrivé le aa février S«-Michel, on il a débarqué. S. M. est descendue chez notre vice- cousul, M. Reade The William a fait voile de l'île, le a5 suivant. On croyait que Je restant de la flotte de don Pedro cinglait vers Terceire. - Dans le discours prononcé le «3 dans la chambre des pairs par lotd Palmerstonre lativement l'expédition d'Italie, ou remarque les passages suivans: Le gouvernement de S. M. avait reçu 1a notification qu'une pareille expé dition était projetée; mais on n'avait rien appris d'officiel quanta son départ de Toulon. Les ex plications spontanées, données par le gouverne ment français sur sa conduite et ses intentions dans celte affaire,ont paru satisfaisantes. L'ho norable baronnet a dit qu'il désirait la conii- nuatiou de la paix entre la France et l'Angle terre, et que la conservation de cette paix est importante, non-seulement pour l'Angleterre mais pour l'Europe entière. Quant lui, dit l'orateur, il ne pouvait comprendre sur quel fondemeut son honorable ami suppose que l'Angleterre est tenue de défendre le territoire papal plutôt qu'aucune autre partie de l'Europe. Du 16. - D'après la recommandation de l'é- vêque de Londres, il sera fait une collecte après le service divin qui aura lieu dans toutes les églises et chapelles de la ville, le at mars, jour fixé pour le jeûne général cause du choléra. Le produit de cette collecte sera en partie remis la commission chargée de secourir les indigens attaqués de cette maladie. - Le total de cas de choléra survenus en Angleterre et en Ecosse et rapportés officiel-, ment jusqu'à la date d'aujourd'hui est de 6,aa3 dont «927 décès. A Londres ce total est aujourd'hui de 817 dont 4ao décès. Deux cas de choléra se sont manifestés Portsmoulh. - Le Courrier parle d'un navire qui est dans la Tamise qui a bord des muuitious et d'au tres objets de guerre pour le service de don Miguel il mettra la voile de Lisbonne, aus sitôt qu'il aura chargé une quantité de fusées la Congrëveet deux gros canons de ia pieds de longueur. CORRESPONDANCE. A Monsieur l'Éditeur du Propagateur. Wytschatte19 mars: Mon si eur, Veuilles, je vous prie, accorder, ces quelque» Coupletsune place, dans votre plus prochain n°. - Agréez, etc. - L. de Worfï. LE BUDGET. - AUX CHAMBRES. Représentai pleins d'éloquence, Graves Sénateurstous vos soins A l'article important - FINANCE A l'œuvre I... Que nous payions moins Prenez pitié de nos misères, Pères conscrits - La Nation De vos exploits.... pécuniaires Acclamera.... l'ovation 1 Ratissantsur des hypothèses, Un futur système idéal Les gouvernans, certe, ont leurs aises, Pour apporter remède au mal.... Mais, si l'on ne sonde la plaie Jusqu'en ses maux les plus secrets Adieu la cure - Et l'on s'étail Encore d'aventureux BUDGETS Jf. Jp Sachez contenir, dans les formes D'une légalé obésité Ce Monstre, aux appétits énormes, Qui menace la Liberté: - Le BUDGET - C'est le Miaotaure Des mythologues financiers.... Enfin, c'est l'Ogre, qui dévore Des États, des Peuples entiers! Veillez, attentifsMandataires! Soyez inflexibles sur l'OR j Des calamités financières Préservez.... le pauvre Trésor Méaagez-nous quelque ressource: Si leurs droits sont agonises, Qu'on n'enlève, au moins pas la BOURSE Aux BELGES.... protocolisés L. D. W.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2