Bas-Warnêton Belgique. 95 AVIS IMPORTAIT. cîises entre la Belgique et la Hollande. Toute sa teneur est opposée l'adoption de mesures coër- «ciiives, mais il n'y a rieu qui puisse justifier la supposit:ou que l'empereur de Russie sanction nerait un acte quelconque de la part du roi de Hollande, qui pût être considéré par la confé rence comme contraire ses vues sur le traité bege. Jusques là, tout peut être envisagé comme sa tisfaisant, mais nous sommes fâchés d'apprendre ■que le roi de Hollande n'a pas été amené chau ler son ton, par le fait que l'empereur de Russie est devenue une partie directe du traité. A la vérité, on ne s'attend pas voir les Hollandais 'Commencer les hostilités actuellement, mais on craint qu'ils ne refusent de se conformer aux injonctions de la conférence, et ne la placent .sins» dans l'alternative embarrassante ou de consentir ce que le traité demeure une lettre •morte ou en exécuter les dispositions par la force. La question d'Anvers, qui est de la plus (Urgente importance, doit pot tant bientôt nous •éclairer sur les intentions du monarque hollan dais, et sur la politique qu'adoptera la conlé- ■rence en conséquence. Courrier. - Un conseil de cabinet a été tenu hier (heures et demie, auquel tous les ministres du ^cabinet ont assisté. - Les ambassadeurs de Russie, d'Autriche, •de France et de Prusse ont eu, hier, des confé rences avec lord Palinerston. - Le comte Orlolf a pris, hier après-midi, •congé de lord Palmersiau, au bureau des affai res étrangères Cette -nuit, 3 heures, il s'est embarqué sur un bateau vapeur pour Ham bourg. - C'est lundi que les lords doivent se réunir en comité pour discuter les clauses du bill de ré forme. Il n'y a plus le moindre doute qu'il passera sans la création de nouveaux pairs. Les deux clauses principales celle relative aux franchises de to livres sterling, et celle relative l'augmentation des députés pour Londres, seront modifiées du consentement des ministres. Le bill sera également accepté son retour la chambre des communes, car il n'y a plus qu'un voeu, c'est d'en finir les plutôt possible. - La statue de M. Canning a été placée mer credi sur un piédestal dans la cour du palais du côté qui conduit la chambre des communes, théâtre où ses grands talens politiques se sont moutrés le plus avantageusement. -En 1827, un événement des plus tragiques répandit la consternation et l'effroi dans l'hôtel occupé par le duc de Cumberlandl'un des frères du roi d'Angleterre. Le nommé Sellis; valet de pied que ce prince avait renvoyé de son service, pénétra de grand malin dans l'apparte ment du duc, armé d'un poignard; il voulait satisfaire sa vengeance personnelle, et sans doute se donner lui-même la mort. Le duc de Cum berland, qui se trouvait alors avec le sieur Nale, son valet de chambre, ayant reconnu de mau vais desseins de Sellis, prit un des pistolets qui se trouvaient sur le table de nuitet l'élendit mourant ses pieds. Tel fut le récit que le duc fit sur-le-champ aux personnes de sa maison, et qui fut confirmé par le témoignage de Nale. Cependant on prétendit alors que Sellisavant, d'exhaler son dernier soupir, avait eu la force de raconter l'aventure d'une toute autre maniéré; cette version, qui accusait gravement ies mœurs du prince et de son valet de chambre, fut ac cueillie par la malignité, et donna lieu aux conjectures les plus diverses. Tout paraissait oublié, et l'on ne s'occupait guères Londres de savoir s'il avait existé un nommé Sellis, lorsque la curiosité a été reveillée tout-à-coup. L'auteur des Mémoires authentiques sur la cour d'Angleterre pendant les soixante-dix dernières années a compilé les anecdotes scan daleuses vraies ou fausses qui ont été débitées sur les personnes les plus marquans de la cour de Georges 111, du prince de Galles, depuis Georges IV, du roi régnant Guillaume IV, et de tous les princes et princesses de famille. Le duc de Cumberland n'y a pas été oublié; la fin tragique de Sellis y est rappelée avec des commentaires et des embellissemens. Une diffamation aussi publique ne pouvait rester sans répression; mais, aux termes des lois d'Angleterre, les membres de la famille royale De sont pas plus que les particuliers affianchis de l'obligation de porter plaiute et de se rendre parties civiles, quant ils se croient offensés. En conséquence, M. Wilheren, fondé des pleins pouvoir du duc de Cumberland, vietf d'assigner devant la cour du banc du roi, l'editeur des Mémoires authentiques.Cette cause, qui sera plaidée sous peu, ne peut manquer d'attirer un nombreux auditoire. Du y. - Nous apprenons que la ratification du traite belge par la Russie était accompagnée, ainsi que celles de l'Autriche et de la Prusse, de conditions l'égard de modifications futures y introduireet elles sont indiquées d'une ma niéré plus précise et plus définie que celle des deux autres puissances. La Russie a insinué distinctement que l'article relatif la communi cation intérieure, soit pour les routes soit par les cauaux de la Hollande, ne saurait rester faire partie du traité, et que le partage de la dette devait subir des altérations matérielles, dont l'une est de le capitaliser. Ce terme n'est pas trop intelligible; ou entend cependant par cela que la Hollande ne peut pas permettre que ses créanciers soient renvoyés Bruxelles pour y toucher le paiement de la part de ceux-ci, et exigera ou la création d'un capital d'origine complètement belge ou l'achat d'upe partie du capital de la dette hollandaise. Times.) - lia été annoncé officiellement que le comte de Dundonald plus connu sous le nom de lord Cochrane a été rétabli dans sa chevalerie par le roimercredi dernier. Sa Seigneurie a été aussi rétablie sur les cadres de la marine, et elle prend raug de contre amiral du pavillon bleu, immédiatement après le coutre-amiral William Paiker. - Il y a eu hier Londres 7 nouveaux cas de choléra et 2 décès. ALLEMAGNE. Francfort4 mai. On écrit de Vienne 28 avril La maladie du duc de Reichstadt continue d'être grave; en revanche, l'indisposition de S' M. le jeune roi de Hongrie a cessé. Deux agens secrets de la secte St-Simonienne sont arrivés, il y a quelques semaines Vienne, où ils eurent la hardiesse de demander une au dience de l'empereur. Ayant été reconnus, la police reçut l'ordre de les faire reconduire au délà de la frontière. ANNONCES. 97. Le lundi, 21 mai i832, 5 heures de ré levée chez la V* fergult cabarelière Confi nes Belgique, COURTENS Notaire audit Comines adjugera. (Bien patrimonial. Lieu manoir l'usage de Ferme, avec toutes ses dépendances; et, 3 B» i3P» 10 aunes de fonds d'édifices verger et terres cinq parties situées territoires d'Hollebeke Zilltbeke, oc cupé sans charge, ni litre de bail, par J.-B^ f andenbrouckecultivateur Hollebeke, au fermage outre l'impôt de 70 florius 88 cents par an, pour par l'acquéreur y mettre mains au 1" octobre i833. Mis prix i,yoo florins. 98. Le mardi, 22 mai i832, 5 heures de relevée chez le Sr Léon Delbarge cabaretier Bas-Wamêton Bt lgique, M« COURTENS No taire Comines djugera. (Biens patrimoniaux.) i" Lot. - Une maison l'usage de cabaret sous l'enseigne du Duc-, et, 3 perches 67 aunes de fonds en dépendant, occupée par ledit Del barge au loyer annuel outre l'impôt de 54 florins 8 r cents par bail de 36, ou 9 années a l'option respective commencé le i5 mars i832. se Lot. - Autre maison et 1 perche 61 aunes de fonds et jardin en dépendant, occupée sans bail par Alexandre Caille au au loyer an- nuël exempt de l'impôt de i3 florins 70 cents. 3« Lot. - Toute une autre maison, bâtie en dur, construit sur 2 perches 20 aunes de fonds emphyleotique appartenant au Sr Jean-Del- fortrie, occupé sans bail par Edouard Hae- zebroucqau loyer de 10 florins 96 cents par an, exempt de l'impôt. Le 1" Lot mis prix y 00 florins. Le n* Lot mis prix 90 9 enchères de 3 florins. Le 3e Lot mis prix 653 enchères de 3 florins. j Sous presse, un supplément au Catalogue des livres dont la vente est fixée Lurioi prochain 14 du courant et jours suivans; la Maison de fille Y près. Le catologue et son supplément contenant les ouvrages les plus recherchés dans toutes les facultés se délivre chez R. Gambart- Mortier Imprimeur-Libraire Grand'Place Ypres, au prix de cinq cents pour les pauvres. 96 7! Le dépôt des appareils désinfectans ou chlo- ragènesainsi que les sachets de M.r Louis Pharmacien Namur est établi chez le sous signé J. LUCIEN, pharmacien. Rue de Dixmude N. 59 Ypres. 2 Ypres. -- Imprimerie de R. GAMBART-MORTIER, Libraire, tenant aussi Magasin de toute sorte de Papierssur la Grande-Place.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 4