a.1 JOURNAL DÏPRES, N.° i43$ MERCREDI, 3o MAI, i83a. POLITIQUE, JUDICIAIRE ET NOTARIAL. - ACTES DU GOUVERNEMENT. XV")6 Annee L'abonnement au Journal d'Yprks estpour la ville et son arrondissement, Jl. 2-7P.-B., par tri mestre,- et 3 pour toute la Belgique franc de port par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligneet toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES os la ville Du 16 au 31 Mai 3 1/2 heures. FERMETURE DES de la ville Du 16 au 3i Maig BELGIQUE. Bruxelles26 Mai. Le 23, le Roi a travaillé successivement avec MM. les ministres des affaires étrangères et des finances; ensuite S. M. a reçu en audience par ticulière MM. van de Weyer, ministre plénipo tentiaire Londres, le général baron Evain et le comte Félix de Mérode ministre d'état. Dans la soirée, le Roi a travaillé avec M. le ministre des affaires étrangères. - Il paraît certain que le ministère ne subira aucune modification. lous les ministresmeme ceux qui avaient donué leur démission, con serveront leur portefeuille. Mémorial - On assure que M. Goblet va remplacer M. van de Weyer Londres. Idem. - La commission chargée de la répartition des 60,000 fl. aux officiers des volontaires est deja nommée;elle a pour président le général Ny- ples; M. le major Schavye et le capitaine Bod- son figurent au uombre des membres. - Le 3e régiment ainsi que les deux bataillons de garde civique, en garnison Bruxelles, se sont portés, hier, sur Dieghem, qui se trouvait défendu par le bataillon de garde civique en garnison Vilvorde. Diverses évolutions d'at taque eurent lieu, et un simulacre de combat l'arme blanche s'en suivit. Toutes les troupes furent ensuite passées en revue sur la chaussée de Campenhout; la garnison est rentrée Bru xelles vers 3 heures. - Le 341 a passé par Namur et prenant la roule de Liège, le comte Pozzo di Borgo, am bassadeur de Russie la cour de France; son train était composé de trois voitures et un four gon, attelée de 4 chevaux. - M. Pletiuckxcommandant la place de Na mur, est autorisé enrôler les soldats polonais réfugiés, et de les tenir en subsistance la dis position du ministre. - On lit dans le Courrier belge Nous pou vons donner comme certain que la conférence vient d'inviter le roi de Hollande envoyer Londres des plénipotentiaires- pour négocier un traité intervenir entre la Hollande et la Belgi que. - On lit dans le Moniteur-. Les journaux anglais ont publié une traduc tion de la convention relative aux forteresses, et les feuilles de Bruxelles et de Paris ont publié une traduction française faite sur la traduction anglaise le texte original n'est donc pas encore connu. Il y a plus pour appréciernous dirons mê me, pour compiendre la convention du 14 dé cembre, il est nécessaire d'avoir égard plusieurs actes qui ont précédé ou accompagné la conclu sion de ce traité jle 'gouvernement donnera connaissance de ces pièces aux chambres, dès que les circonstances et les convenances de la politique le permettront: lui seul est juge de l'opportunité de cette communication. Si le traité grève la Belgique, toute exécution anté rieure la communication est impossible; et c'est dans cette impossibilité d'exécution que le pays trouve sa garantie. La convention relative aux forteressesnous n'hésitons pas le dire, est un des actes les plus honorables de la diplomatie belge; elle vient compléter l'œuvre de notre indépendance. Par le traité de Paris du 20 novembre 1815, les puissances alliées s'étaient réservé le droit d'é lever des forteresses dans quelques pays limi trophes de la France et avaient destiné, cet objetune partie des 700 millions payés par la France; le roi des Pays-Bas reçut, pour sa part, 60 millions, qui furent employés la coustruc- tion et la réparation des forteresses belges. Les puissances alliées se regardèrentdepuis 1815, comme les propriétaires, ou, du moins, le co-propriélaires des forteresses ainsi élevées en Belgique elles étaient périodiquement inspec tées en leur nom par des officiers étrangers au royaume des Pays-Bas. Cet état de choses a cessé; ce grand résultat n'est pas écrit dans le traité même mais dans un acte rédigé le a3 janvier et changé en même temps que le traité. La souveraineté pleine et entière de S. M. le roi des Belges, sur les forteresses, est reconnue les forteresses conservées ne seront plus soumises l'inspection périodique d'agens étrangers; les puissances entendent seulement faire vérifier dans un terme fixé, si les cinq forteresses qui ne doivent pas être conservées, sont entièrement démolis; les forteresses, construites en majeure partie aux frais de l'étranger deviennent notre propriété exclusive comme le sol même. C'est le 5 mai que ce traité a été ratifié on peut dire que ce jour le sol belge a été libéré de toutes les servitudes de droit public que les vainqueurs de i8i5 lui avaient imposées. Tel est le véritable sens du traité signé par le général Goblet, Londres, le 14 décembre i83r, et ratifié par M. van de Weyer, le 5 mai. - Il paraît que S. M. Léopold se fera accom pagner dans son voyage Compiègne par S. A. le duc d'Aremberg MM. le comte d'Ar- schot, grand-maréchal du palais, le général d'Hane de Steenhuyse adjudant général Ch. de Brouckere, aide de-camp, le baron d'Hoogh- vorstgénéral en chef de la garde civique et un officier de son état-mojor. Van Praetse crétaire particulier du roiet de la Goltellerie officier d'ordonnance. M. de Muelenaere, ministre des affaires étran gères accompagnera aussi dit-on S. M. Emancipation - M. Bousman inspecteur-général des pos tes est parti hier onze heures du soir de cette ville pour Compiègne pour commander les chevaux aux relais des postes pour S. M. le Roi. S. M. le roi partira avec toute sa suite de cette villelundi matinpour se rendre Compiègne. - Il paraît que le lendemoin de l'échange de la ratification russe M. Van de Weyer a cru devoir de son propre chef adresser aux plénipo tentiaires des cinq puissances une note relative l'exécution de ce traité. Dans celte note M. Van de Weyer dit que sans doute il paraîtra convenable aux puissances d'ordonner l'évacua tion de la citadelle d'Anvers. Courrier -M. van de Weyera obtenu un congé: il pas sera quelque temps dans sa famille et sera rem placé momentanément par le général Goblet auprès de la conférence et par M. Wallez secrétaire de légation auprès de la cour de St-James. Indépendant - On a répandu le bruit que le gouvernement cherchait traiter pour l'émission des 24 mil lions formant la deuxième partie de l'emprunt autorisé par la loi du 16 décembre i83i. 11 n'eu est rien et ce faux renseignement n'a pu être jeté dans le public que dans le but d'arrêter la hausse des obligations de la première partie de cet emprunt. Le trésor est richement pourvu et ce qui le prouve jusqu'à l'évidence c'est que le gouver nement a déjà amorti par anticipation pour plusieurs millions desempruuts de 10 et de 12 millions. [Moniteur.) - Une question d'un grand intérêtpour l'industrie et le commerce, occupe en ce mo ment la chambre des représenlans. 11 s'agit de supprimer la seconde ligne des douanes et de teporter tous les employés sur une seule ligne frontière afin de parvenir, en les concentrant davantage réprimer la fraude. On modifie rait en même temps le rayon du territoire réser vé et de celui où la ciiculation des marchandi ses ne peut avoir lieu qu'avec des restrictions. M. Mary rapporteur de la section centrale sur ce projet de loidoit présenter lundi sou rap port la chambre. - On lit dans Y Indépendant Un membre de la chambre des représenlans avaitil y a quelque temps interpelju.ie minis tère sur la nomination de M. Sterkv vl'afe£ vèché de Malines et sur le consentement d»' Guillaume qui pi étendait-on avait éti mandé, a celte occasion uar la cour de ,aT~' «eries linge

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 1