'be et l'opinion qu'on des députés a émise cette occasionon y avait supposé que la vieille Néeriande «voulait ierrainer d'uue mauière telle qu'elle ses différends avec la Belgique et que par ces motifs, on refuserait tout subsibe ulté rieur au gouvernement. Cette supposition er ronée aurait particulièrement donné lieu au changement subit dans le sentiment de la con férence. Il paraît se confirmer que les derniers protocoles sotil défavorables concernant le point de L'évacuation de la citadelle d'Anvers. On écrit de La Haye, le 23: S. A. R. le prince d Orange est atteudu dans cette résiden ce de retour du quartier-général aujourd'hui ntême pour assister un conseil de cabinet qui doit avoir lieu et repartir immédiatement pour l'armée. Le quartier-général du prince d'Orange est tranponé maintenant 4 Trlbourg mais il paraît qu'il ne tardera pas revenir Bois-le-Duc, où sont restés tous les bureaux et où l'ordre est donné de conserver la disposition du priuce 1rs habitations qu'il occupait. Ensuite de lart. i3y delà loi fondamentale les états de différentes provinces et ceux de la Hollande, s'assembleront ici le 3 juillet prochain pour procéder conformément aux articles 82 et 144 la nomminalion de membres de la deuxième chambre des états généraux rempla çant le tiers sortant celte année qui se compo se comme suit Pour le Biabant septentrional MM. De la Court, van Sasse van Ysselt et Luyben. Pour la Gueldre: MM. van Randwyk et van Dam van Ysselt. Pour la Hollande: MM. Warin, Bakker, van Reenen, Beelarts van Blokland, G. Clifford de Jonge et Op den Hoof. Pour la Zélande M. Byleveld. Pour Utrecht MM. van Asch, Vau "VVyck. Pour la Frise MM. Cals et van Sytza- ma. Pour Overyssel M. van Suchtelen. Pour Groninglie M. Swinderen. El pour Dreulhe: Al. Hofstede. FRANCE. Paris, 20 juin. Le ministre des affaires étrangères a reçu hier un courrier de Vienne expédié par le maréchal Maison. Le même jour le ministre a expédié en réponse un courrier pour Vienne. On dit que l'ambassadeur français Londres donne de nouveaux détails au ministère fiançais sur les mouvemens de l'armée autrichienne. - On lit dans un journal de Nantes, du 18: Le lieutenant-général Solignac a douné hier des ordres la pnson de Nantes, pour que l'on préparât trois chambres destinées MM. de Chateaubriand, de Fitz-Jamesel Hydedc Neu ville arrêtés Paris et qui seront dit-on jugés Nantes. - On apprend que le prince de Beaufremont, aide-de-camp du duc de Bordeaux, lequel a été arrêté Orléans est arrivé Vincennes où il a été écroué. On annonce encore plusieurs ar restations importantes de chefs légitimistes. - Le Moniteur ottoman publie la traduction de la note officielle remise par la sublime. Porte aux ambassadeurs des puissances amies rési dant Constanlinople sur les affaires d'Egyp te. Après un historique peu près semblable ceux déjà publiés sur le même sujetoù l'on rappelle les bienfaits de la Porte envers Mehe- med et son ingratitudela pièce se termine ainsii 5 Les lois saintespar l'organe de leurs in terprètes ont prononcé que la punition de l'ex- gouverneur de 1 Egypte et de son fils l'ingrat Ibrahim pacha, était devenu indispensable le fetfa a été rendu et l'empire se voit obligé par devoir religieux, exécuter l'arrêt des lois.» Du 23 - La Gazette des tribunes annonce l'arrestation de M Ledieu homme de lettres un des rédacteurs de la Tribune. - Le Messager dit que MM. Chateaubriand Fitz-James et Hyde de Neuville seront mis en liberté demain et peut être ce soir même. Il ajoute que M. Hyde de Neuville a déclaré au jourd'hui qu'il n'irait point la maison de san té où un appartement avait été loué pour lui. - On lit dans le Messager que dimanche cesserait l'étal de siège et un pardon géuéral serait accordé. - On assure que le relevé fait jusqu'à présent des individus morts et blesses hors des rangs de la garde nationale et des troupes comme combattans curieux ou aulremeut s'élève 384, dont g3 morts et 391 blessés. •- M. de Belmas, évêque de Cambraivient de mourir. Du 23. - Les mesures prises pour accélé rer lés communications entre Paris et Madrid sont telles qu'en 5o heures on est instruit de ce qui est arrivé de plus important Madrid. Il n'a fallu que 48 heures pour que M. Uayneval apprît que la ville de Paris avait été mise en étal de siège. ÉRECTION D'UN MONUMENT. A M.AÏENCE EN L'HONNEUR DE GUTTEMBERG. Qui a plus de droits l'honneur d'un monument que Guttembergl'enventeur de l'Imprimerie? Il ne se range pas parmi les poètes, les philosophes et les artistes qui ont acquis leur immortalité dans le domaine des sciences et des beaux-arts, parmi les hommes d'état et les capitaines qui ont éternisé leur nom et celui de leurs peuples par le sceptre et l'épée; son œuvre est d'une autre nature, moins brillante en apparence, mais plus importante en réalité, plus étendue dans ses effets qui sont sans limite dans l'espace et le temps. Il serait difficile d'estimer la valeur d'une découverte laquelle toutes les parties du monde rendent hommage aujourd'hui. Après l'invention de l'écriture rien n'a eu une telle inllu- ence, rien ne mérite une telle gratitude. Guttemberg était un Allemand. Cependant sa dé couverte n'a pas été d'un intérêt purement national; elle n'a pas enrichi un seul pays; appartenant tous, elle a fait de lui le bienfaiteur de tous les peuples appelés la civilisation, le héros de toute l'humanité. Aussi l'on se demande souvent pourquoi la place qui, a Maycnce porte le nom de Guttemberg n'est pas ornée d'un monument. Est-il possible que l'on ait laissé passer quatre siècles sans donner, après sa mort, au grand homme, le témoignage de recon naissance qui lui a été refusé pendant sa vie-' Certes, on a droit de s'en étonner; mais tout projet d'acquitter une dette si sainte a jusqu'à présent rencontré des obstacles imprévus, même en 1804, où Napoléon âvait donné son approbation au plan qui lui était proposé. On ne.peut trouver une époque plus favorable l'érection d'un pareil monument, que le moment où s'approche le retour de l'anniversaire séculaire de l'invention de Guttemberg. C'est en i856 que l'Imprimerie entre dans son cinquième siècle année quiplus que toute autre doit être célébrée dans l'histoire de la civilisation européenne. Il faut que i836 donne aux mânes de Guttemberg ce que les siècle passés ne lui ont pas accordé. Le 16e siècle a été agité par des dissensions religieuses la première moitié du 17e désolée par la guerre de trente ans; et, cent ans plus tard, l'Allemagne, souffrant encore des suites de cette guerre, était dans cette oppression intellectuelle qui ne devait se dissi per que devant les exploite de Frédéric II et l'aurore de notre nouvelle littérature. Mais, dans le 19e siècle, quel obstacle pourrait s'opposer encore, dans toutes les classes des nations civilisées, l'accomplissement de nos vœux, une solennité générale de la décou verte de Guttemberg C'est là ce qui nous enhardit nous adresser nos contemporains, afin qu'ils contribuent l'érec tion d'un grand monument pour la fête séculaire de l'empriraerie en i836. Cet appel ne vient pas trop tôt. Malgré les quatre années qui doivent s'écouler jusqu'à cette époque, l'entreprise demande encore de l'activité. Il serait donc important que l'on pût déjà présenter de» projets; mais, pour cela, il faut que l'on ait un compte approximatif des sommes qui seront versées. La forme du monument en dépendra; et il sera formé, ou de la statue colossale de Guttemberg seule, ou de cette statue réunie a des figures emblématiques et des bas-reliefs. Le dernier projet serait incontesta blement préférable; ainsi la destination du monu ment se comprendrait mieux. Un seul artiste ne doit pas non plus en être chargé. Un monument qui doit son existence au public de différents pays a besoin de la concurrence entre tous les maîtres) et le plan seul qui sera jugé le plus beau sera mis exécution. On s'adressera plus tard aux artistes directement) aujourd'hui nous finissons notre appel en priant tous ceux qui sentent l'importance d'une pareille entreprise de s'employer activement pour la favori ser ce qui peut se faire, soit par des contributions pécuniaires, soit par des collectes et des souscriptions. Ce sera surtout l'œuvre des Libraires des Impri meurs, des éditeurs de feuilles périodiques, des hommes qui sont la tête d'institutions de littéra ture, d'arts et de sciences, et nous sommes convain cus qu'ils accueilleront favorablement notre prière. Là où un appel général s'adresse la partie civi lisée de l'humanité, le regard se tourne naturelle ment sur les personnages les plus distingués, sur les autorités supérieures, les corps législatifs, les princes, et les rois que non seulement leur rang mais aussi leur appréciation de tout ce qui est grand et beau dans l'humanité, doivent placer la tête des peuples et de leur civilisation. Nous recommandons, en con séquence, avec confiance et respect, ce projet et cet appel leur intérêt. Les journaux les plus répandus tiendront le pu blic au courant des progrès de l'entreprise et des remises d'argent que l'on fera la municipalité de Mayence. Nous avons aussi le projet de dresser une liste des donateurs, liste qui sera déposée dans la bibliothèque de la ville. La commission, formée pour l'érection d'un mo nument public en l'bonueur de Jean Guttember", est composée de MM. P1TSCHAFT, président) SCIIACHT, premier secré taire, PAHM, deuxième secrétaire; KUPFEBBERG, caisser; ARNOLD, AULL, GEIERLEROUX, REUSS, SCHABB. Mayencefévrier 1802. (Journal Typographie.) Bientôt, dit-on, de l'Union Brillera le ruban mainte boutonnière: Ordre civique et militaire.... - Comment ?.-Ils porront, donc, s'en barder, faison.j - Qui - Des Faiseurs là politique engeance; Bref, toute la séquelle? - Au mieux! le grand-cordon, En ce cas, de plein droit, est la Conféeesce! De nos pères-conscrits que l'on prétende, encor, Que le noble instit ut est hors d'oeuvre J'assume Le corps indispensable.... - Ob' oui, c'est un trésor! - Sa gloire utile, au moins, ne sera point posthume - Sans doute! quels travaux Vraiment, tu parles d'or! Il vient de décréter.... - Quoi donc - Quoi?.... Son L. D. YV. [COSTUMB av\O\(;i;S. 110 Ou désire acquérirune propriété pa-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2