-- On lu Sans T Algemeen Handelshîod au 26 -Le bruit se confirme que les dernières propositions de la conférence notre gouver nement ODt été trouvées, dans le conseil de cabinet inacceptables. Le placement des fonds hollandais a été au jourd'hui très intéressant. De toute part se mon traient .grand nombre de vendeurs qui auraient probablement fait Baisser beaucoup si on n'a vait pas eu exécuter des ordres importans sur les 2 i[2 pour cent de dette active pour comp- teanglais les autres fonds étaient très-faibles. On lit dans VAlgemeen Handelsbladdu 27 On nous écrit de Bréda sous la date du juin: Hier sont partis de l'hôpital de notre ville, par ba teau, t4o malades qu'on évacue sur l'hôpital de Delft. Ce matin vers quatre heures et demie est passé par ici S. A. R. le feld-maréchala son retour de La Haje, et allant Tilburg. On mande de 8ois-le-Duc sous la date du 24 juin: ©n continue charger par bateaux de la poudre «t autres munitions de guerre, envoyées de Hollande dans cette province. Le bruit court que S. M. le roi ira visiter les camps •dans les premiers jours de juillet. On mande de Dordrecht, sous la date du 25 juin Il y a ici de nouveau huit bateaux de trans port chargés de diflérens objets destinés pour la ci tadelle d'Anvers et tout prêts partir au premier •moment. FRANCE. Pariss5 juin. Avant-hier, la reine dona Maria et Mrae la duchesse de Bragance ont fait une visite au roi la reine et la famille royale. L'ambassadeur de Londres a fait hier une ^visite M. Talleyrand A deux heures, des dé pèches sont parties de chez l'ambassadeur de jLondres. - RI. Talleyrand doit donner jeudi prochain îtn grand diner tout le corps diplomatique. - Ou lit dans un journal R1M. Chateaubriand Hyde de Neuville et Fitz-James devaient sortir il y a trois jours.On nous l'avait assuré, et nous nous étions empres sés de le publier. Cependant cette nouvelle ne s'est confirmée les trois détenus sont encore l'un la conciergerie les deux autres la préfecture de police. Mais on nous doune en core pour certain que leur élargissement ne tar dera pas avoir lieu. - Le Moniteur donne des détails sur la ré ception faite au duc d'Orléans son passage Montpellier. Il reçut d'abord les autoritésdont il écouta les adresses. M l'évêque lui dit Monseigneur permettez-moi de réclamer auprès de vous contre la suppression des pro cessions de la Fête Dieu. Le peuple du Midi est religieux, il lient au culte de ses pères. Que ce culte soit respecté et je vous réponds de la tranquillité. 11 s'agit ici, M. l'évêque, dit le prince d'uue questiou de l'égalité qui ne peut être résolue par nous, les autorités locales.... Mais monseigneur, ajoute l'évêque, en l'inter rompant depuis 25 ans que je suis dans ce diocèse les processions se sont faites. Jamais je n'ai eu la douleur de les voir interrompues. La religion est menacée. Je vons en conjure pro tection la religion cette religion sainte qui a traversé tant de siècles et qui a appelé tant de bonheur sur la France. - Je vous le répète M. l'évêque, reprend le prince, il sagit d'une ques tion de légalité qui est d'un autre ressort, Quanta la religion, elle n'est pas menacée soyez persuadé qu'elle sera respectée et protégée. Que le clergé compienue son devoir et sa mis sion; qu'il se tieuoe toujours dans les limites de la loi et la loi qui doit protéger tous les droitsle couvrira aussi de toute sa protec tion. Le lendemain M. le duc d'Orléans visita le Peyrou où un feu d'artifice avait été préparé pour le soir mais quoique la promenade soit assez grande pour qu'on ail pu s'y trouver l'aise la fouie se pressant devant les pièces rompit les faibles barrières qui devaient les préserver. 11 paraît qu'une étincelle tamba dans un petit baril de poudre dont l'explosion mit le feu au pièces non préparées partirent a la fois et avec le plus grand désordre. Au milieu d'une flamme immense suivie d'une forte dé tonation des matières enflammées furent dans tous les sens lancées sur les spectateurs. Deux jeunes gensdei5à 16 ans sont mortsun au tre ne survivra pas ses blessures deux am putations l'une de la cuisse l'autre du bras ont été faites dans la la journée, et l'on compte en outre encore diton 46 personnes blessées plus ou moins grièvement dans ce nombre 8 sapeurs du génie, un sergent de la même arme, un soldat du 28e et quatre étrangers: Un fermier d'Epouvillerevenant de Fé- campavec l'argent qu'il avait rétiré de la vente de son cheval au marché de celte ville est atta qué sur sa route par trois hommes qui, après l'avoir dépouillé, le forcent boire un breuvage empoisonné. Ce malheureux se traîne malgré les douleurs intolérables qu'il éprouve jusqu'à sa ferme, où il expire bientôt dans les bras de sa famille épouvantée. Du Nous eroyons pouvoir assurer qu'un nou veau protocole a été signé dernièrement par la con férence de Londres composée de trois puissances protectrices de la Grèce. Ce protocole relatif l'ar rangement des affaires de ce pays. Ses clauses princi pales: i° que le prince Othon, nommé roi de la Grèce, se rendra dans ses états escorté de 3ooo hommes de troupes bavaroises, qui resteront dans le pays 20 que les trois puissances signataires du protocole, lui garantissent un emprunt de 20 millions de francs; 3° que si le prince Othon, roi de la Grècemeurt sans postérité, la couronne ne passera pas la famille régnante de Bavière, mais au nouveau roi qui sera élu par les 3 puissances. Nouvelliste. On lit dans la correspondance de Bruxelles, 23 juin du Journal de Commerce. Un courrier venant de La Haye est arrivé hier neuf heures et demie du soir, chez sir Robert Adair, et minuit, il a continué sa route pour Londres. Il Earaît que les dernières actes de la conférence ont eaucoup étonné et Guillaume et son gouvernement. Le courrier en question était, dit-on, porteur d'une note concise adressé par le roi Guillaume la confé rence, en réponse au protocole n° 65, qui demande l'élargissement de M. Thorn. Cette note se réduit dire que S. M. néerlandaise est prête faire élargir M. Thorn; mais que, de son côté S. M. croit de son droit d'obtenirtitre de réciprocitéla mise en liberté des sujets hollandais détenus en Belgique, et qui faisaient partie de la bande de Tornaco. Le roi Guillaume termine sa note ainsi: «Les protocoles nos 64. et 65 sont d'une trop haute gravité pour qu'il y puisse être fait une réponse immédiate. ANGLETERRE Londres, 25 Juin. Les marchands banquiers et autres habitansdela cité de Londres signent actuellement en grand nom bre une adresse au duc de Wellington dans laquelle ils déclarent leur regret et leur douleur de ce que la capitale a été déshonorée par l'outrage que la popu lace a commis l'autre jour envers S. G. L'adresse des habitans de Westminster au duc de Wellington a été revêtue samedi d'un grand nom bre de signatures respectables. Les deux chambres du parlement se sont occu pées hier d'objets d'un intérêt purement local. Nous recevons des nouvelles de la Grèce qui nous apprennent qu'une partie de la bande de pirates commandée par Tzavellasayant appris que les troupes françaises étaient sur le point d'occuper la arnison de Fatras, s'en est emparée avec le secours es soldats du pays, sous prétexte de conserver cette place jusqu'à l'arrivée du souverain futur de la Grèce. Les troupes françaises attendent les instruc tions des autorités anglaisesfrançaises et russes. D'un autre côté, le résidant commercial de chaque nation s'est embarqué pour attendre le résultat, per suadé que les pirates n'ont d'autre but que le pillage. Des nouvelles .de Smyrne, du 2g mai, portent que des pirates avaient attaqué et pillé, dans les parages de Doro, un brick américain, deux vaisseaux autrichiens et un hollandais. D'autres nouvelles, datée de Constantinople.le 25 même mois, portent qu'un brick russe a également été pillé Argentura, et une partie de l'équipage assassinée, et qu'un brick américain, un brick hollandais et un vaisseau autrichien avaient aussi été pillés entre Serfo et Séianto. ALLEMAGNE. Franqfort24 juin. Le 22 de ce mois, sont arrivés Berlin S. A. R. le prince Frédéric des Pays-Bas, venant de La Haye, et le général-major russe PolosofF, venant de Pétersbourg. S. A. R. le prince Guillaume de Prusse, fils du roi, est parti le même jour pour Pétersbourg. On écrit de Vienne 13 juin Des lettres de Trieste, du 14 du courant, annon cent que S. M. l'archiduchesse Marie-Louiss de Parme y a été momentanément retenue par une légère at taque de fièvre; mais on pensait qu'elle pourrait se mettre, le 18, en route pouF venir voir son fils, le duc de Reichstad dont l'état devient de plus en plu» alarmant. La faiblesse toujours croisante, occasion née par des violentes attaques de fièvre, fait évanouir tout espoir de conserver sa vie. On écrit de Romei4 juin Le gouvernement papal, ensuite des événemens d'Ancône du 3 de ce mois, a transmis l'ambassa deur français une note énergique, datée du 6, qui déclare violée et nulle la convention du 16 avril dernieret demande l'évacuation des troupes fran çaises d'Ancône. Il fonde sa demande d'une part, sur que le gouvernement français déclaré vouloir sou tenir les droits du gouvernement papal, et d'autre part sur ce que l'expérience a prouvé que la seule présence de troupes françaises Ancône suffit pour compromettre et léser ces droits. L'ambassadeur français a expédié Paris un courrier porteur de cette déclaration. CHOLÉRA. Gand, du 25 au 26 juin7 heures du soir. - 18 décès, 58 nouveaux cas, 72 en traitemens62 convalescens 9 guéris. Ledeberg, 25 juin. - Un décès un nouveau cas. Bruges, 26 juin. - Notre ville a quatre cas nou veaux et 2 décès. Deux individus restent en traite ment, deux en convalescence. Rumbeke près Roulers26 juin. Un cas et un décès. Roulers 26 juin. - Nous n'avons depuis hier aucun décès ni même aucun nouveau cas. Mons26 juin, 6 heures du soir. - Il n'y a plus de nouveau cas domicile. Il y en a 5 l'hôpital des cholériques. L'hôpital des cholériques a en outre 8 décès et une guérison. 52 individus y restent en traitement, dont g en pleine convalescence. L hôpi tal militaire a encore i3 individus en traitement. Jemmapes, 25 juin. - Il J a ici 4 nouveaux cas et 1 décès. Nouvelles25 juin. Un décès. Meulebeke Fl.-occ. 25 juin. - Aujourd'hui le cabaretier de l'Etoile a été trouvé mort côté d'une pièce de blé, le visage étendu contre terre, lout noir

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2