MODES
1775.
la bouche chargée d'écume, et sans aucun signe de
mort violente. On présume que c'est le choléra.
DU CHOLÊRA-MORBUS DANS LES PROVINCES.
L'histoire du Choléra ne présente que des désas
tres dans tous les lieux du globe qu'il a parcourus
en répandant la terreur; ses symptômes sont ef-
frayans les remèdes préservatifs,sont maintenant
mieax connus, ainsi que les traitemens curatifs; que
chacun devienne son propre médecin et celui de sa
famille et de ses amis que l'on n'ait aucune crainte
exagérée, car les meilleurs préservatifs de ce cruel
fléau sont l'observance rigoureuse des règles qui con
stituent une bonne santé, savoir; la plus grande
propreté et la sobriété, joint au calme et une par
faite tranquillité de l'esprit. Après avoir comparé
avec la plus scrupuleuse attention les rapports des
commissions sanitaires, nous offrons au public le
fruit de nos recherches et de nos travaux, heureux
si nos soins sont couronnés de succès.
L'ouvrage dont nous donnons ici le titre est in
dispensable pour se préserver de la maladie et se
guérir si l'on en est attaqué.
Guérison du Choléra-Morbus sans médecin
Précédé des moyens de reconnaître infailliblement
la maladie dès son début, du traitement simple et
facile a employer dans tous les lieux et toutee les
circonstances; suivi de diverses instructions et re
mèdes l'usage des habitans des villes et des
campagnes. Extrait des observations prises dans les
Hôpitaux, Bureaux de secours et des documens
officiels publiés par les autorites de Paris.
Prie i fr.
A Y P R E S.
Chez R. Gambaxt-Mortier, Impr Lib™ sur
la Grand'-Place.
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port pour Y près et pour toute la Belgique, par an
née cinq francs.
Il paraît une Livraison tous les moiscomposée
d'environs 168,000 lettres équivalant s5o pages d'un
volume 1/1-80, et contenant aussi, pour moins de 5i
centimesle résumé mensual encyclopédique de tous
ce qui se publie en europe de nouveau, d'applicable
et utile sur l'économie domestique, l'argriculturc
l'industrie, le commerce, et les arts.
Aux spectacles, car, depuis huit jours, le mauvais
temps a rendu les promenades désertes, nous avons
remarqué plusieurs jolis chapeaux. L'un d'eux, en
paille de riz, avait la passe et la forme composées
d'un treillage en bandes de paille entrelacées, et,
chaque jour de ce treillage, était rempli par un
morceau de blonde brodée. Des rubans de gaze
blanche, disposés en larges boucles longs bouts
flottans, retenaient un bouquet delilas et de chèvre
feuille, placé au haut de la forme, tandis qu'une
rosette fixée au bas par derrière et une autre au-
dessus de l'oreille gauche, complétaient la garniture.
- Une capotteen crépe-crêpé rose, forme ronde,
et passe froncée et bouillonnée avait, gauche,
moitié sur le côtémoitié sur le dessus de la forme,
une jolie couronne de muguet, fleurs et feuilles.
Cette capotte était d'un goût exquis.
Les femmes de notre siècle ont acquis des lu
mières; beaucoup d'entr'elles réunissent aux grâces
de leur sexe des qualités dignes d'être enviées par le
nôtre. La nature les dispense d'une étude plus ap
profondie. Ces Françaises, si légères en apparence, si
attachées aux soins de leur toilette, sont capables de
réflexion, sans paraître a peine réfléchir; ont dans
le jugement une précision qui étonne et dans l'esprit
3
des ressources qui éclairent. Elles savent appuyer le
mérite; et lorsqu'elles l'appuient, ce n'est jamais
faiblement. Elles ne peuvent ni approuver ni s'inté
resser demi. Elles seules, peut-êtreconnaissent
bien toutes les délicatesses de l'amitié aussi est-il
plus rare de les voir tromper un ami qu'un amant.
- C'est que l'atnour ne raisonne pas son choix et
que l'amitié apprécie le sien. - 11 est vrai que nos
dames ne se piquent plus d'être héroïnes guerrières;
mais un héros est toujours sûr de leur estime; et
tout guerrier faible, de leur mépris. - Jamais elle
n'ont cessé d'être une partie essentielle dans la con
stitution sociale, mais, de notre temps, elles se
croient plutôt destinées faire le bonheur de l'autre
sexequ'à accélérer sa destruction. Elles donnent le
ton toutes les femmes de l'Europe qui peuvent les
imiter. Elles gouvernent despotiquement l'empire
de la mode, empire qui pénétre jusqu'en Asie et en
Amérique. Toute Française qui a de la beauté, est
plus belle qu'une étrangère qui en aurait davantage.
8i la beauté lui manque, elle sait encore être jolie;
et, lorsqu'elle ne l'est pas, elle sait encore suppléer
cette privation. S'il se trouve une Française qui
n'ait jamais plu personne, on peut presque répondre
que c'est qu'elle n'y a jamais pensé. De la Dixkekis.
Journal des Femmes 1
ANNONCES.
i4î. Le Jeudi 12 Juillet i852 1 heure pré
cise après midi en l'Auberge du Wez Mac quart
tenue par ÛIr Deroubaix sur la route de Lille,
Armentièresarrondissement de Lille départe
ment du nord il sera vendu publiquement au
plus offrant par forme de Mise-à-prix et enchè
res en la manière ordinaire par Mr Blondeau Piat
Notaire royal Radinghem la belle propriété
patrimoniale ci-après désignée.
HOUPLINES SUR LA LYS.
Canton d'Armentières.
Toute la belle Ferme dite de Molimontconte
nant 35 hectares 85 ares 32 centiares 23 bon-
niers i582 verges de fonds vergers pâtures ex-
cellens près de Lys et très bonnes Terres labou
rables le tout planté de 748 Arbres montant
d'une rare beauté et dont la majeure partie d'une
grosseur prodigieuse est en pleine maturité plus
une quantité considérable d'arbres fruitiers.
SEPT MOULINS,
Dont 6 l'eau mus par 6 roues différentes et
un au ventsavoir 5 sur la Lys et les deux
autres proximité.
DEUX MAISONS,
Dont l'une très vaste avec deux jardins et un
petit vergerest occupée par le locataire des
moulins et l'autre sert l'habitation des mouleurs
(1) On s'abonne pour ce Journal le mal paraît
tous les semaines au Bureau de cette Feuille au prix
de fr. 17-00 par trois-mois.
Ce JOURNAL DES FEMMES, Gymnase littéraire
ou Recueil est publié par cahiers in-4° de quatre
feuilles environ, imprimées avec luxe et accompa
gnées d'une planche contenant, soit nne romance,
soit un modèle de modesde dessin ou de peinture.
Articles traités dans le Journal
Éducation littérature, poésie. Histoire naturelle,
physique, chimine, botanique droitmédecine,
appropriés aux femmes. Dessin peinture, procédés
divers. Musique, danse, travaux de femmes en tous
genres, art culinaire, embelltssemens intérieurs,
nouvelles de la mode, revue, etc. En un mot, ce
Journal traitera de tout ce qui est relatif aux fem
mes il sera rédigé par elles ou pour elles.
Presque toutes les femmes qui ont un nom dans les
lettres; se sont empressées de coopérer cette nou
velle entreprise. Celles qui auraient des articles
faire insérer peuventdès présent, les faire remet
tre la Direction.
UNE AUTRE MAISON,
Très bien bâtie située sur la place dudit Hou-
plines et servant d'Hôtel de Ville.
Cette propriété l'une des plus belles du dépar
tement du nordsituée dans une commune très
populeuse un accès la grande route de Lille
Dunkerque par une chaussée très bien entre
tenue, les usines sont construites sur un bras de
la Lysqui forme un des cours d'eaule plus
riche de ceux connus ce moteur important per
met d'augmenter la force des roues a volonté et
de créer clans cette situation le plus avantageux
comme le plus important des établisseraens.
La ferme composée d'excellentes prairies de la
Lys, et de très bonnes Terres labourables donne
la latitude d'alimenter le personnel et les chevaux
nécessaires aux usines.
Tous ces biens l'exception de la maison servant
d'Hôtel de Ville ,sont occupés par M. Hubert Dan-
sette fermier et meunieur Houplines au fermage
pardessus le payement de tout impots de 8000 francs
suivant baux qui prendront fin le ir Octobre i856.
Il resuite de l'une des clauses du bail de la ferme
que tous les Engrais pailles et Fumeri appartiennent
au propriétaire sans devoir payer aucune indemni
té a l'occupeur. 1
-
X 44- PATR1MOMIEELE GOEÛEREN.
ZEEIl SCIIOOJI ïlOFSTEDEILE\
GOEDE ZAEYLANDEN EN MEERSCH
Binnen het gemeente gheluwe te Koopen.
Met het houden van twee zitdageo zonder
meerzal men openbaerlyk en op de gewootie
manier, separatelyk of by zaeraenvoeging ver-
koopen de volgende goederenaile gestaen en
gelegen op den westkaul van hel gemeente, van
beyde kanten de Stock-straet, binnen Gheluwe,
te weten:
Eersten Koop.
Den oostkant der hofplaets met scheurpeer en
zwingel-stallendeeze gebouwen scheyde op half
kaeve en eenen gemeencn binnen-muermet het
woonhuys van den tweeden koop, van agter in regte
linie, van vooren op d'helft van den uytweg, en
van daer zuydwaerts op paelen aldaer gesteld, met
vierentwintig roeden zeven en negentig ellen onder
wallinghen, hofplaets, boomgaerd en zaeyland daer
niedegaende, paelende van oosten de Stock-straet
d'helft alhier begrepen, zuyd't land van Dorothea
Nollet, west den volgenden koop en noord'tland
der weduwe en kinderen Joannes Vandenbulck*.
Tweeden Koop.
Den westkant der hofplaets met woonhuys
scheydende op half kaeve en eenen gemeenen binnen-
muer, van agter in regte linie, van vooren op d'helft
van den uytweg, en van daer zuydwaers op paelen
aldaer geplaetst, met koeystalwagen-huys en acht-
en-twintig roeden een-cn-vyftig ellen, onder wal-
lingenhofplaets en zaeyland daer medegaende
paelende van oosten den eersten koop, zuyd de be-
huysde erve van Dorothea Nollet en den meerch onder
den vierden koopwest 't land Joannes-Baptiste
Corselis, den volgenden koop en 't land der Hospicen
van Ryssel, ende noord 't land der gezegde weduwe
en kinderen Joannes-Baptiste Vandenbulcke.
Ver den Koop.
Zeventien roeden een-en-zeventig ellen zaeyland
paelende van oosten den voorgaenden koop, schey
dende op paelen aldaergesteld, zuyd den uytweg
Joannes-Baptiste Corselis, west en noord *t land
der Hospicen van Ryssel.
Vierden Koop.
Zeven-en-twintig roeden zeven-en-twintig ellen
meersch paelende van oosten de behuysde erve Do
rothea Nollet en den volgenden koop, zuyd den
meersch en west 't land der kinderen Joannes G»-
deynenoord den tweeden koop.