5 bonnier 8 perches i5 aunes, occupée sans bail par Pierre Louis Duhayonet sa sœur Jeanne-Françoise Duhayon au fermage de i65 florins 38 cents par an pardessus l'impôt pour y mettre main le premier octobre i83a. ~Têle de F'anire, iS juillet 1852. Monsieur, c'est par ordre de S. Exc. le général l'infanterie baron Chassé commandant en chef de 'a -citadelle d'Anvers-, etc., que j'ai l'honneur de vous informer-, avec invitation d'en faire part aux consuls des-autres nations résidant Anvers qu'il a paru possible a S. Exe. que le gouvernement belge nourrit le projet d'agir, d'ici peu de temps, hosti lement contre nous-; ce qui a fait naître principale ment ctfile opinion chez S. Ex-c, ce sont les ouvrages olieooif élevés tant dans le rayon de la citadelle que contre les forces navales stationnées près de celle-ci, aussi bien que les allusions fréquentes des journaux ce -sujet et même les discours prononcés la chambre des roprésontans. Dans un pareil cas, et au premier coup de canon tiré soit contre les forces navales, soit sur la citadelle, le commandant en cbef a pris la résolution inébranlable de repousser la force par une force plus grande, et de punir même au besoin toute ten tative violente par la destruction d'une grande partie •de la ville, qu'on sacrifiera ainsi inconsidérément, ce dont les suites devront être imputées qu'à la té mérité de l'agresseur. 'Lors de cette calamité inspérée il serait désirer -que les propriétés des nations neutres participassent le moins possible ce sort destructeuret c'est par oette considération que le commandant en chef a cru devoir vous transmettre ainsi qu'à tous les autres consuls consuls la présente information j afin de les -mettre même, s'ils regardent également une sem blable agression comme possible, d'éloigner temps d'une ville si souvent épargnée, les propriétés des •nations représentées par eux, et surtout de faire -sortir du bassin les navires de ces nations, ou de -prendre telles autres mesures qui leur paraîtront les plus convenables pour la conservation des uns et des autres. Recevez, M. 1e consul, l'assurance de ma considé ration particulière. Le colonel capitaine de marine commandant les Forces navales de S. M. devant Anvers chef de l'état-major-général de la marine. Signé, Kooïmas. Le Journal d'Anvers fait sur cette lettre les refléxion suivantes: Ce n'est pas la première fois que de pareilles me naces nous sont adressées, et sans les mépriser ni trop redouter, nous croyons qu'elles ne doivent point effrayer nos habitans. Notre principal motif de sécu rité repose sur ce qu'il n'entre pas dans l'intention -dsi gouvernement et des chefs militaire d'attaquer la citadelle et que la ville n'a conséquemment rien yedouter de ses représailles. On peut croire d'un autre -côté que les conséquences en seraient plus fatrles pour la citadelle que pour nous. Nous avons d'autres motifs de sécurité dans la garantie des fiuissances et les suites qu'auraient contre la Rol andequi ne peut le perdre de vue, le second bombardement d'une ville aussi inoffensive et dont tine tentative de destruction ne serait considérée en Europe que comme le résultat de la jalousie commer ciale de la Hollande. Nous croyons donc que la lettre c.de M. Koopman ne doit point altérer notre sécurité. ANGLETERRE Londres 16 Juillet. Nous avons la satisfaction d'annoncer d'après des information sûres que le gouver nement autrichien a mis une grande sincérité dans toutes ses négociations au sujèt du traité belge et par suite de la sollicitude déployée par l'empereur d'Autriche, pour faire conclure •un arrangement honorable au roi des Belges qui a agi de manière mériter les remerciinens de trois puissances et les respects des deux au tres, on peut entretenir l'espoir fondé que le roi de Hollande accédera aux bases d'arrange ment proposées par la conférence le ix du courant. Nous avons de raison de croire que lord Falmerston regarde la question du Portugal comme dtfiniiivenieat terminée en faveur des 2 Constitutionnels et que quelque soit la résis tance que puisse opposer don Miguelelle n'empêchera pas le succès de don Pedro sous les auspices des gouvernement aDdlais et fran çais. On croit que la reconnaissance d'un ministre accrédité de la reine donna Maria, notre cour, aura lieu incessamment. The Jllorning Herald contient un arti cle de son correspondant a Falmouth an date du i5 juillet midiportant que le bateau The Firehrand qui est arrivé en 5 jours de Lisbonneet des parages d'Oporto en trois jours. 11 apporte la nouvelle que l'armée de don Pedro a effectué sa descente en Portugal et s'est emparée presque sanscoup férir d'Oporto. La flotte de don Pedro, après une traversée heureusejelta l'ancre devant Oporto le 8 de ce mois au soir. S. M. voyant que presqu'aucu- nes dispositions n'avaient été faites pour s'op poser au débarquemens prit de mesures pour l'effectuer le lendemain et en effet le 9 toute sa petite armée fut mise terre une petite distance d'Oporto. Cette force composée d'en viron 75oo hommes manifestait beaucoup d'en thousiasme pour se porter en avant sur Oporto, Don Pedro ne voyant d'autre oposilion que celle d'un petit détachement de cavalerie qui après une seule décharge tourna brida donna l'ordre d'avancer. Pendant qne cela se passaitles autorités de don Miguel Oporto se trouvaient comme pa ralysées après avoir laissé s'effectuer une des cente ennemie sans coup férir elles abandon nèrent la seconde ville du royaume avec la même lâcheté. Elles prirent la fuite conjointe ment avec les partisans de don Miguel pas sèrent le Douro et détruisirent, le pont après leur passage. Don Pedro entra le soir même Oporto aux acclamations des habitans qui le recurent lui et son armée avec enthousiasme. Les partisans de don Miguel ayant pris po sition près de Villa Nuova sur l'autre bord en face d'Oporto don Pedro résolut de les en expulser, A cet effet3ooo hommes environ passèrent sur l'autre rive dans des chaloupes couvertes par le feu des bateaux vapeur. Les miguélistes n'ayant fait que peu de résistance ces troupes s'emparèrent de Villa Nuova. Le mercredi 11 au matin lorsque the Fire hrand quitta Oporto les forces de don Pedro étaient en possession des deux rives du fleuve et on s'attendait ce que poursuivant ses suc cès il s'avancerait immédiatement vers la capi tale. On disait aussi qu'un régiment des trou pes de don Miguel avait été sabré par ses autres troupes parce que ce régiment avait provoqué les autres la désertion en proclamant dona Maria Quoiqu'il en soit il est certain que dans cette occasion la lâcheté et la trahison ont joué un rôle etmoins que les miguellistes 11e déploient plus de loyauté et de courage qu'ils n'ont fait Oporto le règne de leur maître est près de finir. ANNONCES. 170. Commune de Zantvoorde. A proximité du Cabarêt de la Basse-Ville. TRÈS-BEAUX FRUITS SUR TERRE. Consistant en a Bs. 20 Ps. 48 aon;s de blé. 1 Br. 4« Ps. 10 annes de fèves.' 88 Ps. 19 aunes d'orge. 61 Ps 72 aunes de lin avec la graint. 35 Ps. 27 aunes d'avoine. Et 35 Ps. 27 aunes d hivernage. Plus uoe quantité de foin blanc, idem de foin de treffles. Le tout dépendant de l'exploitation du sieur Michel Six, fermier au dit Zantvoorde; et plus encore, une grande quantité de fagtos. A VENDRE. Le mardi3i juillet i83a, x heure de relevéa très précise sur lesfieux on vendra en la manière accoutumée et long terme de payement, les fruits sur terre ci-dessus indiqués, moyennant caution bonne et solvable établir au moment même de l'adjudication. Mtre. COURTENS, Notaires Commines.e t chargé de celte vente et des conditions. t 171. |BIENS PATRIMONIAUX. communes de neuve-église, warnêtnn et kieppe. C1DEVANT LA BRANCHE D'OOSTHOVE, ferme, Contenant parmi Verger Manoir f et Terres Labour A VENDRE PAR PARTIE OU PAR TOTALITÉ. Neuve-Église. PREMIER MARCHÉ. La Ferme compre nant la maisoo d'habitation, grange, écuries, et autres édifices avec 1 bonnier 6 perches 4o aunes de verger, planté d'un superbe plante de jeunes arbres, aboutissant d'est Mr. Beaucourt-Martel haie comprise et Joseph Becue, baie comprise et au de-là moitié fossé, de medi le 3e marché et l'oc- cupeur Pierre-Louis Duhayon, haie comprise et audelà moitié fossés de couchant ledit Pierre- Louis Duhayon et le 20 marché, haies comprises et audelà moitié fossé et outre la drève moitié fossé ici compris la veuve et enfans Joseph Devos et du nord le chemin du Ploegsteert au Romarin et monsieur Beaucourt-Martel, baie comprise. DEUXIÈME MARCHÉ. 53 perches 20 aunes de terre labourtirant d'est l'ouest aboutissant d'est au premier marché moitié fossé, de midi ledit Pierre-Louis Duhayon la moitié du fossé en deçà le sentier ici compris de couchant le chemin d Ooostbove et du nord la veuve en en» fans Joseph Devos fossé compris. TROISIÈME MARCHE. 26 perches 60 aunes de Terre Labour, tirant d'est l'ouest, aboutissant d'est, au quatrième marché moitié tossé, de raidi Pierre-Louis Duhayon séparant sur laque d'ouest ledit DuhayoQ «épatant sur moitié fossé et les eofans de Mr. Lambrechts, séparant sur moitié fossé et du nord au premier marché, et Joseph Becue séparant sur moitié fossé. QUATRIEME MARCHÉ. 5; perches 63 aunes de Terre Labourtirant d'est l'ouest aboutissant d'est et midi Joseph Becue separ ant sur laque, d'ouest au troisième marché et Pierre- Louis Duhayon, séparant sur moitié fossé, et du nord audit Joseph Bacue séparant sur moitié fossé. cinquième marché. 44 perches is aunes de Terre Labour, tirant d'est l'ouest aboutissant d'est la beque qui séparé les communes de Neuve-Eglise et Warnè;on, et audelà le sixième marchéde midi Joseph Becue separcut sur

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2