r ANGLETERRE. Londres 18 Juillet. "Voici la proclamation que don Pedro a adressée son armée, lors de son arrivée devant Oporto a Soldats! voilà les côtes du malheureux Portu gal Là vos pères vos femmes et vos amis attendent votre arrivée, et se confient en votre courage et en votre générosité. Vous apportez la paix toute la ration et la guerre seulement au gouvernement hy pocrite et tyrannique d'un usurpateur. L'entreprise est glorieuse, la cause noble, la victoire certaine. Vos compagnons en armes se joindront vouset seront avides de l'honneur de combattre vos côtés; s'il en est qui, oubliant leur devoir, continuent de defendre la cause du despotisme, rappelez, vous que vous avez devant vous ces mêmes Portugais abusés qui, Villa-dà-Praia, ont fui devant votre courage. Vainqueurs de S'-Michel et de S'-Georges vous dont l'enthousiasme et la valeur n'ont pas été épui sés par les combats de Villa-das-Vellas, d'Ursellina, deColheta,nî rebutés par.! s imprenables positions de Ladrira et de Velha, voici votre terre natale qui vous appelle, ici vous trouverez la récompense de vos services, la fin de vos sonflrances et le complé ment de votre gloire! Soldats! que votre cri soit; Vive dona Maria II et la charte constitutionnelle firotection aux citoyens paisibles générosité envers es vaincus. Don Pedro, duc de Bragance.n La réponse finale du roi de Hollande la der nière note de la conférence, n'a pas encore été reçue. Quatre membres de la conférence s'attendent ce qu'elle sera favorable. On n'apprend pas cependant que l'ambassadeur de Russie exprime le même espoir. Une note énergique a été adressée par le gouvernement prussien au roi des Pays-Bas décla rant que, s'il était nécessaire, le roi de Prusse aidera l'Angleterre et la France amener de force un arrangement définitif entre la Hollande et la Belgique. (Courrier.) On lit dans le Courrier: Nous avons reçu, de Pétersbourg, des informa tions authentiques, d'où il parait que les actes ar bitraires exercés par les Russes en Pologne, n'ont pas été exagérés. La Prusse et l'Autriche les désap prouvent entièrement mais elles se sont bornées des représentations, et recommander une conduite plus modérée. Ces deux puissances n'aideront ni l'Angleterre ni la France dans aucune tentative pour amener une autre règle de conduite, vu qu'elles sont plutôt déterminées aider la Russie pour dé truire le libéralisme. Les forces combinées de la Bnssie, de l'Autriche et de la Prusse sont de nature 3 justifier toute confiance dans leurs gouvernemens respectifs qui tous manifestent qu'ils ne craignent point la France. Toutefois, ils éprouvent une grande pénurie; et c'est là la seule garantie en faveur de la paix et du succès de la mission de lord Durham. L'empereur de Russie se croit prédestiné détruire le libéralisme en Europe, et le prince royal de Prusse, animé des mêmes sentimens, est déterminé y coopérer avec l'empereur Nicolas. Il a été rçéu aujourd'hui l'amirauté des dé pêches d'Oporto, annonçant que l'armée constitu tionnelle a pris une position avantageuse 5 lieues au-delà d'Oporto. On lit parmi les nouvelles de Lisbonne la pièce suivante émanée du ministère de la guerre. Ayant résolu d'employer tous les moyens pour sauver la monarchie et l'honneur de la nation contre l'agression la plus inique qui ait été tentée contre le Portugal, j'ordonne en conséquence, et conformément aux lois de la nature, des nations et de la guerre, que si l'expédition des rebelles appro chait des côtes de ce royaumeLisbonne et toutes les places situées sur les côtes du royaume, fussent immédiatement déclarées en état de siège, et consi dérées comme telles, moins que je ne donne des ordres contraires. Le comte de St-Lorcnzo membre du conseil d'état, ministre de la guerre, est chargé du présent et le féra exécuter en donnant les ordres nécessaires. Palais de Cachiasle 5o juin 183z revêtu de la signature de S. M. le 5 juillet, u 2 ordre du jour Quartier-génér.palais de Cachias, le 3 juillet. Très-illustre seigneur le roi m'ordonne de trans mettre V. Exc. la copie ci-jointe du décret du 3o juin qui déclare en état de siège toutes les places et districts sur les côtes de la meren cas que les rebelles approchent de la côte du royaume. J'en informe V. Exc., afin que vous puissiez donner les ordres nécessaires. Le comte de Saint-Lorenzo. Du 20. The Courrier dit le mariage du Roi des Belges avec une des filles de Louis-Philippe positivement fixé au 7 août, quelque soit l'état des négociations du traité belge. La cérémonie aura lieu Compiègne avec le moins de pompe et de dépense possibles. Le Roi des Belges partira le 3 août de Bruxelles pour Compiègne. Les dernières nouvelles du Portugalpubliées aujourd'hui par the Courriersous la date du n juillet, portent que ce jour-là, vers midi, 5ooo nommés de don Pédro étaient Villa-Nuova, Dans la nuit du 9 au 10, trois régimens des troupes mi- guellistes (les ge, 14e et 19e) ont passé don Pédro Villa-Nuova; un autre régiment avait tenté d'en faire autant, mais on avait tiré dessus, et il s'était dispersé par ordre du colonel Martinez. Le comman dant du schooner Terceiia a été tué par un coup de feuen aidant au débarquement des troupes. On parle avec éloge de la conduite du major Popham Hill, qui commandait un corps d'Anglais. Une lettre de Madère, en date du 20 juin, porte que el Conde de Madeiraun des croiseurs de don Pedro pour surveiller les navires portugais, avait capturé, la veille, et Restauradorvenant de Lis bonne avec des dépêches pour notre gouvernement. -- Le consul anglais Lisbonne et le commandant de l'escadre anglaise Perker ont pris toutes les me- siues nécessaires pour protéger les citoyens de leur nation qui se trouvent Lisbonne; la flotte anglaise entrera dans le Tage dès que la moindre insulte leur aurait été faite. U11 vaisseau anglais qui vient d'arriver des pa rages d'Oporto a entendu tirer le canon par un des vaisseaux de l'expédition de don Pédro, on suppose qu'ii était aux prises avec les fuyards miguélistes. NOUVELLES DE LA HOLLANDE. On lit dans YHandelsblad, ao juillet: S. Exc. M. Fa'ckambassadeur des Pays- Bas près la cour de Londres est arrivé avant hier La Haye il est descendu l'hôtel de la Grande Cour Impériale. On pprle beaucoup La Haye de nouvelles propositions envoyées par la conférence notre cour et au cabinet belge. Quoique jusqu'à pré sent rien de positif n'ait encore transpiré cet égard on croit que la confereDce insiste sur l'acceptation des 24 articles. Reconnaissant toutefois la justesse de plusieurs objections contenues dans le contre-projet du traité que nous lui avons soumis, la conférence aurait enfanté quatre articles additionnels pour les quels elle offre d'obtenir le consentement de Léopoldaprès que nous aurons accepté le traité du i5 novembre, reconnu le Roi des Belges et que le territoire aura été respective ment évacué. Un nouveau délaise prolon geant jusqu'à la fin du moisserait accordé. D'après d'antre bruits S. M. continuerait de sa part 11e pas reconnaître Léopold et refuser l'évacuation de la citadelle d'Anvers tant que la Belgique n'aurait pas accepté les propositions soumises par notre gouvernement, et que celles-ci ne seraient pas définitivement arrêtées dans un traité entre les cinq puissances et la Hollande. On mande de La Haye, 20 juillet: La teneur des dernieres protocoles parait être encore aujourd'hui un sujet de médiation pour notre gouvf. Le comte de Heyden a quitté notre ville pour se rendre Groningen d'où il partira, dit—on, pour Pétersbourg. Il parait que est sans aucun fondement qu'on a voulu rattacher des affaires politiques le voyage de cet amiral. On écrit de Bréda, zo juillet: Il est passé ici celte nuit un courrier venant de Londres chargé de dépèches de la conférence qui en juger par la célérité du porteur, devaient être de la plus haute importance. D'après une lettre d'Anvers notre flotte de vant cette ville a opéré quelques mouvemens; voici quelles sont aujourd'hui ses positions: devant la ville une corvette et une canonnière; près du fort de la Perle, une frégate, deux canonnières. Devant Lillo une corvette bombarde, un bâtiment a vapeur, une frégate, un vaisseau de ligne et deux canon nières près du fort de Bath deux canonnières; total, 26 canonnièses et 8 autres bàtimens de guerre. U règne beaucoup d'activité la citadelle. On y construit tous les bàtimens l'abri de la bombe et chaque jour on y fait entrer des hommes et des vivres. U parait que les Belges se préparent nous atta quer toutes les femmes qui se trouvaient ici sont retournées en Hollande, et les meubles et effets renfermés dans les casemates. La marine néerlandaise se composait, au i'r janvier i852, de 12 vaisseaux de ligne dont 2 de 84 canons; 14 frégates de 44 canons; 6 frégattes de 32 canons, 25 bricks et corvettes, dont plusieurs vapeur. Total70 bàtimens de guerre. Allons, MM. les Députés, allons, courage! Trêve d'ouvrage Dépêchez-vous: il en est temps. De l'auguste Sénat suivez les erremens.... De ce Sénat, et si docte et si sage, Nobles pères-conscrits.... en fait d'habillcmcns - Dix mois de session - l'ennuyeux passe-temps.... Sur-tout, lorsqu'on l'emploie.... en verbiage! Séparez-vous ce ne sera pas grand dommage Pour vos civiques commettans. M. de Muelenaereen a donné le gage (Sa parole on le sait, vaut plus que.... cent sermens): Bref, la façon de l'adage, «On vous rappellera.... lorsqu'il en sera temps.» - Et vite, vite, donc, mes bons Représentans Pour vos foyers mettez-vous en voyage L'habile ministère a conjurer l'orage M. de Muelenaere assume les garans D'une paix.... tout prix, pour effacer l'outrage Des jours néfastes d'Août Il adhère au message Et vite, vite, donc, mes bons Représentans Pour vos foyers mettez-vous en voyage L. D. W. IDISÏÎÇIÏIBS» Pour le Juste-Milieu la passe est opportune. - Comment? Les Chambres ont dû vider la tribune! Trente mille hommes et cinq millionspourquoi? - Pourquoi? pour d'autant mieux gouverner par.... (/a Loi! La Loi La vénération est sans égale Qu'on y porte: témoin la Loifontamentale! La Constitution Bagatelle, attendu te Que permis est tout ce qui n'est pas défendu Quand viendra, s'il te plaît, la seconde réserve? Quand l'emprunt quand l'hymen Marchantils de conserve Majorités par-tout a la Chambres, au Sénat.... - Et le Peuple - Le Peuple A les honneurs du bât L'ambassadeur Goblet marque: - Tout la guerre. - Faux thermomètre! Demandez-le au ministère? Au plus fort des conflits, les Chambres ont congé - Sans doute: du contrôle on est mieux dégagé. Coup d'état au pied plat, parbleu! que ces vacances! - A la remarque, on doit suivre.... les conférences!

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2