identifier aa sentiment du bonlieur que celte union vous présage et comme père et comme roi. Le roi a répondu M. de Cambon premier président de la cour d'Amiens »Je suis infiniment sensible ce que vous me témoignez au nom de la cour d'Amiens. Aucun sacrifice ne m'a jamais coûté quand j'ai cru qu'il pouvait en résulter quelque avantage pour la France. Celui que je fais en me sépa rant de ma fille.... (la voix de S. M. est altérée par la vive émotion qu'elle éprouve cette émo- tiou est partagée par la famille royale „et par les personnes qui ont le bonheur d'assister cette scène attendrissent ma fille.... elle sera heureuse le caractère et les vertus du roi Léopold en sont le sûr garant. Cette union as sure la bonne intelligence et les meilleurs rap ports entre deux pays qui out tant d'intérêt les entretenirdont la langue les mœurs sont les mêmes depuis si longtemps. Ce n'est pas seulement notre intérêtc'est aussi celui de l'Europe, qui exige que la Belgique soit main tenue dans la position où elle se trouve aujour d'hui c'est quand il seça bien reconnu que cette position est affermie, que l'Europe respi rera. C'est alors que la paix sera consolidée aux yeux de tous que nos alliances seront bien assurées, et que la France atteindra ce degré de prospérité que je me suis toujours efforcé de lui conquériret que je cherche asseoir sur la base inébranlable du lègue des lois et de fidélité ses engagemens. M. Portalis, procuceur-général près la même cour s'est exprimé en ces termes. Sire l'administration de la justice reclame l'ordre et la paix. Trop souvent en effet ses ba lances demeurent mal assurées au milieu des guerres venues du dehors ou des déchiremens iutérieurs. Citoyens ou magistratsnous ap plaudissons ce double titre l'heureuse alli ance qui vient cimenter l'union de deux peuples auxquels des intérêts, une langue, une position identique, leurs sympathies, leurs patriotiques royautés assurent de communes destinées. S. M. a repondu Les institutions de la Belgique sont en bonne mains dans celles du Roi Léopold. Ap pelé au trône comme moi par le vœu natio nal il connaît bien l'étendue de ses devoirs il connaît l'esprit de son siècle, il aitne la France et les nouveaux liens qui s'établissent entre nous ne peuvent que fortifier les bonnes dispositions qui existent entre nos deux uations et leur as surer les heureux résultats qu'elles on droit d'attendre. - Le roi Louis-Philippe sera de retour lundi Paris. - On annonce qu'à l'occasion du mariage de la princesse Louise une amnistie générale va être accordée pour tous les délits politiques. - Il est rentré 31,026 armes feu et 531 armes blanches l'arsenal de Nantes. Du i4 - La famille royale est revenue hier Paris. - M. de Talleyrand est arrivé le 12. - Il doit y avoir ce soir St.-Cloud conseil des minisires qui sera présidé par le roi M. Tal leyrand doit y assister. - Ou lit dans le temps M. de Flabaut va dit-on, presser Londres "'exécution des mesures coërcitives dont on me nace depuis longtemps le roi de Hollande, que a l'on s'est cru au moment d'exécuter et auxquel les la France et l'Angleterre paraissaient avoir rénoncé depuis le 67e protocole. M. Vau de Weyer est parti ce matiD de Compiègne dans le même but. Il se rend d'abord Bruxelles pour reprendre ensuite auprès de la conféren ce la mission qui lui était confiée et qui acquiert une nouvelle importance par cette levee de boucliers. - Uu courrier extraordinaire venant de Conslantinople est arrivé hier au ministère et a apporté au gouvernent la ratification, du traité définitif de délimitation de la Grèce. - On écrit de Saint-Girons 6 août Lçs délits forestiers recommencentles gar des forrestiers s'étant enparés de 200 bêtes cornes il se forma des rassemblemens de 7 800 individus travesti en demoiselles, armés de fusils de haches et de faulx l'un des rassem blemens formé de 70 hommes attaqua le déta chement de gardes forrestiers le feu s'engagea de part et d'autre: l'un des révoltés tomba mort, plusieurs furent blessés et bientôt tous prirent la fuite. - On écrit de Berne Suisse), 10 août Un Suisse revêtu d'un caractère public et qui vient d'avoir l'occasion de communiquer avec un personnage éminent du gouvernement français n'a pas craint de lui demander des ex plications auxquelles on lui a repondu Que malgré l'espoir et les menées d'une faction, les bruits d'une invasion sont dénués de fondement. Que la France s'est déjà expliquée cet égard et qu'elle ne les souffrira jamais a Quelle ne permettra pas qu'une main étran gère change une syllabe aux constitutions de la Suisse. Que les troupes autrichiennes qui sont réunies sur la frontière ont une destination, et que la Suisse ne doit en concevoir aucuue in quiétude. Que si un seul soldat étranger mettait le pied sur son territoire, les armées françaises sauraient le défendre et rétablir les libertés hel vétiques telles qu'elles ont été fondées par le peuple. Que les intentions de la France sont formel les, et qu'elle ne déviera pas de ce principe. «Qu'il ue faut pas croire aux bruits contrai res, souvent répandus dessin. Que les Suisses doivent avoir confiance et banuir toute inquié tude. L'H elvétie. ANGLETERRE. Londres S Août. On dit que le marquis de Palmella a déjà eu une entrevue avec les lords Grey et Holland ainsi qu'avec lord Palmerstou et qu'il est pro bable qu'il réussira daus sa mission quice qu'on persiste dire a pour objet la recon naissance immédiate de dona Maria comme reine de Portugal par conséquent d'invo quer l'assistance de notre gouvernement. (Morning Ilêrald. Le colonel Murât, fils de l'ex-roi de Naples s'est embarqué jeudi dernier Fal- mouth, abord du Zéphyr qui a fait voile pour Oporto, où il va rejoindre les troupes consti tutionnelles. - Le choiera a peu près disparu Montréal et Québec. Les étals du Nord les plus rap- proclie's du Canada continuent être parfaite ment sains. Il est mort Québec gg3 personnes, ce'qui fait environ t décès sur 37,1a population étant de 37,000 araes. Cette proportion est énorme. - Dernièrement on a expédié de Londres pour Conslantinople une presse d'imprimerie de la valeur de 26,000 fr. elle a été achetee pour la Sublime-Porte. Du 10. - Un détachement de la flotte de don Pedro a débarqué Carrical l'extrémité de l'île est a proclamé dona Maria aux nombreux vivats des habilans présens. Il paraît que ce n'é tait qu'un essai pour sonder le terrain car le détachement s'est rembarqué après la céré monie. - Vingt-cinq mille fusils, sabres et gibernes, ont été embarqués ces jours ci sur la Tamise. On présume que ces armes sont destinées pour le Portugal. - On écrit d'Edimbourg 26 juillet. MM. de Survillier fils de Joseph Bona partesont venus ici, il y a trois semaines, dans le plus strict incognito ils ont été au cir que voir manœuvrer le duc de Bordeaux et l'ont très-curieusement examiné; ils ont pris beaucoup de renseignemens sur Holy Rood,et sont partis quelques jours après. - On lit dans le The courier Nous voyons avec peine que nos nouvelles d'Oporto ne sont point aussi favorables que les amis de la cause constitutionnelle qn Angleterre pourraient le désirer. Les lettres de notre cor respondant annoncent en peu de mots mais en teimes clairsla situation du duc de Bragance. Il paraît que S M. I. et ses partisans ont été grandement trompés l'égard des sentimens des habitans du Portugal et il est certain que jus qu'à présent ils ont été malbeureusemeut dés appointés, quant au soutien sur lequel ils comp taient dans l'intérieur du pays. Nous aimons espérer que cette apathie de la part des Portu gais provient de l'état d'abjection où les a plongés don Miguel comme aussi de l'incer titude sur le succès de l'armée libératricemais nous craignons qu'elle ue provienne d'autre motifs. Si la question de droit au trône de Portugal doit être décidée par les armes la prépondé rance en faveur du gouvernement existantest telle, qu'elle ne laisse guère de doute sur l'issue de la contestation. - Le bateau vapeur royal Hermès est arrivé le 1 1 Falmouth, venant de Pc-tugal, il a quitté Lisbonne le 4 et Oporto le 5 de ce mois. Don Miguel avait ordonné sa flotte de mettre en mer; elle consiste en un vaisseau de ligue, portait pavillon amiral, une frégate et cinq bâtimens de moindre dimension. L'amiral Sarlorius s'était mis a la poursuite de ce flotte. Il a été rejoint en mer par trois autres vaisseaux de la station de don Pedro. Dans la soirée du 3, les deux divisions navales étaient en présence, et l'amiral Sartorius manœuvrait pour couper la côte la flotte de don Miguel. Jusqu'alors quelques coups de canon avaient été échangés entre les deux flottes. - Il est dit dans un lettre datée d'Oporto le 4 août 5 que l'on ne s'étonne pas de l'état stationnaire de l'expédition de don Pedro, quand on songe qu'Oporto est le seul point qu'il possède en ce moment et que celte ville est entonn ée par de fo.ces cimemies si for-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2