ART. i663. i. ihète an gouvernement graDd-duculafin qu'il donne aux autorités civiles du Luxembourg des ordres en conséquence. 3» Les légations fédérales de l'Autriche et de la Prusse sont priées de faire déclarer la conférence de Londres par les PP. des deux cours, au nom de la diéle qu'elle ne partage nullement son opinion au sujet du partidu côté duquel sont les premiers torts toute fois elle ne se refuse pas se rendre au désir ex primé la fin des protocoles défaire parve nir au gouverneur de la forteresse de Luxera- bourg les instructions dont elle s'était réservé la communication après la réponse de la con férence et d'ordonnerconformément ses résolutions du 28 juin au gouverneur de la forteresse, d'élargir M. Thorn en même temps que la Belgique relâchera les individus désignés dans les 60e et 62e protocoles. Du 3i - Les ministres de Russie d'Autri che de Prusse et de France ont eu hier au Foreign-office6 heures du soir une confé rence avec lord Palmerston. - D'après le Morning Heraldles derniè res nouvelles d'Oporto représentent la cause constitutionnelle comme étant plus florissante que jamais. Don Pedro a sa disposition 300 pièces de canon au moyen desquelles il peut défendre la ville toute extrémité; et ses troupes sont réputées bien supéiieuies celles de don Miguel au point que quand même ce dernier pourrait faire marcher 00,000 hommes pour attaquer la ville, il ne serait pas en état de s'en emparer. AUTRICHE. Vienne, 22 août. Dans un village de Bassarahie, une jeune femme de 20 ans, d'assez faible complexion, est accouchée, le 2 3 décembre i83i de six filles, qui n'étaient point comme on le pense bien, de grandeur ordinaire, mais toutes bien conformées. Elles sont mortes le soir même du jour où elles furent baptisées- La mère est en tièrement rétablie de la grave indisposition cau sée par cet enfantement extraordinaire. VU THÔBE ET DON A M1RIA. Tu seras reine Trois fois ces mots ont retenti son oreillecomme ceux que prononcèrent les sor cières de Macheth dans la forêt ténébreuse. Oui, tu seras reine! Abandonne les jeux de l'en fance et ces travaux futiles qui seuls absorbent ta pensée. L'insipide cortège des honneurs arrive toi; tu vas respirer désormais l'encens des cours; ce poi son subtil qui égare la raison, sans même enivrer. Dis adieu aux joies sans mélange, aux soucis légers qui ne vont jamais jusqu'à l'insomnie, aux espé rances modestes et souvent fécondées, aux fêtes sans chagrin secretcfêtes dont nul ne déplore la rui neuse splendeur. C'est dans le grand drame humain le drame triste et parfois sanglant que tu vas prendre un rôle. Le choix ne t'a pas été accordé tu seras reine Cesse de compter, pour désarmer la malveil lance sur ton front pur de jeunesse et de candeur. Déjà, en voyant ta main timide approcher du dia dème, la calomnie prépare son venin et la haine ses poignards. Les uns t'armerontet jamais ils ne par viendront jusqu'à toi, et jamais ta main, qui sè mera les royales faveurs ne s'ouvrira pour eux. D'autres te haïront sans te bien connaître et sans pouvoir te reprocher une action qui ait pesé sur eux. Le cours des désenchafttemens commence: Tu seras reine! Tu accueilleras les courtisans au sourire toujours gracieux, ceux qui spéculeront sur ta fai blesse et sur ton aveuglement, ceux qui t'aliéneront les cœurs et flétriront ton règne. Tu laisseras languir dans l'oubli les hommes qui appelleraieni sur toi les bénédictionsdu peuple,et qui répandraient de la gloire autour du trône. Le voile épais, le voile royal va tom ber sur tes yeux tu seras reine! Le» sons tumultueux des passions humaines venaient mourir tes pieds. Désurmais, ils gronderont sur ta tête, comme la foudre qui eire dans les airs, jusqu'à ce que l'heure fatale ait sonné: tu seras reine! La main paternelle qui écarte les orages, tant qu'elle n'a pas été frappée elle-même, va se retirer de dessus ta tête couronnée jusqu'à ce jour de simples fleurs. Ce fleurs innon- centcs seront les dernière» la pesante couronne est prête les renplacer.... Va, va t'asseoir sur un trône; tu es vouée »es douleurs. 31'1® di Sénancocr. (Journal des Femmes (1.) Juillet l832. JURISPRUDENCE DU NOTARIAT (2.) VSOrSDIT tÉGAL. - CESSION. - VENTE. Le droit de jouissance légale appartenant au survivant des père et mèresur les biens de ses enfans mineurs, peut-il être cédéEn cas d'affirmativequel sera l'ejjjt de la cession? Que cette jouissance légale reproduise l'usufruit paternel des Romains L. cum oportet, C. de bonis quee liberisou bien qu'elle soit la même chose que notre ancien de droit de garde coutumierc'est, dans un cas comme dans l'autre; un véritable usufruit. Le texte même du Code civil est d'accord avec la doctrine des auteurs pour qualifier celte jouissance d'usufruit légal{ article 601.) Cela posé, il semble que toute la question est de savoir si l'usufruit, en général, est cessible. Sans doute l'usufruit est un droit purement personnel puisqu'il consiste dans la faculté de jouir laquelle est nécessairement corrélative la personne qui en use et s'éteint avec elle. V. le Répertoire (5)v° Usufruitn° 9.) Mais en résultc-t-il qu'il ne puisse être cédé et alliéné? Il faut distinguer: L'impossibilité de céder, du moins tout autre qu'au propriétaire, le droit l'usufruitrésulte de sa nature; car, en le transportant suj une tête étrangère, on changerait volonté les chances qui doivent réunir la jouissance la propriété. Ce ne serait plus la mort du cédantmais celle du cession- (1) On s'abonne pour ce Journal lequel paraît tous les semaines au Bureau de cette Feuille au prix de fr. 16-00 par trois-mois. Ce JOURNAL DES FEMMES, Gymnase littéraire est publie par cahiers »/j-8° de quatre feuille» environ, imprimées avec luxe et accompagnées d'une planche contenant, soit une romance, soit un modèle de modesde dessin ou de peinture. Articles traités dans le Journal Éducation, littérature, poésie. Histoire naturelles physique, chimie, botanique, droit, médecine, appropriés au* femmes. Dessin peinture, procédé, divers. Musique, danse, travaux de femmes en tous genres, art culinaire, embellissemens intérieurs, nouvelles de la mode, revue, etc. En un mot, ce Journal traitera de tout ce qui est relatif aux fem mes il sera rédigé par elles ou pour elles. Fresque toutes les femmes qui ont un nom dans les lettres; se sont empressées de coopérer cette nou velle entreprise. Celles qui auraient des articles faire insérer peuvent,dès présent, les faire remet tre la Direction. (s) Ce Juornal paraît depuis janvier i8î8 par cahier de 64 pages d'impression, »n-8°, petit romain, par mois Ypres, au bureau de cette feuilles. Les année 1828 :85a. Prix fr. 55-oo (5) Répertoire de la Jurisprudence du Notariat, 7 forts volumes in-8°. Paris iSâs. Prix fr. 56-ao naîre qui e'teindrait l'usufruit; et par 'les nonvell.s cessions on parviendrait réculer indéfiniment cette extinction. Tel est le selfs dans lequel les lois romai ne® déclarent nue. In cession faîlè L un étranger ést absolument sans eftet. Inst. de usuf. Mais s'agit-il de l'exercice du droit 1 Comme il importe peu, en général, au propriétaire, que l'u— sufrutier jouisse par lui-mèiuc ou par d'autres les lois disent qu'il peut louer, vendre, hypothéquer, transporter gratuitement le droit qu'il a jus quoi habet (Instit. de usu et hab. 1 C. civ., 5g5 et 2118), en ce sens qu'il transfère par là tous les bé néfices, tous les avantages de l'usufruit; tandis que le droit lui-même, le titre et la qualité d'usulrui- tier, restent toujours sur sa tête. Loin d'aliéner ainsi le droit que d'autres exercent de son chai, l'usufruitier le conserve par eux; c'est un moyen pour lui d'empêcher qu'il ne s'éteigne, non utendo [V. L. 12, 2, 58, 5g et 4o, D. de usuf.) Le louage, la vente ou la donation de l'usufruit, considérés par rapport aux fruits dont ce droit procure la percep tion ne doivent donc pas être confondus avec la cession qui tendrait transporter l'usufruit même: si celle-ci est nulle ceux-là doivent produire leur effet. [V. le Répertoire ;5) [bis.], loc. cit. n° 180.) Ces principes devraient être et étaient effective ment appliqués au droit de garde. Ecoutons d'abord Rcnusson. Traité du droit de gardech. 7n® g5 Le droit degarde n'est pas cessible, il est une espèce d'usufruit, et n'a sa durée que pendant un temps limité. Nous avons la disposition du droit romain aux Institutcs, lib. 2, tit. 4, de usufructu qui dit: Finitur ususfructus si domino proprietatis ab usufrucluario cedaturnam cedento extraneo nihil agitur. Si le droit d'usufruit était vendu, cédé et transporté, la vente et la cession en serait inutile; on ne peut pas faire passer ce droit un autre parce que l'usufruit est un droit personnelqui réside en la personne de celui auquel il a été ac cordé. Les fruits et émolumens qui proviennent du droit d'usufruit peuvent bien être vendus, cédés et transporté autre personnne.... Voici encore comment s'exprime Ferrière dans sor» grand Commentaire sur la coutume de Paris, tit. do la Garde, article 267, n° 56: - Le gardien peut céder et transporter un autre le droit de percevoir les fruits pendant la durée de la garde, de même que tout usufruitier peut céder comrnodiatem frucluum non potest jus percipiendi fructusy c'est le sentiment de Dumoulinsur l'art 99 de l'ancienne coutume. - M. Auzanet, sur l'art. 266, est d'avis qu'il faiilait ajouter la coutume qui de vait être réformée, cet article: Le droit de garde noble et bourgeoise n'est point cessible, et celui qui le transporte en est déchu de plein droit. Cet article me paraît inutile et peu juste, il est rare qu'un gardien cède son droit; mais s'il le voulait céder, il serait en son pouvoir de le faire, puisque la coutume ne le défend pas et qu'il n'y a pas de raison convaincante au contraire. - Ainsi, la jouis sance du gardien peut être par lui cédée pendant la durée de la garde, puisque le gardien peut bien donner ferme les héritages sujets la garde. Tout usufruitier peut céder le droit de percevoir les fruits du fonds dont il jouit pendant la durée de l'usu fruit: pourquoi le gardien, qui n'est usufruitier que pour un temps, ne pourrait-il pas le faire? II est inutile de dire que le cessionnaire pourrait mal— verser dans les biens du mineur; car, en ce cas, le gardien serait responsable des dommages et intérêts pour dégradations faites par le cessionnaire, saut son recours contre lui. (La suite au n°prochain.J ANNONCES. 201. Le mercredi, 19 septembre i832, rers 4 heures après-midi, chez la dame t'cirvacque, traiteur, rue S'-Nicolas Lille, M® DESMUT- TES, Notaire royal et cerlilicateurrue royale N° 74 1 e" 'a dite ville, procédera la veine par Alise prix el enchères eu la foi me or-e diuaire, d une très belle Ferme pauiiuop' d<

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 3