v que le roi Guillanmè ne se refusait plus rou- 1 vrir les négociations. Cette résolution du roi Guillaume a été sur- le-champ communiquée la conférence, et le gouvernement anglais s'est empressé d'en don ner connaissance sir Robert Adair, par l'en tremise d'un courrier extraordinaire qui est arrivé hier Bruxelles. - On nous écrit de Luxembourg que M. Thorn ne sera mis en liberté que lorsque les mandats lancés contre les accusés contumaces dans l'affaire Tornncoseront rétirés. - La Gazette d'état de Prusse qui est par venu hier, en annonçant la réception officielle de M. le général Werckx par le roi de Prusse, fait remarquer que c'est le 16 septembre pour la première fois, que les nouvelles de Belgique figurent dans les journaux prussiens sous une rubrique spéciale, spéarée de celle des Pays- Bas. - fl a été parlé dernièrement du voyage d'un personnage que l'on disait être le prince de Met- ternich; puis après c'était son frère-, aujour d'hui c'est, dit le Mémorialle frère de la princesse de Melternich, et il voyage pour son plaisir. - On fait Malines de grands préparatifs pour recevoir le Roi et la Reine qui doivent y passer en allant Anvers, la fin du mois. Déjà un arc de triomphe est élevé la porte de la .ville du côté de Vilvorde. - Mgr l'évcque de Gand a ordonné avant-hier matin, dans la chapelle épiscopale de son palais, «t prêtre, a diacres, 18 sous-diacres et 1 minoré. - Le tribunal correctionnel de Namur a con damné le bourgmestre Deschamps, de la com mune de Beez, a trois jours de prison, pour avoir pris part dans une adjudication d'un pas sage d'eau dans ladite commuue, et ce, en vertu de l'art. 175 du code pénal. - On écrit de Beauraing (province de Namur) qu'il règne depuis quelque temps dans cette commune une maladie fort grave, qui a déjà enlevé un grand nombre de personnes-, dans ce moment on peut compter encore de 60 70 ma lades, sur une population de 720 habitans. Le médecin qui donnait des soins la plupart des individus malades de cet endroit est lui-même alité depuis quelques jours en sorte qu'ils sont pour ainsi dire abandonnés, vu que les méde cins qui demeurent dans les environs ne sont pas en état de les soigner convenablement, ne restant pas sur les lieux. NOUVELLES DE LA HOLLANDE. On lit dans Y Handelsbladdu 23 une lettre particulière de Rotterdam du ao sep tembre qui annonce que la veille il y était ar rivé de New-York un petit bâtiment ayant a bord un individu que l'on croyait être le nom mé Cararaauteur présume du vol de diamans de la pridCesse d'Orange. Immédiatement après son débarquement il avait été transporté dans une voiture particulière La Haye chargé de chaînes et accompagné d'un commissaire de police. Une autre lettre de La Haye, de la même da te annonce l'arrivée de cet individusous bonne escorte et le dépôt de sa personne sous es verroux. S. .1 2 FRANCE. Paris, 21 Septembre. On assure d'une manière certaine que pen dant l'entrevue que le duc d'Orléans a eue avant son départ avec le généra! Scbastiani ce dernier a remis au prince royal un plan d'opé ration pour l'armée belge pour le cas où l'on serait obligé de commencer les hostilités. - Une dépêhe télégraphique de Bayonne parvenue hier soir (20) au ministre de la mari ne, annonce la mort du roi d'Epagne. Voici des détails par correspondance particu lière sur cet événement Jusqu'à l'avenement de Philippe V petit- fils de Louis XIV les filles héritaient de la couronne. Mais la branche des Bourbons ap porta avee elle en Espagne la loi salique qui fut en vigueur jusqu'au roi Ferdinand Vil qui vient de mourir. Ce prince ayant eu en quatrième noce l'infante Marie Isabelle Louise décréta l'abolition de la loi salique afin que sa fille héritât du trône au préjudice de son frère don Carlos. Mais comme ce décret n'avait pas reçu la sanction des Cortès, Ferdinand VII fit en sorte qu'on lui envoyât des dépuiaiious des royaumes pour donner cet acte arbiliai re un vernis de l'égalité. Don Carlos a toujours protesté contre le décret aûti-salique et depuis, i83o, moment où ce décret a été rendu il régnait beaucoup de mésintelligence eutre le roi d'Espagne et son frère. 11 est donc indubitable que don Carlos ne se reconnaîtra pas l'abolitiou de la loi salique. Ce prince est le chef du parti apostolique en Espagne. Ferdinand VII était né le 14 octobre 1784» la résidence royale de Saint-Laurent ainsi il est mort dans sa quarante-huitième année. Fer dinand n'avait pas vingt ans révolus, lorsqu'il épousa une princesse de Naples sœur ainée de la duchesse de Berry plus tard, il épousa eu seconde noces une infante de Portugal la nièce et sœur de don Miguelpuis il épousa en troisième noce la princesse Amélie fille du prince de Saxe et enfin il épousa en quatriè mes noces sa nièce Christine, princesse de Na ples Ferdinand D'avait pas eu d'enfans de ses trois premières femmes, mais il eut deux filles de la reine Marie Christine; l'ainée Marie-Isa belle-Louise née le 10 octobre r83o, est l'héritière du trône, d'après la loi anti-salique. Ferdinand VII monta sur le trône le rcj mars 1808; par suite de l'abdication de son père Charles IV et fut proclamé roi Madrid le 19 mars 1808 il a regjné un peu plus de 24 ans. Depuis la mort de Charles III arrivée en 1788 il s'est passé un laps de temps de 44 ans sans qu'aucun roi soit mort en Espagne car c'est dans les étals du pape que Charles VI est mort, et Joseph I.«r frere de Napoléon existe encore. La famille royale d'Espagne se compose aujourd'hui de 18 individus savoir la veuve de Ferdinand VII et ses deux filles, l'infant don Carlos deuxième frère de Ferdinand sa femme et ses trois enfans mâles, l'infant dou François de Paule, troisième frère de Fer dinand sa femme et leurs cinq enfans dont deux mâles. Enfin Marie Thérèse de Bra- gance son fils don Sébastien et sa femme. - L'épou^ de sir Adair plénipotentiaire de S. M. britauique est morte hier du cho léra. {Messager) Du 22 - On lit dans le Journal des dé bats. L'espoir d'un accomodement ou plutôt d'u ne transaction nouvelle, entre la Belgique et la lloliunde par voie de négociations paraît évanoui. Des dernières concessions du roi Guillaume s'écartaient trop des stipulations des vingt-qua tre articles pour que le roi des belges ne fut pas autorisé leur refuser son assentiment. Les concessions du roi des Beiges l'espoir d'une transaction amicale, n'ont pas paru leur tour suffisantes au roi de Hollande Un nouveau projet qui conciliait autant que possible les égards dus aux sacrifices de la hollande et aux droits acquis de la Belgique a été proposé au gouvernement hollandais. Il est rejeté Après ces dèrniers et mutiles efforts la con- téreuce de Londres n'a plus qu'à faire exécuter des stipulations qui portent les signatures de tous les-plénipotentiaires de l Europe elles ratifica tions de leurs souverain. Les moyens coërcitifs avaient été prévus dans le cours de la négociation. Le moment de les employer est arrivé. Les flottes combinées de la France et de l'An gleterre vont bloquer les ports de la Hollande. Une armée française de cinq mille hommes est déjà réunie sur les frontières de la Belgique, elle s'appuie sur une seconde armée de la Bel gique delà même force. Toutes deux passeront la fron-tière au premier désir exprimé par le roi des Belges. Cette mesure a lieu de con- cei t avecl'Angletei re. L'Europe doit rendre justice l'esprit de droiture de modération et de patience qui a dirigé depuis deux ans la politique du gou vernement français. Elle ne saurait s'alarmer d'une situation piévue quoique nouvelle. La paix générale repose aujourd'h ui sur de-> bases trop solides pour être troublée par un événe ment dont les limites sont tracées d'avance, et par la certitude d'un prompt résultat et par la loyauté des deux puissances qui se char gent de l'obtenir. - M. le maiéchal Gérard est parti pour prendre le commandement de l'armée du Nord destinée protéger la Belgique contre les agres sions qui pourraient être dirigées contre elle par la Hollande. (iMoniteur - On annonce que le 38e de ligne quitté Paris hier se dirigeant sur le Nord. - Dans un viliage près de Joinvilleune femme était mourante son mari désolé prés d'ellenmis résigné son malheurordonna une gai de malade d'aller commander le cercueil et de faire creuser la fosse la femme ne don nant plus signe de vielorsque l'époux dans un excès de désespoir s'avisa de combattre la mort même: il sort de la maison, il aperçoit sur le seuil de la porte des orties très-vivaces il en coupe une bonne poignée et il rentre prés du corps de-sa femme qu il frictionne violem ment avec les orties. Peu apiès la femme est revenue elle et 2 jours après elle était eu convalesce ice. ANGLETERRE. t Londres i5 Septembre. On lit dans le Globe (cité, une heure et de-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2