1 m JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE, (N° U74 et i475.) SAMEDI, G OCTOBRE, i83a. XVIme Année.) POLITIQUE, JUDICIAIRE, ET NOTARIAL. -- ACTES DU GOUVERNEMENT. L'abonnement ce Journal est pour la ville et son arrondissementJl. 2—73, par trimestre et 3 fl., pour toute la Belgiquefranc de port par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligneet toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au »6 Octobre, 6 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 16 Octobre, 7 henres BELGIQUE. Bruxellesa octobre. L. M. et le duc d'Orléans étaient de retour hier Laeken uue heure fort avancée dans la soirée, La revue qu'ils ont passée entre He- renthout et Lierre était brillante; il avait 10,000 hommes environ sous les armes. - Un agent de don Pedro vient de faire la demande de mille fusils Robert en Belgique et de cent mille cartouches propres ce fusil, avec cette nouvelle arme oa peut tirer jusqu'à quinze coups par minute, Elit: doit évidemment donner l'avantage l'infanterie contre la cava lerie. Ce fusil a été soumis aux épreuves les plus sévères par une commission oiHcielle com posée des artilleurs les plus expérimentés de notre armée. - Un des principaux agens de don Pedro en Angleterre s'est assuré dit le Murning-He ralddes services de toute la légion étrangère belgequi va être transportée Oporto dans les bâtimens vapeur. Cet agent, ayant ap pris que le gouvernement belge voulait licen cier cette légion partit auseitôt pour Bruxelles et l'engagea au service de don Pedro avant sa dispersion. Du 3. - M. Goblet est allé hier dans l'après- midi Laeken; son retour en ville il a expédié un courrier pour Londres. - Ou lit daus la correspondance de Paris de l'Emancipationl'extrait suivant d'une lettre d'un diplomate français qui se trouve La Haye: Le gouvernement français voulait forcer la Hollande céder, il a perdu le moment favo rable. Maintenant vous pouvez être certain que le roi de Hollande ne cédera rien. Il sait que les Français sont très-mal vus par les Hollandais, et il ne craint pas d'être blâmé par ses sujets. D'un autre côté, il a hate de voir se terminer les contestations avec la Belgique, mais par la voie des armes. Les frais de l'étal de guerre sont si considérables qu'ils ont déjà presque épuisé toutes les ressources de la Hollande; car il y a déjà bien longtemps que le cabinet de La Haye lieut sur pied une armée de plus de 100,000 hommes, et ses dépenses, rien que pour le mi nistère de la guerre s'élèvent 1 ho,000 florins par jour. D'après cela il est facile de conclure qu il est pressé d'eu hoir et je puis vous annon cer que d ici i5 jours, il y aura desévénemens twportans. - Le général américain Wolf, qui avait ac compagné le Roi Anvers, est parti avant-hier de cette ville pour Liège, en passant Par Lou- vain. De Liège il se rendra Paris. Nous avons dit que ce militaire était inspecteur-général de l'armée des Etats-Unis. Il jouit en cette qualité d'un traitement de a5,ooo. L'armée de l'Union n'est que de 8,000 hommes. Mémorial - La commission chargée de prononcer sur les divers projets soumis au concours pour le monument élever place des Martyrs, n'a trouvé aucun des projets digne d'exécution. Cependant quatre ont mérité une mention honorable. La commission ayaut jugé que la somme allouée pour ce monument était insuffisante, avisera au moyen de la faire augmenter par des souscrip tions et ouvrira ensuite un nouveau concours. - Oo écrit de Gand A la session des assises de notre provice qui vient d'être close a été appelée uue affaire qui a présenté de singulières incidens. Un nommé J.-B. van Uybrecht, condamné ci-devant 20 années de travaux forcés était accusé d'avoir commis la maison de force de Vilvorde une tentative d'assasssinal sur l'un de ses camarades. A l'exception du commandant et du médecin tous les témoins étaient des déte nus de la même maison de force. Yan Uytbrecht avait été condamné mort par la cour d'Anversmais, l'arrêt ayant été cassé l'affaire fut renvoyée devant les assises de la Flandre orientale. L'accusé et les témoins, qui auparavant avaient confessé le crime dans toutes ses circonstances s'accordèrent mainte nant l'exception du commandant et du méde cin, le nier avec obstination. Enfin l'un des témoins, Goetaerts, pressé parles questions des juges, avoua le tout, et ajouta que lui et ses camarades avaient été menacés de morts'ils faisaient la moindre révélation. L'affaire qui a été jugée huis-clos, a été renvoyée la prochaiue session, et les témoins seront poursuivis pour faux témoignage. Ils se nomment Luycky, Timmermau et Wackeri- gnage. Pour soustraire Goelarts aux mains de ses camarades, on l'a déposé dans uue maison de sûreté. - Depuis quelques jours, les Hollandais for tifient le Sas-de-Gand et les ouvrages avancés environl celte place. Gaz. van Gend. - On écrit de Valenciennes, 2 octobre: Un aide-camp de S. M. le Roi des Belges est arrivé au grand quartier-gènéralà Valenciennes. Le mouvement de concentration de l'armée du Nord étant terminé l'emplacement des corps d'expédition reste jusqu'à nouvel ordre comme suit: Le quartier-général de M. le maréchal commandant en chef, Valenciennes; celui de la division Sébastiani, Lille; celui de la divi sion Achard restera Valenciennes. - On nous écrit de Hasselt, premier octobre L'infâme Vrybergen l'espion en titre du gé néral Dihbets, celui qui a fait couler tant de larmes dans cette malheureuse ville de Maes- tricht qui si souvent a conduit les bataillons hollandais pour surprendre les volontaires bel ges vient enfin d'être saisi c'est un gendarme belge né Maestricht, le sieur Smeysters, qui s'est emparé du monstre. Honneur ce brave. Le danger ne l'a pas retenu, la vue d'une escorte nombreuse ne l'a intimidé* Après avoir long-temps combattu avec son camarade contre Vrybergen et un maréchaussée hollandais, dé serteur belge, il est parvenu terrasser l'espion, la lié sur son cheval, et l'a ainsi transporte travers la bruyère jusqu'à Hasselt. Que fera-t-on de Smeyters et de Vrybergen? Le gouvernement est tombé tellement bas dans bopinion publique (ju'ou dit tout haut que Smeyters sera blâme et Vrybergen renvoyé tranquillement Maestricht. Qu'il en soit ainsi, nous applaudirons car il nous faut encore quelques faits pour élayer certain acte d'accu sation. Du 4. - S. M. a fait grâce de la peine de mort au nommé Franssens, garde civique de la légion de Louvain. -M. Delaneu ville, intendant-général de l'armée du Nord, momentanément en notre ville, a été reçu en audience par le Roi. Il a conféré avec le général Desprez. M. le minstre de l'intérieur est allé le voir hier soir. - On assure que M. de Laneuville, n-'est venu Bru xelles que pour s'entendre avec le ministre de la guerre, sur les moyens les plus sûrs d'assurer les vivres et les logemens de l'armée françaisedans l'éventualité de son entrée en Belgique. - M. le général du génie Prévost de Vernois s'est rendu hier chez le ministre de la guerre. - Les équipages de M. le marquis de Dalmatie, ambassadeur de France La Haye, sont amies l'hôtel de B Me-Vuevenant de La llaye. - Le Belge dit que M. Coglien quitte définitive ment le ministère samedi prochain. - Le gouvernement ayant appris que les Hollan dais avaient profité du nouveau rétrograde de nos troupes pour commettre diverses déprédations sur notre territoire, en a de nouveau envoyé pour g-V— der notre rayon militaire. Belge.) 1 •Sîe)^sA.ers c'n(l ^eure3 du soir quelques pièces* d'aftôleriei^nt partiesla frontière du /ote de ii Fiant e - Le bateau Antwe est arrivé hier a ta éuit rcm_ pli de canonnierjf" - On écrit dt o Les taillons de Bruxel les vont partir d ici poura Eecloo; le ba-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 1