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JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE,
(N° i485.)
POLITIQUE, JUDICIAIRE, ET NOTARIAL. -- ACTES DU GOUVERNEMENT.
SAMEDI, 10 NOVEMBRE i83a.
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L'abonnement ce Journal est pour la ville et
son arrondissementJt. 2-75, par trimestreet 3
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Du 1 au 61 Novembre, 6 heures
BELGIQUE.
YrRBs 10 novembre.
Enfin, le nom est sorti de l'urne électorale
c'est M. le comte de Robiano - Voilà la fois
dira-X-on de i'Ài istocratisine et de l'Ultramonta-
nismc - En présence de la trop fameuse Encyclique
(i), la position de l'Honorable Représentant nous
semble, a nous, difficile, très-difficile, au moins,
sinon faussée, hostile, et offrant un véritable con
tre-sens.,.. Quoi qu'il en soit, attendons et, comme
ces MM., apparemment, distinguons. - Notre distin
guo. ne portera, pour le moment, que sur un seul
et unique point: l'Unionisme, de notoriété publique,
du nom Robiano, et son opposition aux déplorables
actes diplomatiques dc nos Faiseurs.... Voilà, tou
jours, quelque chose: ce sont des antécédens qui
dans les circonstances critiques du moment, nous
laissent, par rapport au nouvel Élu, remplaçant de
M. van Mecncnquelques lueurs d'espoir.... - Nous
né chercherons point dissimuler que l'élection de
M. le Comte soit loin de répondre notre attente....
11 est visible qu' icicomme ailleurspeut-être un
certain parti a influencé, prépondérammentl'élec
tion de ses candidats.... Maisenfinc'estlàune
des conséquences inévitables qui découlent de la
Constitution et nous, nous acceptons le Pacte fon
damental avec toutes ses conséquences liberté en
toutet pour tous - Donc, nous ne sommes pas
de ceux quiaprès avoir octroyé des droits politi
ques (2), tendent les restreindre, en criant haro!
sur les influences nées de ces droits, fussent-elles,
même, tout occultestoutes mystiques.... Nous con
cevons autrementles franchises et les prérogatives
de nos hustings (encore en herbe, il est vrai. )- S'il
y avait abus, erreur, etc., l'art. i3i est-là: nous
nous y rallions en tout.... Sauf, cependant, nous
autres Libéraux unionistes, etc., contre influen
cer, par tous les moyens légaux, constitutionnels,
que la Loi suprême nous accorde et ce ne sont
jointlà, seulement, des droits", mais des devoirs. -
înfin, nous verrons, bientôt, si nous avons, non-
seulement improuvermais gémirdu chef des
élections du 5 novembre1802. - d'ici là demeu
rons, nous, aussi, dans le statu quo.... Finalement,
faisons cette douloureuse, mais patente, remarque -
C'est que, de tout ceci, ressort, inévitable, acca
blant ce dilemme - Ou qu'il n'y a pas dans tout
l'arrondissement d'Ytres même, aux yeux du parti
en question un seul Homme vraiment digne de la
confiance publique; - Ou qu'il n'y a point dans
tout cet arrondissement entier, un assez bon citoyen,
un citoyen assez dévoué la cause nationale, pour
assumer, sur lui, en faisaAt abnégation d'intérêts
privésou d'opinions personnellesla plus noble
responsabilité qui puisse incomber un patriote
belge: l'honorable mandat de Représentant du Peu
ple - L. D. W.
(1) Pour nous, c'est comme no oukase île Nicolas, un recei
de la Diète ou ou décret ti. Oou Miguul.
(i) Clercs ou laiesla Loi ne coonall que des citoyen. Tout
ce qui touche au spirituel «si eu-dehors de sa juridiction.
Bruxelles6 Novembre.
Avant-hier, le Roi a reçu M. l'ambassadeur
d'Anglelerre et a travaillé avec MM. les géué-
raux Goblet et Evain.
Ont eu l'honneur de dîner avec L.M. madame
la comtesse de Mérode, la baionne de Slassart
sir Robert Adair, M. le comte Lalour-Maubourg.
MM. Charles et Hem i de Biouckere, le bourg
mestre, l'envoyé d'Amérique, A. Getidebien
le colonel Moyard, et plusieurs autres personues.
- Ou assure que le gouvernement a reçu des
dépêches très-satisfaisantes du baron de Loë
qui avait élé chargé de faire connaître au gou
vernement aulricliieu les demandes faites par la
Belgique près de la France et de l'Angleterre
pour obtenir l'exécution du traité du i5 no
vembre, par l'emploi de mesures coèrcitives.
- Le gouveruenieul a élé informé quepar
suite dc la cessation du choléra Londres,
l'ordre a été donué de délivrer a l'avenir des
patentes de santé Dettes aux bàtimeus sortaul de
ce port.
- La semaine dernière est arrivé ici M. Mar-
ligny, qui était Batavia au service de la llol—
laude. 11 est revenu avec soixante-dix de nos
compatriotes, olhcicrs, sous-officiers et soldats,
tous vieux militaires.
- Ou dirige sur Anvers un parc de pompes
incendie.
- On mande d'Anvers, 5 novembre:
Notre banque vient de faire partir pour Bru
xelles une somme d'argent d'environ un demi-
million.
Hier dimancheon continuait partout met
tre les m trehandises en lieu de sûreté, et malgré
le jour férié on travaillait débarquer les car
gaisons de quelques navires récemment arrivés,
afin qu'elles pussent être également abritées sans
délai.
Enfinle besoin de lieu de refuge pour les
marchandises se fait tellement sentir, que nous
apprenons de bonne part que les caves du bâ
timent central du nouvel entrepôt viennent d'être
mises la disposition de nos uégocians.
- Les faits que nous avons rapportés relatifs
aux ravages de poudre Niel sont exacts. Seu
lement, ou a pris des Wallons pour des Fran
çais. L'arrivée d'un matériel d'artillerie n'en est
pas moins un fait constant. Elle serait, en pays
ennemi, un acte d'hostilité. (J.d' Anvers.
- Od lit dans le Pharedu 5 novembre:
Hier au soir, vers les g heures, et quoiqu'il
fil un beau clair de lune, il a été tiré de la cita
delle plusieurs flèches feu qui ont été vues
une très-grande distanee. Ces flèches sont lancées
dans le but de reconnaître et d'éclairer les en
virons de la forteresse.
Deux déserteurs sout arrivés de la citadelle.
Le général Chassé avait convoque les officiers
de son état-major et de la garnison et leur avait
demandé s'il pouvait, en cas d'attaque contre la
forteresse par l'armée française compter sur leur
courage eL leur dévouement. Il leur a aussi
adressé une allocution appropriée la circon
stance.
Deux allèges chargées de vivres sont arri
vées hier la citadelle. Une troisième allégé
deux mâts chargée de bois y est également
arrivée.
Plus de aoo ouvriers étaient encore occupés
hier des travaux de défense dans la citadelle.
Ces travaux s'élèvent du côté du sud, et re
gardent la partie extérieure de la forteresse eu
face de la contr'escarpe.
- Nous lisons dans le Zee Berigten d'Am
sterdam qu'il était entré, le 31 octobre, 6 na
vires anglais au Texel, 4 llelvoetsluis; et le
icr du moisllelvoetsluis, 3 navires anglais et
le bateau vapeur 4lwood venant de Londres:
le Jean Bartnavire vapeur, y était égale
ment arrivé venant de Duukerque.
- Les journaux de Liège publient une pe'ii-
ou qui fut adressée au roi, il y a quelque
temps, par M. le bourgmestre de Liège pour
demander la conservation de M. Tieleoiaus
comme gouverneur.
Du y. - Ou lit dans la gazette flamande de
Gand:
Dix-sept carmes fpaters carmelilen) desti
nés pour celte ville, y arriveront, ce qu'on
apprend sous peu de jours, pour y rétablir un
couvent; ils sont déjà Ypres, où il existe
également un établissement de cette espèce.
Ou dit qu'ils viennent de France.
- Le Courrier contient le post-scriplum
suivant:
Nous recevons de la Hollande, par voie
d'Anvers, la nouvelle que l'ordre est douné par
le gouvernement hollandais aux navires de la
marine de guerre de ne plus mettre en mer.
Les légations anglaise et française duivent
quitter. La Haye jeudi.
On est sûr en Hollande de la protestation des
trois puissances du Nord contre l'inlerveuliou
anglo-française. La publication en sera faite,
dit-on, incessamment daus les journaux officiels
dc La Haye.
- Ou écrit d'Anvers, 6 novembre
Huit allégés sont encore arrivées la citadelle,
chargées de paille, foin et provisions.