DE STEENHAULT.
d'Anvers, portant qu'au pemier mouvement
soit de l'armée soit de la flotte françaiseet
sans attendre une agression de leur partlejgé-
néral commandant de la citadelle d'Anvers a
reçu l'ordre de son souverain d'user de tous les
moyens qui sont en son pouvoir pour empêcher
la violation de droits sacrés par une force étran
gère qu'en conséquence de ces ordres lui
Ghassé donnait avis qu'il se trouvait dans la
dure nécessité de tirer ave« toute son artillerie
sur la ville d'Anvers la première apparence
d'un pavillon ou d'un drapeau français dans le
voisinage des lieux occupés par les Hollandais.
Il ajoute que le gouvernement belge devra se
tenir suffisamment averti, parce qu'il n'y aura
plus d'autre communication de sa part. Cette
pièce a été de suite communiquée M. Latour-
Rlaubourg et sir Robert Adair. Celui-ci s'est
empressé d'expédier un courrier au consul an
glais Anvers. Un secood courrier attend chez
lui des dépèches et une réponse d'Anvers pour
les porter Londres la réponse n'est pas en
core arrivée et 011 est dans la plus grande
anxiété l'ambassade, M. de Latour-Maubourg
a fait partir midi pour Paris la notification en
questiou. M. le baron Evaiu directeur de la
guerre, expédié deux heures des dépêches
pour l'armée du Nord. M. Evain a rédigé lui-
même ces dépêches sur une note qui lui a été
remise de la part du Roi. Le contenu n'eu est
pas connu.
ANGLETERRE.
Londres3 Novembre.
L'Albion publie comme officielle la notifi
cation suivante qu'il dit venir des plénipo
tentiaire russe
Les plénipotentiaires de Russie agissent
conformément aux instructions directes de l'em
pereur leur maître en faisant la déclaration
suivante
L'adoption des mesures de coërcition que
la France et la Grande-Bretagne ont résolu de
prendre contre la Hollande, mettent les plé
nipotentiaires de Russieen vertu des instruc
tions dont ils ont pourvus et que les plénipo
tentiaires des puissances alliées connaissent déjà,
dans la nécessité de se retirer de la conférence.
Ils transmettront immédiatement leur cour uu
rapport de circonstances importantes quien
changeant le caractère de la médiation pacifi
que laquelle ils étaient invités prendre part
ne leur permettent plus de s'associer aux tra
vaux de leurs collègues. En suspendant leur
participation aux travaux de la conférence le
plénipotentiaire de Russie attendent la détcrmi-
uation ultérieure de leur cour fondée sur les
circonstances importantes qui leur ont fait un
devoir de cette déclaration.
A L E.MAGNE. t
Francfort, 3 Novembre.
S. A. R. le prince Auguste de Frusse est
arrivé Francfort.
- S. Exc. M. le comte de Waldbourg est
également arrivé ici.
- La reine est passée le 1" novembre
Dusseldorf se rendant Berlin.
- La Gazette de Hanovre dit que le ca
binet des Tuileries a renvoyé sans les accepter
les réponses de plusieurs cours d'Allemagne
la notification du mariage de la princesse
Louise atec le Roi Léopold parce que dans
ces réponses on avait omis le nom de l'époux de
S. A. R. L» Gazette de Hanovre fait ob
server que la confédération ne pouvait pas re-
connaitre le prince Léopold comme roi des
Belges, tant que cette reconnaissance n'avait
Î>as eu lieu de la part de S. M. le roi de Hol-
ande comme grand duc de Luxembourg.
- Voici ce que l'on dit Vienne sur les
dernières nouvelles venues d'Angleterre
La flotte anglaise peut partir, les Hollandais
sont préparés la recevoir-, il est probable qu'il
n'y aura pas d'hostilités quel'escadre de blo
cus sera obligé de retourner et que l'on enta
mera de nouvelles négociationsc; r si la flotte
agissait il faudrait courir les chances d'une
gutr e générale. Il est douttus que l'A- gle e -
re s'y ex pose.
Gazettd'Augsb.)
- Un des haras les pins renommés en Russie
est celui de Bobrouw, gouvernement de VVor-
onège non loin du village Erienow appar
tenant Mme la comtesse OrlolF Tchesmenskoy.
Il fut fondé en 1778, par le père de la com
tesse le général eu chef comte A. G. Orlolf-
Tchesmenskoyet possède aujourd'hui i,3ao
chevaux de race arabe et anglaise. De cet
établissement dépendent 4o>°87 desselines de
terres labourables, 14d ouvriers et 4,ao5 pay
sans. La vente des chevaux était très-consi
dérable -, elle se fait sur les lienx et dans les
les deux capitales de l'empire. On en vend
année communepour 75,000 roubles.
Du, 4. - On écrit de Prague:
Les seigneurs qui oui passé l'été dans leurs
biens rentrent peu peu dans notre ville pour
y passer l'hiver. Prague sera cet hiver une
résidence royale car l'ex-roi Charles X, ha
bitera avec la dauphine le dauphinle duc
de Bordeaux et la princesse de Berry les
appartemeus du second du palais du Hradschin»
DISTIQUES. - ISTERLOCCTIOIÎ.
Nain tu t'armes en vain du Distique Crois-tu
Daus la balance mettre un seul graiu Temps perdu!
Je remplis on devoir Un devoir?... Qui t'en chargi?
Ma conscience! Ou doit l'avoir, et souple, et large
Cesl vénal! c'est infâme! Ami pour réussir.
C'est l'unique moyen Tu tes a vus surgir,...
Qui? Nos Faiseos». Que trop! Imite ces modèles:
Sois propre tout!... Au foud uous sommes des rebelles
Des rtbell s Sans doute Or. de-là, tous les frais
Four, quand mimeobteair uu heureux bill de paix
Ainsi Tell, Washih*toii, servirent leur Patrie
Quelle paix!... Non ton bill n'est qu'un bill d'infamie
Qu'importe, si l'État se consolide?... II faut
Pour être Nation.,.. Céder. même I'Escaot
Pourquoi pas Due fois celle paix affermie
N'avons-nous pas des Lois puis, une Dynastie
Ajoute: Des budgets, des dettes.... fors I'noaascâ....
Les Révolutions soui, doue, uu grand malheur
Non L'Insurrection lorsque seule elle reste
Est un devoir sacré, non un ma!heur fuueste!
Comment Mais, certe, il n'est pires calamités,
Quand aux mains des Faisedss tombent les libertés
Contes-liens Aie espoir, mou cher la CoitFÉaEjCE
Tranche le nceud gordien.... Le déuoûment avance.
Oui, certe, un déuoûment est-là!... Sais-tu lequel
Qu'au non belge s'attache un opprobre eletuel
Qu'importe Nous serons, ho« des rets politiques,
Débarrassés de tout.... même, de tes Distiques!
Bravo Légers d'argentbafoués et houuis,
Trop heureux, si parler uous est eucor permis!
i
Nno cêitp! Oit rO.Dit r^gne obéir fSt fari!«j
Et la Presse, d:a tUeurs, est un meuble inutile
La CowsTiTETiot... Confiât bilatéral
Qu'à vuienté Pon change Et ce n'est pas gta«J ma!
L'Ordre...» de Varsovie an nom de l'Autocrate
Or, d'ici la, du moiut, soulageons-nous la raie!
Du Distique affilons la pointe.. Aux Opposais,
Ou sauia bien limer, et Ut laugnc ei les deuls
L D. W.
A IN X O X E S.
2 4o. Bestuer der Rcgistratie en Domeinen.
VERROOPIXG VAX BOOM EX.
Op Donderdag 22 November 1832, ten 10
uren voormiddags, otider voorzilling van den
Onder Inspecteur der Wateren en bosschen
in de beide Vlaenderen en ten byzyu van
den Ontvanger der Domeinen te Dendermonde,
fcil'er in etn der zaelen van liet Stadliuys le
^elstdoor deu Notaris DEVIS worden over-
j,egaen, tôt de veikooping van de navolgen-
aengevvezene koopen Boomen staende in
jjCt Domanieel Afflighem Bosch te vveleu
Gewoon i83a. Eersten koop.
82 Beuken staende op de dreeve voor d
poort van de gewezene Abdye van Afllighem
daer onder begrepeD eeiten Beuke door den
wind afgebrokeuen liggende in deu hauw
Van i83o.
Op last dat den kooper zal raoeten openen
langs de zelve dreeve op eene leugte van 5(52
metersen voorder 00k zal leveren en doen
planten 3ooo Elzen planten zoo als bel bree-
der is omschreven in het procès-verbael van
Hamering,
Tweeden koop.
io3 Beuken en 3 Abeelen staende op de
zelve dreeve daer onder begrepen eenen Beu-
ke door den wind afgebrokeu en liggeode op
de noord oostsche barine van den Bosch.
Op last dat den kooper de gracht zal ope
nen laugs de dreeve opeeoélengte van 818
meters, en voorder zal leveren en planten 3ooo
Elzen planten.
Onverkochte Boomen van het gewoon i83i;
43 Beuken uitmaekende den zevensten koop
staende op de Aelstenscbe Dreevelaug deu
hak van i83i.
Op last dat den Kooper eene nieuwe gracht
zal moelen openen* alwaer heden de tweede
reeke Boomen zich bevinden op lengte van
44o meters, eene breede van 17 decimeters
boven 1 meter ondereu op eene diepte
van i5 decimeters de aerde daer uylkomende
zal naest de Bosch zyde geworpen worden,
eu er zal eene barme van gemaekt worden
deze werkzaemheid word geprezen op eene
somme van zeventieD guldens sestig cents.
Opgemaekt door den ondergeteekenden
Onder Inspecteur in de beide Hlaenderen.
Yperen den 25e" October 1831
J. G. VANGRAVE.
Gezien en goedgekeurd door my Direetmr
der Regisiratie en domeinen in de Provincte
Ooslvlaeudereu. Gent den 3o October 183s.