î«i noiâeâïiBii, lOlRNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE, SAMEDIa4 NOVCMBRE/;'i8:V2. (XVI»® Anhée.) POLITIQUE. JUDICIAIRE, ET NOTARIAL. ACTES DU GOUVERNEMENT. (N° i48q.) L'abonnement ce Journal est pour la ville et son arrondissement, Jl. 2-7S, par trimestreet 3 fl., pour toute la Belgiquefranc de port par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne y et toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES de la vill1. Du 16 au 3o Novemb. 6 172 heur- FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 16 au 5o Novemb. 5 1/2 heur. BELGIQUE. G and, 19 novembre. Le général Sébastiani est parti hier soir 3 heures pour St.-Nicolas; aujourd'hui il fera une reconnaissance sur la partie de la rive gauche de l'Escaut, depuis l'embouchure du Ruppel jusqu'auforl Liefkenshouk, au-dessus de Calloo. - Ce malin 11 heures sont passés par notre ville seize bateaux français, chargés de poudre, matériel de siège et objets de campement; ils se dirigent sur Pom où ils pourront être rendus demain la matinée. - La troupe française, entrée hier dans nos murs, est partie 7 heures du malin dans la direction de Sl-Nicolas. - Les tioupes belges cantonnées dans les en-- virons de Cirange, Kermptetc. ont reçu l'or dre se réunir dans la bruyère de Stockroy pour se dijiger vers l'extrême fionlièrc. Bruxelles 20 Novembre. Avant-hier le Roi a reçu, dans la matinée, MM. le maréchal Gérard et le général Desprez et a travaillé avec MM. les généraux Goblet et Evain. Ont dîné avec L. M., M. le maréchal Gérard, MM. les généraux Saint-Cyr, Desprez, le co lonel Carodoc, et plusieurs membres de la chambre des représentais. - Avant-hifr des dépêches arrivées de Paris ont nécessité une conférence entre le Roi, le maréchal Gérard et le général Evain. Immédia tement après celle conférence, des estafettes ont été expédiéesdu palais au général Ilurel Diest, au général Goelhals Tirlemout, et au général Duvivier Lierre. - On lit dans le Courrier: La nouvelle qu'un nombreconsidérable delrou- pes prussienues se rassemble sur divers points rapprochés de la frontière belge, a été confirmée par des dépêches reçues hier soir au gouverne ment et au quartier-général du maréchal Gé rard. Crevels et Aix-la-Chapel sont les deux principaux points de concentration indiqués ces troupes, qui menacent ainsi non-seulement la province de Limbourg, mais encore celle de Liège. Le ministère français doit avoir recom mandé tout récemment notre gouvernement de mettre tout hazard les citadelles de Liège en étal de défense respectable. - Hier sont entrés Bruxelles la brigade du général Simoneau, composée du 5e hussards et 5* chasseurs; celle du général Kœppfelcom posée des iqe léger et 188 de ligne, avec une compagnie de sapeuis. Aujourd'huideux batteries d'artillerie pied, une batterie d'artillerie chevalles 5a, et 53e de ligne, et deux régimens de cuirassiers passeront par Bruxelles. La cavalerie restera cantonnée aux environs, l'infanterie pourruivra sa roule sur Anvers. - Le Moniteur publie le bordereau de 261 obligations belges de 100 liv. sterling chacun de capitalet de 3 obligations belges de 4oh'v. sterlingchacun de capitalensemble 264 obli gations de l'emprunt belge de 2,000,000 liv. ster ling, achetées pour l'amortissement des deux premiers semestres, lesquelles ont été annulées publiquement Paris le i3 novembre i832, en présence de M. Ch. Lehon, ministre plénipoten tiaire de S. M. le Roi des Belges, MM. Roth schild frères, banquiers. - On écrit de Tournay, 17 novembre: Hier matin, 10 heures i[2, l'avant-garde française est arrivée icietvers r heure, le 25e régiment de ligne, précédé de M. le comman dant de la place, d'un assez grand nombre d'officiers, d'un fort détachement de la garde civique et du corps presqu'entier des artilleurs- volontaires, a fait son entrée eu cette ville. On remarquait quelques croisées, les drapeaux des deux nations. Le 7e qui avait été retar dé par la dislributionjdes cartouches, u'a franchi la porte de Lille qu'à 4 heures de relevée. Ces deux régimens SODt partis aujourd'huide bon matin, une demie-heure d'intervalle, pour Ath. On annonce, pour lundi prochain, un nouveau passages de troupes. Ou ai. - On lit dans la correspondance du Courrier que la première sommation au général Chassé se réduira demander au commaudant des forces hollandaises dans la citadelle, si en cas d'attaquepar les troupes françaises, la neutralité de la ville sera respectée. En cas de négative, l'armée française entrera Anvers et l'attaque aura lieu sur tous les poiuts après une dernière sommation au général Chassé d'évacuer ses po sitions. Le consul français résidant Deal, est An vers depuis hier c'est un notaire de Dealil est veuu par Bruxelles et reparti en toute hâte pour Ostende. On pense qu'il était chargé d'une mission particulière près de notre gouvernement el celui de France. Les postes ont été doublés au fort du Nord el sur toutes lesjfortifications de défense. - On lit dans la correspond, du Mémorial Dans tous les cas, grâces aux travaux prépa ratoires nécessaires pour l'attaque, et aux délais nécessaires pour la sommation, il n'est guère probable que le canon gronde avant le 26 ou 27 de ce mois. La garnison d'Anvers est de G,000 hommes: le 5" régiment de ligne, les gardes ci viques de Namur de Louvain et du llainauf. L'avant-garde de l'armée française restera West-Wezel pendant le siègeet les princes viendront Anvers pour y assister, moins que leur présence ne devienne nécessaire l'a- vaut-garde. - On lit dans la correspondance de l'Eman- cipatien Les généraux Neigre et Haxo, sont chargés spécialement du siège. Ils sont Berchemoù est provisoirement placé le quartier-général du génie el de l'artillerie. Le maréchal y a un pied terre. Dans les Flandres, la division Tiburce Sé bastiani, est St Nicolas. Elle va recevoir au premier moment l'ordre de se porter encore eu avant. C'est cette division qui devra attaquer la Tête-de-Flandre, au moment où les travaux commenceront de ce côté. Les soldats du génie sont dans la campagne, où ils achèvent les préparatifs nécessaires eu cas d'assaut. Le duc d'Orléans avcc'sa brigade d'avant-gar de est établi ce soir Breschate, route de Bjéda. - On lit dans la correspondance de l'Indé pendant qu'au cas où le général Chassé refu serait d'évacuer la citadelle le maréchal Gérard exigera de lui qu'il mette toul-à fait la ville eu dehors des hostilités et qu'il la considère comme entièrement neutre. Eu cas de refus l'armée belge deviendra alors auxiliaire de l'armée fran çaise, puisque celle-ci entrera en ville pour ouvrir une brèche par l'esplanade, qui est le côté le plus faible de la forteresse, et cela en même temps que toutes les batteries de nos po sitions joueront sur la citadelle. - On lit dans l'Emancipaation. Nous recevons sur la tentative d'assassinat commise contre S. M lé roi de France, des dé tails que la légation française a bien voulu nous communiquer Au moment où 'e roi Louis-Philippe descen dait du Ponp-Royal vers le quai d'Orsay pour se rendre la chambre des députés un coup de pistolet a été tiré sur lui. Une femme (qu'on dit être belge a relevé le bras de l'assassin et a détourné le coup. Ou assure que le coupable a été saisi ainsi que plusieurs de ses complices, c'est un jeune homme de 22 ans. Cet événement n'a point interrompu la mar che du cortège. Après la levée de la séance royale, les deux chambres en masse, el une foule de citoyens de tous les rangs se sont ren dus aux Tuileries pour témoigner de leur pro-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 1