fonde indignation ce sentiment est général dans
la capitale ou apas cessé de réguer l'ordre le
plus complot.
Du 22. - Avant-iticr le Roi a reçu l'am
bassadeur d'Augletarrcle général Desprez et
M. Coghen.
S. M. travaillé avec M. le ministre de la
guerre.
- Un colonel polonais au service belge, est
arrivé hier du quartier-général Lierre, avec
des dépêches pour S. M. le Roi il est retour
né immédiatement Lierre.
Un courrier extraordinaire a été expédié hier
au ministère de la guerre avec des dépêches
.-pour Au vers.
- On lit dans VUnion
Nous apprenons d'une source que nous pou
vons considérer comme officielle qu'à moins
*d'incideus qu'on ne peut prévoir encore l'ar
mée française n'entrera pas dans Anvers les
instances faites ce sujet ont rencontré en haut
lieu une noble résistances. Si le général Chassé
tire sur la ville ce sera nos troupes qui seront
-chargées de tirer vengeance de cet acte que
tous les moyens n'auront pu éviter.
- On annonce que M. Pescatore part ira cet
après-midi pour Arlon ou il doit être échan
gé contie ftl. Thoru, il est accompagné par
M. Euchlrngcapitaine au 2e léginieni de
lanciers.
- Il vient d'être faits des "propositions au
gouvernement pour rétablissement d'une bourse
de commerce et de courtiers de transports St.-
Ghislain dans l'intérêt de la navigation et du
<chai bonuage.
Anvers 19 Novembre.
TLe nombre de pompes arrivées jusqu'ici des
'différentes villes de la Belgique est de 43. Celui
<les pompiers de 170, quoi il faut ajouter i5
pouves et le corps des pompiers de la ville,
beaucoup de pompes appartenant des particu
liers et 400 ouvriers que l'on exerce continuel
lement.
- Les trois coups de canon qu'on a entendus
te matin, oui été tirés par le brigantin en station
t rès de Burcbt, pour saluer le pavillon français,
aussitôt qu'il aperçut les troupes françaises qui
menaient de ce coté.
Le passage d'Anvers Burcbt, traverser la
^Outille hollandaise n'est point inlerompu.
- Les habitans de la Tète de Flandre ont
Teçu des Hollandais l'ordre de mettre leurs
maisons la disposition des troupes. Il leur a
aussi été recommandé de mettre leurs propriétés
et leurs familles en sûreté; les femmes et les en-
fans sont arrivés hier en ville.
- Ce matin vers dix heures, le duc d'Orléans
«t son frère le duc de Nemoursont passé par
Berchemprécédés dn régiment des lanciers de
Nemours et suivis du 20e de ligne et de quelques
pièces d'artillerie.
Le quartier-général sera établi Merxemoù
se sont rendus les princes français en passant
par Borgerhoul.
Le grand parc d'artillerie est attendu Wil-
çyk. D'autres troupes arriveront encore ce soir
Berchem.
- Depuis deux jours, les Beurtman ont cessé
le service de transport de Tamise Anvers, et
vice-versa.
Du so.-Les habitans de laTête de Flandres
se soat réfugiés eu villemais ils ne peuvent y
retourner pour éviter toute tentative de corres
pondance.
Il s'opère des mutations dans notre garnison.
Le 5e régiment va Bruxelles et la garde civi
que de Namur Lierre. Des corps cantonnés
l'extérieur viennent les remplacer.
Il y a environ deux ans que le 5e régiment est
Anvers.
- Quatre allèges chargées de vivres sont ar
rivées hier la citadelle.
- Ce matin 8 heures est arrivée Berchem
une compagnie de mineurs français. Vers une
heure on leur distribuait des pelles et des pio
ches. D'autre vont préparer des gabions.
- Le parc de siège de Douai Gand par la
Lys, et de Valenciennes Gand par l'Escaut,
est arrivé Boom, d'où il sera dirigé par terre
sur les points déjà reconnus d'avauce, et dési
gnés cet effet. 11 se compose de 90 bouches
feu de tout calibre avec tout le matériel néces
saire, 12 compagnies de 100 hommes chacune
sont effectées au service de ce matériel. Le per
sonnel des compagnies de sapeurs-mineurs des
tinées aux travaux du siège, n'est pas moins
nombreux; il compte près de 8 compagnies avec
un détachement considérable du train des équi
pages du génie. 14 officiers de cette arme sont
eu outre attachés l'état-major du géniesous
les ordres du géuéral Haxo.
Du m. - Le public et les étrangers sont
prévenus qu'à dater de ce soirpersonne
soit en voiture soit pied ne sortira ni n'en
trera en ville après cinq heuresles départs
des messageries de nuit sont interdits.
- Le quartier-général du maréchal Gérard
a été transporté hier au Donck chez M.
Depret Moretus.
- Plusieurs officiers de la marine et de l'ar
mée anglaise sont au quartier - général du ma
réchal Gérard pour assister en amateurs au
siège de la citadelle d'Anvers. On cite eutr'au-
tres lord RenelaghM. Fitzgeraldsir G.
Hamilton.
- On assure qu'avant son départ pour son
quartier-général le maréchal Gérard a eu avec
le Roi de longs et fréquens entretiens dans les
quels S. IVl. a montré toute sa sollicitude pour
la ville d'Anvers.
- L'hôpital militaire d'Anvers a été évacué
sur Malines. il y avait 24 ou s5 voitures,
de malades.
- Un transport de 53 caissons attelé de 6
chevaux gris chacuu s'est dirigée Merxem.
- Il n'est nullement question encore de som
mer le commandant de la citadelle. L'artillerie
de siège n'était pas encore arrivée midi on
l'attend dans le courant de la journée ou de
main. On assure que la sommation de la ci
tadelle ne sera faite qu'après l'achevement des
premiers travaux.
- Ce matin quatre heures une dépêche
du maréchal Soultministre de la guerre a
annoncé au maréchal Gérard la tentative d'assns-
siuat commis le 19 sur le roi des Français. Une
heure après les princes en étaient informés. Ils
ont été douloureusement affectés. Le jeune
duc de Nemoursa peu parlé mais sa phy
sionomie altérée laissait comprendre combien
son émotion était profonde.
HOLLANDE.
Za Haye, 18 novembre.
Dans la séauce du 17la secoode chambre
voté les lois financières pour 1333savoir: cri
les des dépenses par 24 voix centre 12et celles
des moyens, impôts ordinaires et emprunt forcé
par 61 contre i5 et cela, après que le ministère
îles finances eut donné l'assurance que leçon
vernement uni la nation saurait mériter l'hoaT
mage de la postérité.
Dans cette seance le même ministre, interpellé
sur les questions: si la citadelle d'Anvers serait
évacuée et si le 2« ban de la garde bourgeoise
serait appelé a répondu qu'il ne s'agissait plus
maintenant del'un ni de l'autre article d'un traité
mais qu'on avait pour but l'humiliation de là
Néerlaude; que dans ce moment on devait op
poser la force la force, et lâcher de conserver
ce qu'on tenait qu'en considérant l'évacuation
de la citadelle comme un premier moyen coërci-
tif, qui faisait place un deuxième, puis un
troisième etc. que pour ce qui regarde le a«
ban de la garde communale, il ne pouvait point
dire si la convocation en aurait lieu dans deux-
trois ou dans quatre jours: que cependant i'i
pouvait déjà faire connailre qu'aujourd'hui en
core S. M. avait pris un arrêté de finances pour
le déploiement d'une force encore plus impo
sante et que le roi s'était réservé cette convo
cation dans le discours du trône pour le cas où
les circonstances la rendraient nécessaire.
- L'arrêté suivant vient d'être publié La
Haye:
ci Nous, Guillaume, parla grâce de Dieu, etc.
Considérant que les gouvernemens de France
et de Grande-Bretagne ont mis l'embargo sur
les vaisseaux et chargeraens appartenant des
Hollandais, qui se trouvent dans des ports de
ces pays ou qui y entreront
Voulant respecter les principes de justice que
nous avons pris pour base de notre gouverne
ment, en même temps que proléger d'uue manière
efficace les intérêts de nos sujets
Sur le rapport dé notre ministre des finances
et de notre conseiller-d'état chargé ad intérim
de la direction de l'industrie nationale et des
colonies
Nous avons arrêté et arrêtons
Art. 1" Tous les vaisseaux anglais et fran
çais, qui se trouvent actuellement dans notre
territoire devront le quitter 3 jours après la si
gnification qui sera faite, en conséquence du
présent arrêté, aux capitaines.
2. Tous les vaisseaux naviguant sous le pa
villon des nations ci-dessus dénommées, et qu
arriveraient de la mer vers notre territoire, se
ront renvoyés et ne seront admis qu'après qui
les vaisseaux sous pavillon hollandais, entreron
comme précédemment sans aucun obstacle dan
les ports d'Angleterre et de France.
3. Nous nous réservons de prendre ces eau
ses toutes les mesures que les circonstances nou
feront juger convenables.
Les départemens des finances et de la mariai
sont chargésetc.
La Haye, 16 novembre i83a. Guillaume
Par le roi: J.-G. Demey van Stiiêefkehk
Du ig. - Le département de la guerre a dont:
des ordres pour l'appel des miliciens en cong
tant de schullery que de l'autre corps de l'ar
mée. On remettrait aussi leurs armes aux étudiar
des universitésafin de les diriger sur i'armt
en campagne dès que cela sera jugé nécessairi
Notre gazette officielle contient deux arrêtf
royaux dont un relatif la lermation il I or
ganisalion de la réserve de la garde bourgeois