La surveillance sur les frontières, de la part des Belgesparaît ne plus s'exercer très-rigou reusement, plusieurs marchands et détaillaos ^ayaDt pu se rendre librement aux marchés en riandre, et les habitans belges, en demandant un permis nos autorités militaires, sont admis sur notre territoire pour vaquer leurs affaires?. FRANCE. Paris25 septembre. Le roi est revenu de Fontainebleauet va repartir assez prochainement pour Compiègne où il recevra sa fille la reine des Belgeset le roi Léopold. - Une ordonnance royal du 39 aoûtpubliée aujourd'hui par le Moniteur règle a5o fr. la pension accordée chacun des enfans des gar des nationaux morts dans les journées de juin i83a. - Il y eu avant-hier grand dîner diploma tique chez M. Lehon, ambassadeur de Belgique, l'occasion du séjour Paris de M. Ch. Vilain XIUL - On lit dans le Temps L'impératrice Marie-Louise a fait abandon Mme Lœtilia Bonapartemère de l'empereur de toute la succession du duc de Reichstadt. Dans celte succession figurent les legs nombreux faits par l'empereur son fils. Mme Lœtilia a fait aussitôt dresser un acte par lequel elle donne au musée français les armes de Napoléon et la for tune de sod petit-fils aux hôpitaux français. - Le gouvernement a reçu aujourd'hui a5 des dépèches officielles de Constantinople qui confirment les faits relatifs au dernier incendie. Temps. Du 27. - Les ducs d'Orléans et de Nemours sont partis le si de St-Omer pour Boulogne. On dit que le roi les remplacera bientôtqu'il viendra St-Omer le 6 du mois prochain pour y passer en revue les troupes du camp. Le ma réchal Gérard n'a pas accompagné les princes Boulogne. - On écrit de Toulonle a 1 septembre La corvette la Perle y commandant Cuehe- neuc, que le gouvernement avait expédié Livourne pour y surveillier les démarches de la duchesse de Berrivient de prendre mouillage Toulon. Pendant son séjour Livourne le comman dant de la Perle fut informé que le paquebot le Carlo Alberto sur lequel se trouvait M. de Menars et plusieurs autres hauts personnages légitimistes était Massa de Carrara où existe un grand dépôt d'armes 18,000 fusils que le Carlo-Alberto devait successivement charger clandestinement et déposer ce que l'on sup pose sur les côtes du Midipour armer les défenseurs de Henri V. La Perle quitta aussi tôt son mouillage de Livourne pour venir prendre poste Massa de Carrarace qui engagea le Carh'Alberto prendre la fuite pendant la nuit. La Perle appareilla aussitôt qu'elle eut con naissance de celte fuite; mais le Carlo-Alberto chauffant ses machinestrouva moyen de se séparer de son importun voisin. La corvette fit de la toile pour l'atteindre, on l'apperçut au large. Le Carlo-Albertone hissant pas son pavillon sans doute dessein le commandant de la Perle lui envoya une embarcation montée par un officier, pour lui demander comment il se faisait qu'en voyant un bâtiment de guerre il n'arborait point le pavillon national, le capi taine s'excusa et répondit qu'il avait pris la corvette pour un navire de commerce. On serra de près son bâtimentqui trouva toujours moyen de s'éloigner de la Perle en redoublant le feu de ses machines. Deux ou trois fois il serra les côtes de Province de manière faire soupçonner qu'il voulait tenter un débarque ment. On croit même que ses embarcations ont touché terre, et qu'elles y ont déposé des objets qu'on présume être des caisses de fusils. - La Gazette de France publie une lettre de Bologne, en date du 16 septembre, dont voici un extrait Mme la duchesse de Berripartie de Florence le i5 est arrivée ici aujourd'hui. Aussitôt son arrivéela musique militaire de toute les troupes de la garnison est venue jouer des symphonies et des marches sous les croisées du palais on était descendue S. A. R. M. le ministre des affaires étrangères de France a fait remettre au gouvernement pontifical une note pour demander que dans le cas où Ma dame voudrait s'établir .dans les états du saint- père on eût lieu refuser toute permission de séjour. Mgr. le cardinal Bernelti a déclaré que Rome asile de tous les princes malheureuxne ferme rait point ses portes la duchesse. - On écrit de Véuisele 13 septembre que dans la nuit du 28 au 39, on arrêta Ancône un nommé Tommaso Galettinatif de cette ville et un partisan de la propagande la Jeune Italie. La saisie de papiers a fourni des révélations importantes. Galetti et trois de ses complices parmi lesquels se trouve un riche négociant d'Ascoli, ont été conduits dans le fort St.-Léon. Du 28. - Hier dans la soirée, Mm« Le Hon et Mme la vicomtesse Vilain XIV f M. l'amba's- sadeur de Belgique, M. le vicomte Vilain XIV, ministre de Belgique près les cours d'Italie et M. le vicomte Alfred Vilaiu XIVont eu l'hon neur d'être reçus par le Roila Reine et S. A. R. Mme la .princesse Adélaïde. - Par ordonnance du 34 août dernierle roi a nommé chevalier de l'ordre royal de la légion-d'honneur M. le comte Paul Demidoff, qui a rendu son nom si cher aux artistes fran çais par l'emploi le plus honorable d'une grande fortune. Moniteur. - On lit dans la Quotidienne Comme un assez grand nombre de royalistes paraissent persuadés que le 29 septembre, jour ou le duc de Bordeaux atteint sa majorité, doit nécessairement donner lieuPrague des actes ou des manifestations quelconques, nous croyons devoir présenter ici la simple énonci- ation du fait. Le 29 septembre sera ostensible ment considéré Prague comme un jour ordi naire et il ne sera occoropagné d'aucune ma nifestation nous ne dirons pas extérieure dans la maison royale. La détermination prise au sujet de 39 sep tembre, par le roi Charles X tient exclusive ment la manière dont le prince a constamment, depuis le mois d'août i83o, envisagé la posi tion et les intérêts de sa maisOD pendant la ré volution. Cette détermination est complètementet sous quelques rapport que ce soit, indépendante de toute influence étrangère et ne change ni ne modifie, en aucune façon, la question capi tale la transmission de la couronne), et la maintient au conntraire telle que l'entendant uuanimement tous les royalistes. - Des lettres de Vienne annoncent que la réunion de Munchen-Gratz est arrivée son terme sans qu'il y ait été rien résolu qui altère la statu quo européen. Courrier français.) Des secours d'argeut sont presque jourselle- ment envoyés en Portugal et depuis quelques jours le comité miguélisteétabli dans notre capitale fait des eniôlemens pour compte de son patron l'instar de ceux que l'on faisait en France. ANGLETERRE. Londresa 5 septembre. Le général Gobletaccompagné de M. Van de VVeyera eu hier une longue entrevue avec lord Palmerston, au Foreign-OfEce. - Les agens de dona Maria ont été très-actifs la semaine dernière dans le recrutement des troupes sou service plus de 400 jeunes gens marchaient ce matin par division pour Grave- send où ils s'embarqueront immédiatement sur deux vaisseaux frétés pour les conduire Lis bonne. Ils ont fait un contrat pour i5,ooo fusils 5ooo pistolets et 10,000 sabres qui de vront être embarqués pour la même destination. - Une lettre de Falmouth annonce que le colonel Evans est parti lundi dernier pour Lis bonne bord du Pile, bâtiment de l'état. Sir J.-M. Doyle y est attendu par le premier pa quebot il doit établir un service régulier de bateaux vapeur entre Londres, Oporto et Lisbonne. - On lit dans le Globe du a5 Nous avions raison de mettre en doute la nouvelle de propositions formelles faites ou par le maréchal Bourmont. Tout ce qui a eu lieu entre ce général et le colonel Hare est le résultat d'une communication de lord W. Russell déplorant la prolongation du débat. C'est une conversation laquelle ni le général ni le colonel n'ont eut la pensée de donner la forme serieuse de proposition qui a fourni la matière des six articles dont on a parlé. Nous croyons que le maréchal Bourmont a non-seulement le commandemant de l'armée mais aussi la direction de toute l'administration de don Miguel. Du 26. - M. Dedel, frère de l'ambassadenr hollandais porteur de dépêches est arrivé de Rotterdam aujourd'hui par le $ir Edward Banks. - On lit dans le Courrier 11 est maintenant certain que la tentative d'arrangement avec don Miguel a été faite par lord William Russell, et que le maréchal Bourmont a fait une contre proposition de Lisbonne. Nous croyons que l'offre de don Miguel était de permettre la retraite de don 1 edroet ses partisans, et d'assurer dona Ma ria un revenu royal,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1833 | | pagina 2