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FRANGE.
-£•
La construction de celte église commencée
en 1785 fut achevée eu 179$ par les soins
et aux frais de l'évèque prince de Lobkowitz
comte d'Everghem. L'ancienne église avait été
incendiée par la foudre en 1783.
- Le docteur Van Esschen auteur du Mé
moire sur le choléra couronné par la société
des sciences médicales et naturelles de Bruxelles
commencera vendredi t8 octobre, 7 heures
du soir sod cours de zoonomie et d'hygiène
l'ecole de commerce et d'industrie, rue Royale
Neuve n° 53. Ce cours est ouvert au public.
V On raconte qu'une dame de Valenciennes
qui revient du Brésil, a perdu un de ses enfans
d'une manière aussi cruelle que funeste. Elle
avait pris pour serviteur un homme du pays,
qui, quoique né sauvage est venu de l'intérieur
des terres, paraissait, par son caractère calme
et docile, avoir oublié tontes les traditions de
sa tribu. Ce sauvage quasi-civilisé soignait avec
assez d'intelligence un jeune enfant de notre
concitoyenne. CJn jour on s'aperçut de sa dis
parition et de celle de l'enfant: on ne perdit
point de temps pour se mettre sa poursuite
ce ne fut qu'après bien des recherches qu'on
parvint retrouver le misérable au fond d'une
forêt; il était occupé dévorer les restes du
jeune inforluué confié ses soins. La vue d'un
bel enfantla chair blanche et délicate
avait réveillé en lui des idées de cannibale aux
quelles il n'avait pu résisteret il avait fut dans
les bois avec sa victime pour assouvir son hor
rible appétit. Journal de Valenciennes.
- Le fils aîné de l'empereur de la Chine est
mort récemment par suite de l'usage immodéré
de l'opium.
Umjw. t
Paris, 14 Octobre
M. le maréchal Gérard qui attendait S. M.
Léopold Valenciennes, est parti en poste pour
Paris dans la nuit de vendredi samedi derniér.
Il parait qu'un ordre très-pressé le mandait au
ministère de la guerre. M. de la Neuville, in
tendant-général Paris il est perti quelques
heures après lui. Courrier du Nord
- Le Courrier de la frontière du 12 don
ne les détails suivans sur la composition de la
division qui sera formé dans le département
des Pyrénées-Orientales et dont le commande
ment est confié au lieutenant-général comte
Caslellaoe
1'° Brigade. Maréchal de camp baron St.-
Joseph.-- 2e léger trois bataillons; 17® de
ligne trois bataillons 34e de ligne deux ba
taillons.
2 'Brigade. Maréchal de camp Mylius. 17e
léger trois bataillons47e de ligne trois ba
taillons. r
Brigade de cavalerie. Maréchal de camp
Gusler 6* hussards quatre escadrons, ta®
chasseurs quatre escadrons.
strtillerie. Deux batteries du 5® régiment.
Génie. Une compagnie du a" régiment. Un
détachement des équipages militaires.
- Le Journal des débats s'exprime ainsi re
lativement au manifeste de la reine régente
d'Espagne
Le premier devoir de la régente est aujour
d'hui d'établir le gouvernement de sa fille avec
le moins de secousses possibles. Des réformes
2
administratives, des hommes qui passent de l'exil
dans le conseil, une offre de conciliation pres
que toutes les opinions politiques voilà avec
quoi ou s'est flatté Madrid d'atteindre le but
qu'on se propose. Nos vœux les plus ardens sont
pour le succès de ces efforts. Si l'Espagne ac
tuelle comporte plus et mieux, nous nous en re-
jouirons encore en tout cas nous ne pouvons
méconnaître qu'il y ait progrèset en politique
le progrès est rapide même chez les peuples
les plus lents.
- On lit dans le Journal des débats
Des letrres de Bayonne qui ontbesoin de
confirmation représentent l'état de la Biscaye
et en général de toutes les provinces basque
sous des couleurs assez sombres. L'une d'elle
s'exprime ainsi
<t Bayonne8 octobre.
L'insurrection en Biscaye continue, et
nous pouvons assurer que les nouvelles appor
tées hier soir ne sont point du tout satisfaisantes.
Le général Caslagnos a été repoussé devant Bil-
bao, et une partie même des troupes qu'il com
mandait se sont jointes aux insurgés. Après une
très-légère fusillade, ce général a été forcé d'o
pérer sa retraite.
(C Avant-hier 6 huit heures du soir les
royalistes de Viltoria ont proclamé l'autorité de
Charles V. Le mouvement a réussi, cependant,
cela n'a pas été san9 quelques difficultés.
En effet, deux bataillons de volontaires roya
listes s'étaient réunis hors de la ville pour pro
clamer l'infant dou Carlos. Le commandant de
son côtévoulait opposer une vive résistauce
aux- rebelleset envoya chercher de suite le
général Butron qui se mit la tête des patrio
tes. Le général Butron commandant avec les
généraux Mina., Burriel, Lopez, Banoz et San-
cho les troupes constitutionnelles qui, en 183o
franchirent les Pyrénées et arrivèrent jusqu'à
Vera. Les Carlistes donnèrent le signal les
portes de la ville furent franchies, des coups de
fusil furent tirés en pleine rue et enfin les au
torités prirent le sage parti de s'échapper. Les
autorités carlistes ont été installée et la tète
se trouve le curé d'iragneta dans la Navarre
qui est arrivé tout 'exprès de Vittoria.
«c Le général Santos-Ladron est arrivé en
Navarre. - \A;
Deux intenqiins militaires sont arrivés dans
cette ville.;, ils viennent pour prendre les mesu
res nécesSafres pour le camp qui va être formé
chez nous.
- Des nouvelles.de Lisbonne par Madrid
vont jusqu'aux premiers jours d'octobre. L'ar
mée de don Miguel est réduite quelques mil--
liers de soldats. On peut considérer l'affaire de
Portugal Comme à-peu-près terminée.
Journal des débats
- Voici une lettre de Bayonne du 9 qui
semble confirmer celle du 8 que publie le Jour-
nal des débats
Bayonne, 9 octobre.
Comme je vous l'ai annoncé hier Vittoria
s'est prononcée en faveur de don Carlos. Quel
ques villages des environs ont aussi suivi l'ex
emple de Bilbao et Vittoria, et l'autorité carliste
est extrêmement étendue. La diligence de Cale-
fros qui venait de Madrj^l, a été arrêtée et toute
communication parait être coupée entre Madrid
et Bayonne,
Le général Castagnoseut la prudence de se
retirer, et il attend avec impatience l'arrivée des
troupes de Madrid. 11 se trouve cantoné Ovar-
zun et aux environs.
A Ëilbao les factieux se sont renfermés dans
le couvent des cordeliers.
Un nombre considérable d'arrestations ont été
faites. Deux des plus riches négocians ont été
pillés.
L'ordre est arrivé ici Bayonne pour can
tonner une division sous les ordres du général
Harispe.
On nous annonce l'instant que le sous-pré
fet vient de recevoir la nouvelle d'un de ses
cousins Yrun que l'infant don Carlos est ar
rivé Badajoz et qu'il y a été ploclamé.
- La Gazette de Madriddu 5, dont nous
avons déjà extrait hier le manifeste de la reine
contient des pièces officielles fort importantes
c'est l'adhésion au nouvel ordre de choses par
une grande partie des capitaines-généranx des
provinces d'Aragon, d'Estramadure, de Burgos
de la vielle Castille du Guipuzcoa.
Les autorités de la ville de Madrid le cor-
rëgidor en têteont également reconnu le pou
voir de la reine ainsi que le commandant-gé
néral de la garde royale provinciale et du corps
royal des ingénieurs du génie.
- On écrit de Rome le a octobre
Le saint père a tenu, le 3o septembre dans la
matinée un consistoire public a l'effet de re
mettre le chapeau de cardinal M. Philippe
Giudice Caracciolo, de la congiégalion de l'O
ratoire archevêque de JNaples qui a été élevé
au cardinalat dans le consistoire secret du 29
juillet dernier.
Le consistoire public terminé, S. S. a tenu un
consistoire secretdans lequel elle a préconisé
des evêques pour les églises dont les noms sui
vent Prague, Alby, Biella, Nice, Nice, Ajaccio,
Patti, St-Flour, MantaubanTarbesJano*
polis.
Du - On lit dans la partie officielle du
Moniteur:
Par ordonnance du 10 de ce mois, le roi a
nommé M. le baron Mortier son envoyé extra
ordinaire auprès de S. M. la reine de Portugal
et M. de Lurde secrétaire de sa légation
Lisbonne.
- Un courier est parti hier du ministère des
affaires étrangères pour porter M. de Rayneval
les lettres qui l'accréditent comme ambassadeur
du roi des Français auprès de la régente d'Es
pagne.
On a reçn des nouvelles de Madrid en date
du 7 elles n'ajoutent rien celles du 6.
Bulletin du soir.
- On lit dans le Journal dts débats
Il est arrivé aujourd'hui uu courrier qui a
quitté Madrid le 8 octobre
Ou y savait que le 4, don Carlos avait quitté
le quartier-général de don Miguel, et qu'il avait
franchi la frontière espagnole sur un point qu'on
ne nomme pas.
M. de BourmontM. de Larochejacquelin
et plusieurs autres officiers vendéens étaient ar
rivés en Espague et ils terminaient leur qua
rantaine dans une petite ville de l'Estramadure.
Le gouvernement de la reine avait donné l'or
dre qu'à l'expiration de la quarantaine ils fussent