risqu'à ce que par suite de vacance ils puis ent en faire définitivement partie. Les places nouvelles de vérificateur de 3e "classe ne seront créées qu'au fur et mesure de la suppression des premiers et deuxièmes commis existaul actuellement dans les provinces. Chaque année et jusqu'à ce que ces traitement aient atteint le taux fixé l'art. 5 ci-dessusils seront augmentés en proportion des réductions qui seront opérées conformément aux dispo- s itons du près ent arrêté Jusqu'à ce que le traitement des trois seconds ommis l'administration centrale, actuellement rte a, too fr.soit ramené 1,900 fr. par uite de vacances j les premiers commis ne joui ront que du traitement de 2,85o fr. qui sera augmenté chaque année tant qu'il n'aura pas atteint le taux de 3,000 fr.en proportion des réductions qui auront pu être faites sur les trai- temeus desdits seconds commis. 8 Les traitemens des sur numéraires qui exis tent actuellement l'administration centrale sont fixé i,5oo fr.mais au fur et mesure, de vacances, ces traitemens seront supprimés. iq. Notre ministre des finances est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera inséré en Bulletin- Officiel. Donné Bruxellesle 18 octobre i833, Léopold. Par le Roi Le ministre des finances adintérim AUG. Duvivler. Du sé. - M. le général Daine, commandant 1 4me division qui est en première ligne sur les frontièresest arrivé hier en cette ville, en mis sion. Des rapports certains, reçus de la frontière "confirment qu'il n'y a pas la moindre apparence d'uûe expédition militaire sur Maestricht; ou assure que le géeeral Saxe-Weimar se trouve n permission en Suisse et que le général de avalerie Borell est allé rejoindre sa famille arlem. Il est positif que dans l'armée hollan- aise on délivre journellement de nouvelles pér issions aux officiers, sous-officiers et soldats es troupes de ligne; on sait que toute la schut- ery est depuis longtemps en permission. Indépendant. - On a volé celte nuitla bergerie de M. bourgmestre de Zwynaerde un troupeau de 1 moutons une seule brebris qui boitaita lé laissée la bergerie. Des recherches sont commencée? pour parvenir la découverte des coupables. - Martin Van den Brouck, canonnier la 4* batterie du ier bat. d'artilleiie de siège, s'étant éloigné de de son poste West-Capelle et enivré s'est trouvé le lendemain au poste hollandais de Ste-Annesans savoir comment il y était venu. Il fut transporté l'Eclnse, de là a Flessingue et pour éviter de mauvais procédés et irêtre pas traité comme prisonnier de guerreil prit service dans le corps des chasseurs dè Cleerens; tpais dès qu'il trouva le moyen de déserter il n'hésita pas revenir en Belgique et retourna volontairement sa compagnie. Traduit devant le conseil de guerre près la 6e division sous la prévention de désertion l'ennemi il a été ac quitté et renvogé son corps. -. On écrit de Namur a3 octobre Il est arrivé en celle ville 13 déserteurs prus siens venant de Venloo et se rendant Givet sous la conduite du caporal Bel du bataillon des sapeurs-miueurs d'où ils seront dirigés sur le portugal, HOLLANDE. Une lettre particulière de La Haye en date du 19 porte: On apprend que le baron Ver- stolk van Soelen a repris ce matin le portefeuille du ministère des aflaires étrangères. Handelsblad. Du 22. Nous croyons pouvoir annoncer avec quelque certitude que la démarche que la conférence de Londres avait invité le roi faire auprès de la confédération germanique a été réellement faite ces jours derniers. Nous appre nons aussi que les négociations qui ont eu lieu Zonhoven entre des commissaires hollandais et belgesau sujet de renouvellement de la gar nison de Maestricht, y vont être promptement reprises. Handelsblad. J - On écrit de la province de Zélande 19 octobre On apprend que c'est vers la fin de ce mois qu'on commencera les travaux destinés faire une place forte de Terneuzeu. On établira t^'a- bord eue léte de pont fortifiée. FRANCE. Aujourd'huile roila reine et Mm« Adé laïde ont quitté le château de Saint-Cloud, trois heures et demiepour revenir habiter le château des Tuileries. - On lit dans le Journal du Havre 17 octobre Le général Van-Halen a visité avec la plus grande attenliou tous les postes'de la ligne des télégraphes publics établi entre Paris et Rouen, et partout s'est convaincu de la supériorité de ce voies de communication sur toutes celles qui les ont précédées. Le général Vanhalen est en ce moment El- beuf chez le général Quiroga son ami, d'où il doit repartir ces jours-ciayant rendez-vous dimanche prochain Lille avec MM. Ferrieret de Brouckere, potiç s'entendre sur l'établissement d'une ligne télégraphique partant de Paris et passant paç Lille. Bruxelles et Anvers. - Voici quelques détails sur un crime horri ble commis en merdans les premiers jours d'août. Une goélette turque, commandée par AbnVet Captan de Métélin, était partie de Jaffa, dans le mois de juillet dernierpour se rendre Alexandrie avec un chargement d'huile, plan ches etc et quinze passagers. L'équipage de cette goélette était de 14 hommes 6 Turcs et 8 Grecs. Les quinze passagers étaient 5 Turcs, 6 prêtres catholiques 3 Juifs et 1 Polonais. Le vent ayant porté ce navire dans les eaux de l'île de Chypre où il se trouvait dans le com mencement du mois d'août ce fut là que les Grecs commirent le crime épouventable qu'ils méditaient sans doute depuis longtemps. Pendant uue nuit que tout le monde dormait bord capitaine matelots et passagers les huit Grecs s'armèrentet profitant du sommeil de Jeurs compagnons de voyage ils les massa crèrent coup de hache les dépouillèrent et prirent la fuite dans l'embarcation de la goélette, abandonnant celle-ci la merci des Ilots. Ce pendant, après leur départ deux passagers turc, qui n'avaient été que grièvement, blessés par vinrent avec beaucoup de peine et des efforts incroyables conduire le bâtiment Chypre. Les huit assassins se diiigèrent vers les côtes de la Caramanie. où ils débarquèrent. lisse ren dirent ensuite Castel-Uosso et prétendaient être des déserteurs de la flotte de Méhémel-Afi. Mais leurs discours ayant paru suspects l'a gent consulaire d'Angleterre, celui-ci les fil ar rêter cl leur ayant fait subir plusieurs intero- gatoires parvint découvrir une partie de la vérité ce qui le détermina prévenir le bey qui les fil conduire Rbqdes, qù ils sont .au ca chot jusqu'à la réception des ordres qu'on attend du gouvernement. Depuis leur incarcérationces misérables ont tout avoué on a trouvé sur eux une somme d'environ 13 mille piastres, et d'après leur pro pres aveux deux seuls d'entre eux sont iuuo- ceps. En faisant sqn rapport au gouvernementle bey a fait sentir l'utilité d'un prompt châtiment, et a demandé qu'il fût infligé dans dans l'île de Rhodes, afin d'inspirer la terreur aux malfaiteurs qui fréquentent les îles voisines. - Ou a reçu Paris quelques lettres du sud de l'Espagne et entre autres de Cartagène la date du 8 octobre. Un grand nombre de citoyens recommanda- bles de la villeavaient offert aux autorités de se former en corps de volontaires pour le cas où il y aurait quelque tentative insurrectionnelle Toutes les autres villes méridionales suivaient l'exemple de Carlhagène, en sorte que les efforts de quelque partisans de don Carlos n'avaient eu d'autres effet que de les mettre en évidence et de les faire arrêter. Des émissaires déguisés s'é taient rependus dans les campagnes où il cher chaient embaucher les paysans pour former des guérillas carlistesplusieurs d'entr'eux ont été arrêtés et mis en prison. Aussitôt que l'on a reçu de Madrid l'acte d'ad- bcsion du général. Saarsfield les instructions lés plus précises lui ont été expédiées afin d'in tercepter toute communication duRorlugalavec l'Espagne. 7. Tant que le traitement des quatres ins pecteurs et des cinq vérificateurs de ar classe actuellement en exercic ne sera pas ramené par suite de vacancesau taux de la 3° classe les appoiulemens des inspecteurs-géuéraux et des directeurs de t,e classe ne sont payés qu'à ■Taison de 8,800 fr. ceux des directeurs de a® classe qu'à raison de 8,3oo f. ceux des di- directeurs de 3e classe qu'à raison de 7,800 fr. ceux des inspecteurs de tre classe qu'à raison deu 6,400 fr. ceux des inspecteurs de a* classe qu'à raison de 5,800 fr. et ceux des vérificateurs de ire classe qu'à raison de 4,4oo fr. 9. A chaque vacance et l'exception de celui de Bruxellesles emplois- de contrôleur du timbre extraordinaire seront supprimés, et lëqrs attributions confiées un second commis de direction. Paris, 20 Octobre. ->3 -- Jm* -- fe-tf r 1- i. *ti

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Le Propagateur (1818-1871) | 1833 | | pagina 2