- ilinCHtp#, -jusqu'à la limite de la Flandre- rien taie. - D'après le Nouvelliste du Limbourgune nouvelle entrevue a dû avoir lieu Zonhovcn le 3o octobre, entre les plénipotentiaires belges et hollandais, l'effet de s'eDtendresur le pas sage des troupes hollandaises, destinées re- noavelerla garnison de Maestricht. - Le Journal d Arlon confirme la nouvelle de l'incorparation de la partie allemande du Luxembourg a la Prusse. Il paraît, dit la même feuille, que déjà toutes les parties intéressées ,oal d'accord là-dessus. Les parties intéressés ont la France, la Prussele roi grand-duc, a confétlération germanique. La France en donnant les mains cet arrangementfacilite la cession de la partie wallonne la Belgique. Frédéric Guiilanme III en sera quitte pour compter quelques milliers de thalers son beau-frère de Hollande. L'envoi de M. d'Arn- hitn Bruxelles paraît n'avoir eu lieu que parce qu'on était d'accord sur la question lu- embourgeoise. - D'après le tableau général que l'admiuis- raiiort oes douanes de France vient de faire publier des opérations commerciales de la France avec l'étranger en i83a, nous voyons que ce >ays nous a fourni pour environ 4o millions de Lancs de marchandises, et que la Belgique en a envoyé en France pour 64 millions. Un grand mouvement de fonds en espècesévalué près de 5o millions, s'est opéré sur les deux frontiè res. Malgré leâ protocolesle siège d'Anvers et le blocus des côtes, la Hollande a exporté en Ffance peudant cette même année pour plus de 6 millions, et a reçu d'elle pour 11 millions de francs. La Grande-Bretagne a fait peine au tant d'affaires avec la Frauce que la Belgique. Le chiffre total des marchandises fournies par l'Angleterre la Frauce en i832 est de 43 mil lions, celui des marchandises achetées est de 67 millions. - S. A, R. le duc de Nemours vient de faire prendre plusieurs abonnemens la Revue Mi litaire journal de l'armée belge. Du - Plusieurs riches propriétaires avaient obtenu que leurs gardes-champêtres particuliers fussent revêtus en même temps du titre de gardes-communaux; le tribunal correc tionnel vient de décider que la qualité de garde particulier est incomptaible avec celle de garde-communalqui doit être entièrement sons les ordres et la garde de l'administratiou: le tribunal a annulé en conséquence un procès- verbal relatif un délit de chasse constaté sur des terres n'appartenant pas son maître par un garde réunissant la double qualité. -:Uaecoa!ision s'est formée parmi les ouvriers imprimeurs de la fabrique de foulards de MM. Olbert et comp« Uccle elle a pour but de faire cesser leurs travaux. Par suite de cette coalision les deux principaux moteurs sont ar rêtéset plusieurs témoins sont appelés devant le juge d'instruction qui va connaître de celte affaire. - La Société royale de la grande Harmonie de cette ville, exécutera demain mardi,onze heuresdans l'église des SS. Michel et Gudule une messe funèbre en musique en commémo ration des membres décédés de cette société. - On vient de placer dans T*église de'St.-Mar- guerile, Tournay une très belle pierre sé pulcrale en marbre blanc la mémoire de madame veuve Confier de Brouonville née Taffin de Trois-Villes bienfaitrice de l'église et des pauvres. - On lit dans le Journal du Commerce •d'Anvers A propos de la hausse qui s'est manifestée en Angleterre dans les bous des Cortès on lit ce qui suit dans une lettre particulière de Lon dres. Il se fait maintenant de grands achats dans ces fonds je puis vous assurer de bonne part que l'on négocie en ce moment avec le gouver nement espagnol pour la reconnaissance des obligations des cortès on a beaucoup d'espoir d'un résultat favorableattendu quecomme on saitia reine est très-portée ponr les con stitutionnels et u'a pas de chance de contracter uri nouvel emprunt sans donner satisfaction aux détenteurs de ces obligations- FRANCE. Paris51 Octobre. Le bal des Tuilleries a été des plus bril- lans. Les jeunes dansenrs avaient la plupart des hahits la française, de velours épiuglé feuille morte foncée, avec paremens de drap d'or, bro cardé de soie. On remarquait beaucoup de dé putés en habit noir la française. M. Dupin avait l'épée au côté et la plaque de Léopold. M. Mignet et M. d'Houdetot ont figuré dans les quadrilles où étaient les princesses. Les uni formes des membres du corps diplomatique étaient des plus riches. - Les colonels de Paris et de la banlieue ont trouvé dans leurs légions un concours unanime au sujet du bal que la garde nationale doit offrir au Roi et la Reine des Belges. Une commis sion s'est occupée ce matiu, sous la présidence de M. le général Jaqueminot, de toutes les dis positions prendre pour donner cette fête le Elus d'éclat possible. Ëlle aura b'eu le 8 novem- re, dans la salle de l'Opéra. On n'y sera reçu qu'en uniforme. - Voici le relevé des procès que la presse pa risienne a eu supporter jusqu'à ce jour, depuis l'ordonnance du 2 août i83o,qui fil remise des poursuites et des condamnations encourues an térieurement cette époque: Procès, 4> 1» con damnations, i43total des peines, 65 ans et 2 mois de prison; amendes, g compris le toeen sus et les frais par approximation, 3ot ,555 fr. 55. centimes. - On écrit de Calais, 25 octobre, que M. Michel Chevalier; ancien rédacteur en chef du Globe, et l'un des dignitaires de la secte saint- simonienne vient de s'embarquer pour l'An gleterre. M. Chevalierqui est ingénieur des mines, est envoyé en mission aux États-Unis par le gouvernement français. Il a renoncé prêcher l'évangile saint-simonien. - La chambre de commerce de Dunkerque avait demandé M. le ministre du commerce et des travaux publics que le chemin de fer de Paris Lille fût prolongé jusqu'à Dunkerque; le ministre par une lettre en date du 26 courant, a répondu que l'embranchement sur Dunker que est un de ceux que le gouvernement se propose de faire étudier, conjointement avec la ligue principale. Du Jer Novembre. Le Roi Léopold a^mandé voir tous les officiers de l'armée du Nord qui se trouvent Paris il leur a fait le plus gracieux accueil. - Il y a eu des troubles Colmar: Voici ce qu'on lit dans le Courrier du Bas-Rhindu 3o octobre Dimanche soir il y a eu quelqu'opposition des vignerons contre les droits réunis qui vou laient exercer sur le petit vin plusieurs em ployés ont été jetés hors de l'enceinte des pro priétés des vignerons; les vignerons parcoururent ensuite la ville aux cris de vive le roi.! a bas les droits réunis des patrouilles furent mises sur pied mais il n'y eut pas d'autres scènes. Lundidans la journée, tout était tranquille; maisdans la soirée, des rassemblemens se for mèrent devant la maison d'un citoyen de Col mar où logeait un ancien employé supérieur des droits réunis. Après de nombreuses huées et des siffletson lança des pierres contre la maison les vignerons croyaient que c'était l'instigation de cet employé que les droits réunis avaient recommencé l'exercice sur le petit vin. Le pro priétaire de la maison a fait d'inutiles représen tations aux agresseurs. Le rappel fut battu les tambours eurent quelque peine circuler dans les rues; cependant un certain nombre de gar des nationaux se réunit et escorta les tambours, au milieu des huées. Un escadron avait été appe lé dans la journée de Neufbrisacli, il monta cheval nn détachement du 26e prit les armes il y eut de part et d'autre des coups portésdes coups de fusil ont été tirés un dragon a été dangereusement blessé. Entre 11 heures, et miuuit, les rassemblemens se sont enfin dissipés, et le calme s'est rétabli. Dans la nuit du lundi mardi, une estafette a été envoyée Schelestadt pour faire venir deux batteries d'artillerie. Le rappel a été de nouveau battu mardi ma tin. La garde nationale les troupes de ligne et les batteries d'artillerie furent déployés dans les rues et c'est dans cet état qu'étaient les choses ce matin 10 heuresdate de nos dernières nouvelles. - La société de morale chrétienne a remis au concours le prix de 5oo fr. offert l'auteur du meilleur mémoire sur les moyens d'améliorer le sort des aveugles pauvres. Un aveugle-néM. Jean-Isaac Roquede Montanban offriten 1828 la société le fonds d'un prix qu'il désirait proposer pour le meilleur travail sur cette matière. Un program me distribué au commencement de 182g, et inséré au journal résumait eu ces termes la question mise au concours x" Quels seraient les meilleurs procédés pour procurer aux aveugles pauvresles moyens de s'occuper utilement, selon la différence du sexe, de l'âgede l'éducation reçue avant l'époque de la cécité et des diverses aptitudes naturelles? 20 Quelles mesures devaient être prises par les administrations locales pour réaliser en France les améliorations que reclame l'état des aveugles pauvres

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Le Propagateur (1818-1871) | 1833 | | pagina 2