3 ANNONCES. SCHOONE BOOM-VENDITIEN. 3 Quelles sont les dispositions que l'on pourrait emprunter avec avantage la législa tion et aux usages des autres pags Ces questions n'agant pas été résolues d'une mauière satisfaisante la société les propose de nouveau aux amis de l'humanité. - On éciil de Rome le 19 octobre La congrégation a dernièrement mis a l'index plusieurs ouvrages parmi lesquel se trouvent celui de M. Broussais de Yltitalion et de la folie plusieurs ouvrages d'auteurs italiens et quelques-uns d'auteurs anglais et allemands. Le 16, il fut publié une lettre papale dans dans laquelle il est question des hérésies qui se manifestent dans toute l'Europe et surtout en Allemagne. Le Saint-père exhorte le peuple de ce pags ne pas se laisser séduire par les fausses doctrines qu'on professe en ce moment. - Le roi et la reine des belges ainsi que M. le duc de Nemours, sont allés hier soir l'opéra L. M. craignant d'arriver un peu tard avaient fait demander que rien ne fut changé l'ordre du spectacle. En effet le Comte Ory était fort avancé lorsque le roi et la reine sout entrés dans leur loge. Le morceau que chantait en ce mo ment Mlle Jawureck a été aussitôt interrompu par lesapplaudtssemensqui ont accueilli l'arrivée de L. M. L'afliche De portait pas le matin les mots Parordtequi annoncent la présence du roi ou de la reine des Français. C'est incognito, en quelque sorteque L. M. belge sont venus au spectacle. Le roi et les officiers de sa suite étaient eu habit de ville. - On lit dans le Bulletin Ministériel On écrit de Bagoune sous la date du 3o oc tobre Il n'g a pas de nouvelles officielles du géné ral Saarsûeld Vitloïia il était en marche de Miranda sur Villoria le 38 et le général Wall sur Bilbao. - Les Biscagens sont en retraite sur Sarrance. La garnison de Pampelttne a reçu un renfort de deux régimens. L'Àragon est parfaitement tranquille. Ou pense que les premières oouvelies feront connaî tre l'entrée des troupes Villoria. Le courrier de Madrid manque encore aujour d'hui. C'est déjà le 6e et voilà trois semaines que le commerce est privé des lettres de la capitale de l'Espagne. 11 parait que dans la nuit du sa au a3 des groupes nombreux se sont formés spontané ment dans les rues et ont arboré l'étendart de l'insurrection en poussant des cris de f^ivè don Carlos quinlo. En même temps d'autres grou pes parcouraient aussi les environs de la Puerta del sol et comme par enchantementune des plus belles rues de Madridcelle d'Aloaia a été envahie par un nombre considérable de vo lontaires rogalistes armés, dont le projet n'était que celui de se porter sur le palais, aussitôt que les premiers cris ont été profères, l'autorité tant civile que militaire, s'est miseeù mesure d'étouf fer la rébellion et de nombreuses patrouilles ont commencé circuler dans Madrid. La garde du palais a été considérablement augmentée. Un régiment des fantassins et un escadron de cava liers en gardaient toutes les avenues- Un nombre considérable d'agens de la police se sont présentés d'abord vis-à-visdes insurrec- tionnaires mais leurs sommation ont été mé prisées et quelques-uns mêmes ont été fort mal traités. Force a été alors l'autorité militaire d'intervenir, une compagnie de grenadiers, précédée d'un escadron de cuirassiers, s'est approchée de la rue d'Alcala. Aucune résistance n'a été opposée par les ameutés et ils se sont tous dirigés vers la Puerta dei sol suivi de très-près par les troupes rogales, mais sans être nullement attaqués. Arrivé la Puerto del sol et vogant probablement qu'ils n'auraient pas beau jeu avec les troupes qui les suivaientles groupes se sont dispersés dans les différentes rues qui aboutissent cette porte et notamment dans celle de la Canitas, rue qui est notamment habitée par Los Marcolos. Là les cris de vive don Carlos ont été de nouveau proférés et trois ou quatre coups de feu ont été tirés, Mors la cavalerie a fait uae charge qui a complète ment dispersé les émeutés, dont bon nombre ont été pris par plusieurs patrouilles qui débou chaient par de petites rues aboutissaut la rue Canitas. Cette charge de cavalerie fut pour ainsi dire suffisante pour rétablir la tranquillité car insensiblement les groupes furent toujours eu diminuantet vers trois heures du matin ils avaient complètement disparu. Le lendemain matin ou trouva affiché pres que tout le long de la rue d'Alcala dans tous les coius de rue qui aboutissent la rue Cauitas et aux environs du palais, un long imprimé qui finissait par ces mots Madrilenos l'infant don Corlos est entré en Eslramadure la nou velle eo est arrivée officiellement a Madrid- Il vient marche forcée se mettre la tête de son rbgaume préparons-lui le terrain que l'auto rité que la reioe lui a usurpée lui soit rendue par nous et sa reconnaissance sera éternelle. Braves rogalistesabandonnez vos rangs ne servez pas utie reine que la divinité ne peut nul lement aidersogons unis serrons nos rangs suivons l'exemple de nos amis de Vitloria Bil bao Logrooo, Sauto-Doroingo de la Calvada et autres points non moins important, et notre tri omphe est assuré.- Fiva don Carlos muera la reynai Le leudemaiu même, l'ordre de désarmer les volontaires carlistes fut pris en pleÎD conseilet au départ du courrier on remarquait on grand mécoulentement parmi les volontaires carlistes. ANGLETERRE. Londres, 3o octobre. Le Sun donne l'explication suivante qu'il dit avoir été puisée des sources authentiques, de la mission du pri uce de Schwartzeuberg La Haye Le prince de Schwartzeuberg était chargé dans des instructions écrites dont des copies avaient été immédiatement données lord Pal- merston et au prince Talleyrand de représen ter au roi d'Hollande non par une note mais verbalementle désir des trois puissances du Nord de voir promptemeut s'arranger l'affaire belge de déclarer au roi, qu'ainsi que les trois souverains H devait savoir que la situation toute particulière de l'Europe rendait essentielle la solution de celle question et que s'il comp tait sur l'appui des trois puissancesil se trom pait parce qu'elles De voulaient nullement sou tenir des présentions qui ne tendaient qu'à retarder les négociations. Le prince avait ordre d'ajouter que même sur les points pour lesquels les tf ois puissance* avaint exprimé le désir que les affaires s'arran geassent au moyen de concessions mutuelles elles retireraient tout appui au roi de Hollande, laissant la Belgique et la Hollande s'arranger entres elles comme elles pourraienthors de l'iufluence des autres puissances. Dans ces instructionsles trois puissances ne promettent pas de s'opposer une intervention armée de la France et de l'Angleterre contre la Hollande et elles ne donnent pas le plus simple motif de penser qu'elle s'opposeraient celte interventioa. - Le Morning-Post prétend que les succès remportés par don Pédro ne sout pas aussi brillans qu'on l'a dit il y aurait eu le 1 s une action très-vive entre Vallades et Villa d'Alle- grette où les miguéiistes auraint eu le dessus et se seraient emparés d'un obusier et de trois pièces de campagne. Toutefois leur arrière-garde et l'avant-garde des pédrisles seules en vinrent aux mains mais le choc fut rude en égard au peu d'instans qu'il dura. C'est l'issue de celte affaire que saldanha reconnut la nécessité d'al- teudre des renforts eu cavalerie. Après avoir repoussé les pédristes quelque dislaDce les miguéiistes poursuivirent tranquillement leur roule vers Santarem sans être inquiétés davan- tage. Après avoir fortifié Santarem ils se sont retirés sur les hauteurs de Golgam où ils a» vaieut déjà préparé des retrauchemeus. 11 pa rait d'après cela qu'ils oui l'intention de gagner Abrantèssansse maintenir dans aucune position. 5.-B.-1. GEMEENTE VAN POLLINCHOVE. Donderdag zt November i833 ten een ure naer middag te beginnen op de Hofstede bewoond door sr. Philippin Veramme tôt Pollinchove in dea Ki vithouk. Koopdag van 81 koopen Boomen. Bestaende in diversebe seboone Eyken en Es- seben dienstig voor Timmer Kuyp en Wagen— makers werken niitsgaders veel Olmen en Wiïgea Bràndhout. De Vergadering ter hojplaets. Naerbet eindigen van deze venditie zal raen nog verkoopen in de herberg bewoond door Albertus Brandtbinnen Loo, 14 koopen Eyken en Ol men Boomen staende op eene partye Zaeyland ge- legen in Pollinchove gebruykt door Joannas Amelootpalende oost de Burgwegstraet de lief— hebbers, konnen de zelve Boomen voor de venditiei ter plaets gaen bezigtigen. GEMEENTE VAN CROMBEKË. Zaterdag î3 der zelve Maend ten een ure naeff middag op een deel der landén gebruykt dooç Ca— rolus De Clerckgelegen in Crombeke, west noord- oost van de kerke van Proven. Koopdag van 3o Koopen. Alderbande spetien van Boomenwaer onder verscheyde Eyken dienstig yoor Kuypers en ander; yrerken.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1833 | | pagina 3