Signé Louis Philippe. *e« i •de -5.- M iB&âl-vnjspt --q&î accompagnait les deux rois a fan» Ile royale était extrêmement nombieux 4w*Uant. -Le temps a été-beau aptes une nuit îuvieuse. - Ou avait beaucoup parlé Paris d'une dé coration russe qu'autait/portée le roi Lèopold le jour du bal des Tuileries. Plusieurs jouruaux avaient «nême-dil -que c'était celle -d'un ordre institué en mémoire de la campagne de i8r5. Ces assertions oui donné lieu aux deux lignes suivantes, insérées dans le Journal de Paris Le prince Léopold de Saxe-Cobourg n'é tait point la bataille de Waterloo., et la garde nationale"veTa demain que'S. TH. le roi des Bel ges n'en poTle pas la décoration. - On lit ce qui suit dans une lettre de Brest du a2 octobres La corvette la Cérès vient d'arriver de Lis bonne où elle était en station depuis six mois. Elle a quitté le Tage le 15 du courant. La veille il y avait eu un combat très-artimé, dans lequel les miguélisles avaient éprouvé un nouvel échec Ou pensait généralement qu'ils allaient se reti rer tout-a-fait. - Les manufactures de porcelaines du dé partement de la Haute-Vienne continuent àêtre partie en suspens partie en activité les ou vriers ont arrêté et délibéré un tarif auquel les fabricans sont obligés de se soumettre petit petit. r - L'Indicateur de Bordeaux annonce qu'on ltii écrit de Pan ce qui suit Notre prefet vient de recevoir du ministre de V-inlérieur une dépêche qui le prévient que Ga- mej Toline de Berri, Clouetj Laroche-jacquelin et ûn plusieurs autres officiers récemment partis de leJ Portugalont l'intention de débarquer aux dat environs de Bayonuepour de là se jeter dans le midien traversant les Basses-Pyrénées. P'° Aussitôt après la réception de cette nouvelle, a <les ordres ont été donnés pour faire surveiller tout le littéral et s'enquérir avec la plus gran- Lcn «Je attention de la véracité des passeports de ici -tous les voyageurs. 2 - On écrit de Madrid a3 octobre: ,eVi Les bandes carlistes paraissent augmenter tous les jours. Une de ces bandes qui parcoù- C 3 rent les environs de notre capitalea eu l'irë- tens prudence de se rendre avant-hier Aranjuez (résidence royale) et d'enlever tous les chevaux des écuries du roi l'exception de ceux de l'In fant dont Carlos. La meilleure harmonie continue régner en- Ire M. Zea et les ambassadeurs de France et En et •■Jl tté g' a et Has 4 leva et 9 et d de. 5 en u d'Angleterre. - Le général Saarsfield qui commande en Espagne descend d'une famillle irlandaise qui G^rî" a émigré après le traité de Limerick. Ce fut un lotancêtre de ce général qui fit sauter tout le parc d'artillerie l'approche de l'armée de Guillau me III, qui assiégait Limerick. Cet exploit fut regardé comme uo coup extrêmement audaci eux. Le chemin que Saarsfield prit avec ses par tisans travers les montagnes porte encore -le Louîj uom de sentier de Saarsfield. - Voici l'extrait d'une lettre adressée par la duchesse de Berry aux carlistes qui se sont rendus Prague, l'occasion de la majorité du duc de Bordeaux: Je remercie les amis de mon fils de l'adresse cl de la médaille qu'ils m'ont envoyées l'oc enfa aux «y, U cc leva a«cUi •7 casion 3e sa majorité s'il n'a pas été en mon pouvoir de tne trouver Prague danscetuo- nit-ulainsi que M. Chateaubriand pourra leur direqu'ils soient bien assurés du moins que je ne néglige aucun moyen pour obtenir une réunion avec mon fils, et que dans aucun cas, je ne cesserai de veiller sur ses iutérêis, qui ^onl ceux de la France elle-même. - Ce 8 octo bre i833. Marie-Caroline. - Ou lit dans le Moniteur Un courrieT, parti de Madrid dans la nuit du a7 au a8 octobre, a apporté le récit circon- stantié des événement auxquels a donné lieu le désarmement deS volontaires royalistes. Celte mesure avait été arrêtée le a6 par le conseil des ministres. Le lendemain, de très- bonne heure, l'autorité s'empara sans difficulté de la batterie d'artillerie qui appartenait aux volontaires. Mais un assez grand nombre de ces derniers, apprenant ce qui se passait, se réunirent dans une de leurs casernes située au ceqtre de la ville. La foule s'étant rassemblée tout autour quelques uns des plus exaltés firent feu par les fenêtres, en criant vive Char les f Aussitôt on fit approcher des troupes, et en même temps un rassemblement nombreux se porta au palais, demandant grands cris des armes. La reine parut au balconoù ellefut saluée des plus vives acclamations. Pendant ce temps, après quelques coups de fusil échangés entre un bataillon de milice provinciale et les volontaires, ceux-ci: sommés de se rendre, sous peine d'être passés au fil de l'épée, se déterminèrent mettre bas les armes. Plusieurs s'évadèrent et parvin rent sortir de Madrid d'autres, snus quitter la ville, purent regagner leur domicile, quel ques-uns furent tués daos les rues. Vers le milieu de la journée, la municipalité fit afficher un placard pour eujoindre tous les volontaires de rendre leurs armes, sous p iue de mort. La tranquillité était parfaitement rétablie au moment du départ du courrier, et on ne crai gnait pas qu'elle fût troublée de nouveau. - La Gazette de Madrid contient la date d'Elvas, 16 octobre, une déclaration de fidélité et une adhésion au gouvernement de la reine, de don Luis Fernaudez de Cordova ministre plé nipotentiaire en Portugal, tant en son nom qu'en celui de toutes les personnes attachées la légation. La Gazette du 26 donne les détails de la proclamation qui a eu lieu le a4 octobre dans la ville de Madrid, et par laquelle dona Isabelle a été déclarée reine d'Espagne. A dix heures du malinS. Exc. le comte de Altamira, a qui, eu Qualité de grand porte étendard il appartient e déployer l'étendard de ses rois, est sorti ac compagné de L. E. le marquis de Santa-Cruz, le comte de Cerbellon, le duc derMontellaDo le duc d'Abrantés, le marquis de Alcanicès le duc d'Oeuna, le comte de Salvatierra, le duc de Frias, le marquis de Malpira, le duc de Noble- jasle comte de Onnatele duc de Veraguas; le marqnis de Miraflores, le duc de la Roca, le marquis de Ariza, le marquis de Branaforte, le marquis de Benameji de Siastallo le comte de Viamanuel, le comte de Castago, le marquis de Casteliat, et un grand nombre de fonctionnaires publics et d'officiers. - Les journaux de Bordeaux et de Bayionne sont remplis d'extraits de correspondances arri vées de Madrid. Nous en extrayons les faits suivans L'infant don Carlos s'est présenté Marbao, a deux lieues de Valencia de Alcanlara, la tête de 3oo volontaires royalistes il a fait no tifier un ordre au capilaiue général d'Estrama- durepour qu'il eût lui préparer des bagages afin d'aller preudre possession du trône de ses aïeux le général Rodil lui a répondu que la nation entiere ayant prêté serment Isabelle II il l'engageait ne pas se compromettre ni le compromettre lui-même, ajoutant qu'il ne ter minait passa réputation par une lâcheté. ordre du jour. Paris t le 4 novembre 1833. w C'est toujours un nouveau plaisir pour le maréchal commandant en chef de revoir ses ca marades sous les armesparce que toujours il y trouve pour eux occasion de justes félicita tions. Celles qu'il leur adresse au sujet de la re vue d'hiersont plus que jamais méritées en raison de l'époque avancée de l'année et de l'in certitude du temps circonstances qui auraient pu expliquer une moins grande manifestation du zèlesurtout de la part des gardes nationaux de la banlieue dont un grand nombre avaient de longues distances parcourir pour se rendre au poste fixé. Presque tous ont voulu payer leur d'exactitude et donner un témoignage de plus de dévouement et de ce patriotisme qui font la force de la garde nationale et la rendent une des principales gloires du pays. L'accueil fait au roi a aussi beaucoup touché S. M., qui u'a épargné ni ses remercimensni les expressions de sa satisfaction. Le maréchal commandant en chef croit ne pouvoir être plus agréable àses camarades qu'eu portant leur connaissance la lettre qu'il vient de recevoir ce sujet, par laquelle le roi lui confère un nouvel honneur en le choisissant pour son interprète auprès d'eux. Dimanche 3 novembre i833. Mon cher maréchalvous connaissez le plaisir que j'éprouve voir la garde nationale, vous savez combien je suis touché des senti- mens et de l'affection qu'elle me témoigneet vous ne serez pas étonné que je sois impatient de le remercieret de lui donner un nouveau gage de ceux que je lui porte. C'est donc avec empressement qne je m'adresse celui qui com mande si dignement la garde nationale de Paris et de la banlieuepour qu'il soit de nouveau mon interprète auprès d'elle et pour qu'il fas se connaître de ma part toute la satisfaction que ma causée celte belle revue. Dites-lui en outre mon cher maréchal, combien mon gen dre le roi des Belges, l'à admirée avec moi, et combien mon cœur français a joui de lui mon trer ces légions dont notre patrie s'enorgueillit si juste titre, et dont le patriotisme et la valeur sont la fois la garantie de nos institutions et de la gloire nationale. Recevezmon cher maréchall'assurance des senlimeus que vous me connaissez pour vous. - vajvi/

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Le Propagateur (1818-1871) | 1833 | | pagina 2