ANGLETERRE. mense trophée d'armes, de cations, de naoriiers, de lances et de drapeaux au milieu duquel s'élevait le buste du roi. Dés huit heures du soirun grand nombre de femmes élégamment parés occupaient les loges et l'estrade élevée tout autour de la salle. A dix heures moins un quartla famille royale entraentourée des colonels et des lieu- tenans-colonels des légions. Quatorze dames désignées d'après le grade de leurs maris dans la garde nationaleaccompagnaient les prin cesses. Rien n'égale le coup-d'œil que présentait la salle au moment où toutes les dames Se levè rent pour recevoir le roi, au milieti des bravos avec enthousiasme. Une cantate avait été composée par M. Du- paty Debadie, qui l'a chaulée a mis beaucoup de chaleur et d'ame dans ce morceau souvent interrompu par des applandissemens. Immédia tement après le bal a commencé et la reine deâ Belges, qui parraissait vivement touchée 4'un si flatteur accueiln'a dansé qu'avec des officiers de la garde nationale. La famille royale s'est retirée vers minuit saluée de nouveau par de vives acclamations. La fêle a continué. Les commissaires nommés par toutes les légions en faisaient les honneurs avec une politesse empressée. On a vu rarement une si grande profusion de lustres, de bougies, de fleurs et de bouquetà. Grâce aux précauiious qui avaient été fort sagement prises l'ordre le plus parfait a régnépour tous les services dans la salle et hors de la salle. A 5 heures et et demie du matin l'on dansait encore. Cette fêleimprovisée en cinq jours a compté seize cent souscripteurs 20 fr. Près de 4,000 personnes étaient rassemblées dans la salle. - Pendant son séjour Parisle roi des Belges vu plusieurs fois M. Comte, président de l'administration des postes. On dit que le traité intervenir pour régler les rapports de correspondance des deux états a été signé avaut- hi er et retifié hier par Léopold^ - M. Séguir filsfaitdit un journalcon struire ud omnibus vapeurdestiné fonc tionner Paris. On écrit de Lyon 7 novembre Les coalitions d'ouvriers prennent chaque jour ici une physionomie plus grave. Après les ou vriers tailleurs sont venus les ouvriers cordon niers puis d'autres encore qui s'organisent maintenant. M. Prunelle, maire de notre ville, a fait publier un avis dont voici les passages les plus importans M. Prunelle commence par faire ressortir que tout ouvrier est le maître de refuser son travailmais qu'il n'a pas le droit d'empêcher ses camarades de travailleret qu'eu se l'attri buant il viole les principes de la vraie liberté et se met dans le cas d'être sévèrement puni. Il termine en engageant les ouvriers laborieux reprendre leur travaux, et les engage porter plainte, soit devant M. le procureur bu roiou M. le maireou MM. les commissaires de po lice lorsqu'on voudra par des violences les détourner de leur travaux. Voici enfla les deux derniers paragraphes de Cet avis fi Les articles 4<4t £i.5|4*$4u code péoal seront publiés de nouveau la suite du présent avis: Nous avons l'espérance qù'auctin de nos Concitoyens ne voudra nous placer dans là cruelle uécessilé d'appeler Sur sa personne l'ap plication des peines portéesaux articles susdits.» - M. le chevalier de Castillo, consitl-géneral de S. M. C. Londresvient d'être destitué n'ayant pas volu reconnaître le gouvernement d'Isabelle IIattendu qu'il n'admettait point la légitimité de loi aulisalique de i83o et par conséquent d'autre roi que Charles V. - On écrit de perpignan en date dit a no vembre: Le commandant de la garde royaleHulgô- cia vient de prendre parti pour don Carlos il est eu Castiiiela.tête de 60 chevaux et de 4oo hommes d'infanterie. Le curé Mérino est dans la "Vieille-Castille avec une bande de 2000 hommes qui se grossit tous les jours il se di rige sur Saragosse. Grisaivemajotdome et secrétaire privé de Ferdinand, et le trésorier de don Carlos s'étaient sauvés de Madrid emportant 75,000 piastres appartenant S. A. ils ont été arrêtés. Plusieurs chefs espagnols vieunent d'être arrêtés dans la Cerdagne française et amenés Perpignan. Ce sont Targoronoe, ancien chef de l'armée de la Foi, et actuellement lieutenant- colonel au régiment de Ferdinand VII. Il de vait prendre le commandemant des insurgés de la haute Catalogne le fils aîné de Marolie ancien chef de bande et le curé de Sanège Cerdagne espagnole priocipal chef des in surgés il devait se rendre en Biscaye. Ces in dividus ont été dirigés le premier sur Tulle, et les deux aptres sur Limoges. Les nouvelles de ce jours annoncent que toute la ligne de l'Ebre est en insurrection. - On écrit de Madrid 28 octobre A la suite des événemens du 27 un grand nombre de personnes de distinction sont venues saluer la reine et lui offrir leur services. 11 paraît que le ministre des finances se re fuse tout emprunt nouveauqui surchargerait encore le trésor public. - On écrit de Madrid 3o octobre Le Mauzo ancien chef de guérillasqui a servi successivement dans les deux camps pen dant la guerre de l'indépendance a été envoyé la poursuite du curé Mérino. A Penzo Biaoco (Cordoue) un guérillas s'est .formée et a proclamé Charles V. A Renabeto Léon une tentative de soulèvement n'a pas réussi. - Uu officier supérieur de la garde a déserté avec 60 chevaux. - Tolosa a été évacué le 7 par les royalistes et les insurgés y ont fait leur entré midi. - La Quotidienne donne les nouvelles sui vantes d'après le Journal de la Guienne Bilbao y le 3o octobre i833. La députatiou suit une ligue de conduite ferme et vigoureuse. Dans une province si pe tite on a pu mettre sous les armes onze mille hommes parfaitement armés et habillés. 11 en est de même dans l'Alaveoù l'on a organisé 15,ooo hommes par les mêmes moyens, sans compter un grand nombre de carabiniers des côtes et des frontières et de soldats de toutes armes qui se sont réunis. D'après les dernières nouvelles de la Vioillé- Castille le curé Mérino a sous ses ordres à- peu-près 6090 hommesen grande partie cava lerie. On a établi la junte provinciale Posa au nom de Charles V. Les troupes qui sont sorties de Madrid pour.' marcher sur la Vieille-Càslille conjointement avec celles qui formaient l'armée d'observation sur les frontières du Portugalétaient Burgos, au nombre de 56oo hommes 5ooo d'infanterie et 600 de cavalerie)sous les ordres du géné ral Saarsflelds. Charles V a été proclamé Sarragosse. Le capitaine-général est parti pour la France d'après une lettre écrite par un de ses domes tiques et qu'on a reçue ici. il vient d'arriver dans la province des nou velles officielles de l'évacuation du Burgos pac Saarsfield. Cette ville a été immédiatement oc-< cupée par les Troupes de Mérino. La province et la ville de Valladclid ont pro clamé Charles V. Ségovie et Avila ont fait de même. Londres9 novembréi jy.'t. ,i 4, j (4 Hier soîir, une re'union nombreuse du Comité pour l'abolition des impôts sur les maisons et fenêtres, a eu lieu British hôtel. Le secrétaire, M. Ëircl), a annoncé qu'il avait reçu des lettres des principales villes du pays, qui mandent qu'elles sont prêtes coopérer aux démarches de l'association pour obtenir l'abolition de ces taxes. M. Tripp a dit que le roi a repondu la première pétition qui lui a été adressée que son peuple ne serait pas opprimé, qu'il ne le permettrait jamais. - Des recherches faîtes avec soin par ordre du ministre espagnol ont eu ponr résultat la connaissance positive que des agens de don Car los avaienljfait embarquer une grande quantité d'armeset de munitions ponr un port d'Espagne En conséquence de cette découverte il a été pris des précautions pour empêcher cette pré cieuse cargaison de tomber eutre les mains des carlistes et pour se saisir des individus aux-; quels elle devait être consigné en Espagne. Sun. - Voici quelques détails sur la position des troupes pédristes devant Santarem Le comte Saldanha occupe, avec l'aile droite de son armée le pont d'Assecasitué sur la rande route -peu-prés 1 lieue de Sanfarem; ans la direction de l'oùest de là son armée s'étend jusqu'à Tremesau Nord de Santarem; du côté de l'Est elle s'étend jusqu'à Perues et du Sud jusqu'au Tage coupant ainsi toute communication avec la ville. Le comte était également en possession de tous les moulins qui fournissent la farinepar suite de quoi le pain est devenu très-cher Santarem. Le général Népomucéne de Maceda était Golegara avec 6000 hommes. Les troupes pédristes occupent également toutes les hauteurs qui dominent la route qui conduit cette place. Saldanha a sous son commandement 14,000 hommes bieu disciplinés 800 hommes de ca-j yalerie et 18 pièces d'artillerie de campagnes.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1833 | | pagina 3