prélatstous les grands tirés de Castllle et liommes riches, tous mes vasseaux, enfla Sa lui Ce manifeste parle d'une alliance qui parait €tre résolue entre le fils de don Cailos et une princesse d'uue maison du Nord le fils de don Carlos est nominé en outre généralissime de toute l'armée espagnole, et l'on y trouver aussi le projet de la convocation des cortès pour re connaître le prince des Asturies. -On lit dans la Sentinelle des Pyrénées un bulletin publiéle 4 novembre, par les autori tés de Santander sur une déroute des insurgés Vargas del Valle de Toranzo j en voici quel ques extraits L'illustre ayuntamiento de cette ville de concert avec le gouverneur militaire et le sub délégué principal de police, s'empresse de faire connaître aux babitans, que les rebelles qui ont osé nous menacer, ont été mis en déroule com plète au village de Vergas del Valle de Torauzo, dans l'après-midi de la joarnier d'hier. Cent douze prisonniers, au nombre desquels le colo nel Ibarrola et les ex-gardes du corps Sarivia et Lopez plus de soixante morts, un drapeau plusieurs mules et des armes; tel est le résultat glorieux d'uae aetion soutenue contre 1200 rebelles par la seule colonne que vous avez vue sortir de celte ville, et composée de la campagnie des chasseurs provinciaux de Laredo, des ca rabiniers gardes côtes et frontières, des grena diers et chasseurs et des chasseurs de monta gnes de cette ville, et d'un petit nombre de ca valiers montés au moment même de la sortie. Toutes ces forces réunies ne formaient pas le tiers de celles des rebelles. L'arcade de Vargas del Valle de Toranzo fait savoir que dans la reconnaissance qu'il a faite sur-le-champ de bataille, il a trouvé i5o morts. La colonne sortie de Sant-Ander n'avait que 5oo hommes, elle était commandée par le colo nel Iriarte. Une autre bande commandée par le brigadier Mazarraza formée de i5o hommes et comp tant 7 prêtres dans ses rangs a été poursuivie àTrasmiera a hcues de Sant-Ander par le même Iriarte, quiavec 200 hommes des pro vinciaux d'Oviedola battit complèteméni le 2 du courantlui tua quelques hommeslui prit 12 chevaux et lui fit 11 prisonniers. Du côté de Carreau, 1,000 Biscayens se di rigeaient sur Sant-Andermais ils ont été repoussés. Du i5. - M. le marquis de Saint-Simon ambassadeur de France, Stockholm, est rappelé. - Dans la séance du 11 novembre de l'aca démie des sciences M. Navier a annoncé de la part de M. Brunei, ingénieur du tunnel sous la Tamiseque le gouvernement anglais venait de décider que cette entreprise serait continuée, et qu'il accorderait les fonds nécessaires. - On lit dans le Journal de Paris 3 sous la date de Nantes ,12 novembre Plusieurs ouvriers tailleurs de Nantes vien nent de se constituer en société pour s'eulr'aider mutuellement en cas de maladie. Ces ouvriersloin de partager la manière de voir de leurs camarades de Paris out protesté qu'ils n'écouteraient aucune influence étrangère, vet qu'ils seraient les premiers signaler l'au; 3) torilé cetit qui, par des propos inconvenant, chercheraient altérer le bon esprit qui les anime. gfe - La Gazette de Madrid du 2 porte que les capitaines-généraux de la Galieie de la Cata logue de l'Andalousiede grenadede la Caslille Vieillede l'Eslramadure et de l'Ara- gonle commandant général de Guipuscoa et le vice-roi de la Navarre annonçaient que la tranquillité n'avait pas été troublée chez eux. La gazette du 5 contient un décret relatif au commerce des laines. Un courrier anglais porteur de lettres de félicitation du roi d'An gleterre pour Isabelle était arrivé Madrid. - Les autorités de Saint-Sébastien n'ont point été changées par Castagnosainsi qu'on l'a vait dit. V Indicateur de Bordeaux du 12 novem bre voie particulière qui donne cette nou velle, ajoute que la garnison espère se maintenir dans le rayon d'une lieue autour de la ville. La garnison est suffiisante, mais les subsis tances manquent. Un Français s'est chargé d établir un service de barques pour en tirer du Socoa, de Saint-Jean-de-Luz et de Bagon- ue et pour transporter les dépêches. - Ou lit dans le Bulletin Ministériel On a reçu des nouvelles de Madrid jusqu'à la date du 4 de ce mois. On assurait dans cette capitale que le général Saarsfield venait de com mencer ses opérations, et que plusieurs villages que Mérino était parvenu soulever avaient déjà reconnu l'autorité de la reine. A l'exception des provinces basques et d'une partie de la Caslille, l'Espagne était parfaitement tran quille. Cependant on écrit de Valence que quelques faibles bandes s'étaient montrées aux environs de cette ville. Le i«r de ce mois don Carlos était encore Caslello-Branco Portugal accompagné d'un petit nombre d'Espagnols et de quelques Portugais. - M. Freœerg, avocat la cour rogale de Parisvient de publier sous ce titre Etudes de droit commercial ou du droit fondé par la coutume universelle des commerçons Un livre vraiment savant et utile. Le point de dé part de M. Fremerg pour étudier le droit com mercial est lout-à-fait historique. Il établit qu'à la différence de nos législations civiles et criminelles faites par des théoricienspar des juriscousutes et des savans, le droit commercial est né tout seul de l'usage des besoins et de la pratique des commerçans. Du 16.- Hier deux heures et demie de l'après-midi, le commissaire de police du quar tier de la Halle-au-Bléaccompagné de 100 i5o agens de police, de trois compagnies de gardes municipaux et autant de troupes de ligne appartenant au 53® et 58e de celte arme a ar rêté 100 t5o ouvriers tailleurs, qui se trou vaient réunis dans la maison du sieur Jean Charlet, marchand de vin rue Grenelle-Saint- Honoré. Ces ouvriers soût accusés d'être les meneurs de la coalition et d'avoir par des meoaces ou des voies de faitempêché leurs camarades de poursuivre leurs travaux. {Constitutionnels - Quatorze commissaires de police ont élé requis hier pour interroger, pendant la nuit dernière les ouvriers boulangers arrêtés. Ce iûatin les prisonniers but été amenés au petit parquetoù ils subissent un nouvel iulerroga- roire. - On écridrTe Bayonne, 11 novembre Le général Castagnos a donné l'ordre de faire arriver sur St-Sébaslieo de divers points de la côte, tels queile Passage, Fontarabieetc., toutes les barques qui s'y trouvent; on btûlera toutes celles qui ne seront pas parties vingt- quatre heures après que l'avis sera parvénu. Cette mesure a pour but d'empêcher que les insurgés se servent des barques pour inquiéter la uavigation entre Saint-Sébastien et le Socoa. Dans une lettre du général Castagnos en date d'hier, il dit qu'une dépêche du vice-roi de Navarrelui annonce que le général Lorenzo qui est Logronos'est mis eu rapport avec Saarsfieldet que le 8 ou le g ils commence raient conjointement leurs opérations contre les insurgés. Si l'on en excepte PampeluDe toute la Navarre est régie par les partisans de Char les v. m - Par une Ordonnance rendue Si-Sébastien le 8 novembre, te général Castagnos a déclaré la province de Guipuscfta, en étal de siège. - La Gazette de Madriddu 5, porte une lettre du marquis de Las Mariamas|M. Aguado), adressée la-'ààine régente il met sa personne et sa fortuite aiy service de ta reine Isabelle II car dit-ilquoiqu'établi définitivemënt eu France le sang qui coule dans mes veines est espagnol*el je serai toujours disposé contri buer de tout mon pouvoir au bonheur de ma patrie. - On écrit de Madrid, 5 novembre Nous jouissons de la plus parfaite tranquillité^ ainsi que le reste du royaume si on excepte les provinces du Nord qui doivent rentrer bien tôt dans l'ordre, le gouvernement agant ordonné au général Saarsfield de s'g porter avec sa divi sion, sans attendre de nouveaux renforts. ANNONCES. 5-L-5. «1 Le Jeudi af Novembre 1855quatre heures du soir l'hôtelau Cygne Tourcoing, il sera vendu par lOUZfe et BLONDEAU-PIÀT Notaires k Roncq et Radinghem. BIENS PATRIMONIAUX. VILLE DE COURTRAI. i° Une Ferme et 5 hectares 4 ares 7® centiares (3 B" 900 V.), de verger terre labour et portion en bois tenant de levant au chemin pavé allant k Rotleghem et au sieur Vandenbulque, de midi la veuve Vaneste, et audit sieur Vandenbulque, de levant encore ladite veuve Vaneste, de couchant Desreux et la veuve Nutte, du nord au sieur Nolf. Le bien qui précède est occupé par le sieur Jean- Baptiste Debucquoypar bail de 9 ans commencée le ir Octobre i833, au fermage de 56o fr. outre l'impôt. Il a été payé comptant une demie année de fer mage titre de pot de vin. 20 Une autre Ferme et 11 hectares 87 ares i5 cen tiares (8 Br* 600 v,), de vergers, près et Labours, plantés de 108 bois blancs et arbres fruitiers tenant de levant aux sieurs Kerkove, Glorieux et Des camps du midi ce dernier de couchant au che min Canette et de nord aux dits sieurs Nolf, et Kerkove. 3° 88 ares 60 centiares 1000 v. de Bois taillis planté, d'une grande quantité de jeunes chênes te nant du levant audit chemin Canette, de midi audit Nolf du couchantet du nord au sieur Dereux.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1833 | | pagina 3