Bra*elles la solennité <ln 39.
Emanicipalion.
•- Oa écrit de Natcur le 30 novembre
M"" 4a baronne de Stassarl de retour de
Bi niellesa été chargée par S. M. la Reine des
Belges de reurettre M. l'archiprêtre^uydens,
une bague -superbe enrichie d'une ïrés-bel|e
ipierre précieuse, comme un souvenir et une
imafquede sa bienveillance.
L'ordre de départ du dépôt du a* lanciers est
arrivé aujourd'hui il se rend Mous et sera
remplacé Namur par le dépôt du a" de chas
seurs cheval.
- On'écrit d'Ostende ,'le 19 novembre
Le bateau vapeur anglais King oj the
ffetherlands a fait voile hier de notre port
pour l'Angleterre avec des militaires au service
de la reine de Portugal dona Maria.
•Le bateau vapeur Earl of Liverpool
remorqué hier du chanal de Nieuport, jusqu'à
dans nos bassins, le brick américain Laurelz
qui s'était échoué durant la dernière tempête.
actes »u gouvernement.
"Publiés par le Moniteur du 21.
Un arrêté royal, en date du 9 novembre»
accorde des récompenses en argent et des mé
dailles pour actes de dévouement trente indi
vidus de diverses provinces dont les noms sont
insérés au Moniteur.
Par trois arrêtés royaux du «S novembre,
il est accordé des subsides de 60 311 francs
trente-quatre instituteurs des provinces de
Brabant, Flandre occidentale, llainaut et Lim-
bourg, dotrt la même feuillle donne également
-les noms.
Uu arrêté de la même date prescrit le paie
ment de la somme de io58 fr. 30 c.accordée
par le gouvernement précédantla commune
d'Urmond Limbourg pour la construction
d'une maison d'école.
Anvers 9 18 novembre.
On annonce le prochain départ .des gardes
civiques. Par cet arrangement la légion du Hai-
naut retourne Mons-celle de Louvain a
Bruxelles et celle d'Anversaujourd'hui
Mons revient Anvers.
La 4° division général Daine ainsi que le
i«r et 5e régiment quitteront également et pro
chainement Anvers et les- environspour se
reudre MonsTouroay Ath et Charleroy.
HOLLANDE.
"La Haye¥7 novembre.
L. A. B. le prince et la princesse Frédéric
partiront dans quelques jours pour Berlin. Le
prince «t'y fera qu'un court séjour; mais la
princesse y passera une partie de l'hiver.
Le prince de Saxe-Weimar vient d'arriver
en cette résidence.
I - Quelques journaux allemands ont parlé
|lj d'une mission d'un des barons Fagel, près de la
diète germanique. Il parait que celui qui a
passsé par Francfort, n'en avait pas été chargé.
Cependant un des deux hommes d'état de ce
noma quitté La Haye le i5et l'on assure
qu'il est chargé de se concerter avec la diète
germanique sur la question du Luxembourg.
z -jÊk -
if
FRANCE.
•Paris \n Novembre.
M, d'Argout a réuni hier au mioistre de l'in-
létieur le prefet de police et plusieurs chefs de
légion de la garde nationale.
On a nommé des commissaires spéciaux pour
se concerter avec les chafs des professions en
conflit avec leurs ouvriers afin de rechercher
les causes du désordre. MM. les lieutenants-co
lonels des légions qui ont été appelés au conseil
ont été délégués avec 5 autres notabilités indus
trielles.
Il n'y a en ce moment Saint-Etienne et
Saint-Chamoud guere plus de la moitié des
métiers occupés. La hausse de prix des matières
y est bien pour quelque chose; mais le principal
motif du ralentissement de la fabrique c'est
l'alarme qu'ont prise les commettans habituels,
américainsanglaisallemands. Quelques-uns
se sont présentes Saint-Etienne avec des com
mandes considérablesles fabricans ne leur ont
pas caché combien ils élaint incertains d'exécu
ter leurs ordres en temps utile deux ou trois
interdictions lancées par les ouvriers contre
des maisons principales de la ville, ont ébranlé
la confiance des autres. Elles ont craint de se
voir sous le coup du même arrêtet dans l'im
possibilité de livrer la marchandise en temps utile
Les places qui tireut de Saint-Etienne ont porté
ailleurs leurs demandes la Suisse a profité de
notre stagnation pour tout ce qui s'y confec
tionne entre autres les rubans unis.
Moniteur.
- M. Troplong actuellement président de
chambre de la cour de Nancy se propose de
publier successivement différens traités sur les
titres du code civildont la mort n'a pas per
mis M. Toulier de s'occuper. 11 débute au
jourd'hui par le traité des hypothèques. Les
quatre volumes qu'il publie satisferont la fois
l'homme qui étudie le droit comme une science,
et celui qui cherche dans les ouvrages des ju
risconsultes des lumières ou des argumens pour
la pratique de tous les jours. Le commentaire
de M. Troplong est sans aucune comparaisson
le travail le plus complet que dous possédions
sur la partie la plus ardue de notre droit civil.
- Le Journal du commerce de Paris an
nonce qu'une lettre datée de Francfort, 12
novembre porte en pois-criptum la nouvelle
suivante.
On assure que la diète, sous la présidence
de M. Naglera répondu la demande du roi
Guilauine et qu'aucun obstacle n'existe plus
pour la reconnaissance de Léopold par la Hol
lande.
- On écrit de Pau qu'il arrive tous les jours
de nouvelles troupes daos cette ville et aux en
virons et que les forces de l'armée d'observa
tion des Pyrénées seront Beaucoup plus consi
dérables qu'on ne l'avait d'abord annoncé.
Du 18. - Les Polonais qui avaient quitté
Besançon pour aller en Suisse, passent en
France. Ils vont en Angleterre s'embarquer
pour l'Egypte, où, comme on l'a déjà dit, le
général Dembinski est chargé, par Ibrahjm de
l'organisation d'un corps d'armée assez considé
rable.
- On lit dans le Bulletin ministériel
Les journaux s'occupent beaucoup ce matia
de la nouvelle donnée hier par le Journal des
Débats du prétendu départ de quatre bricks
de guerre pour débloquer le port de Sainl-Sé-
bastieu. Voici la vérité sur celte nouvelle, qui
est loiu d'avoir l'importauce qu'on lui prêle.
Quelques trincadoures étant sorties de Bilbao
pour croiser le long des côtes septentrionales de
l'Espagne, et couper les communications entre
ces côtes et celles de France, le gouvernement
français a envoyé sur-le-champ quelques bâti—
mens légers pour protéger au besoin le com
merce de cabotageet pour assurer la liberté des
communications.
Une dépêche télégraphique de Bayonne an
nonce que les insurgés ont quitté la frontière
par suite d'un mouvement de concentration
vers Tolosa, causé, soit par la marche de
Saarsfield, soit par une attaque de Mérinosur
Burgos.
- Le consul d'Espagne Bordeaux a fait in
sérer la lettre suivante dans le journal de celte
ville:
D'après une déclaration du général Cas-
tagnos commandant la province de Guipuzcoa,
les émigrés espagnols résidant en France, qui
désireraient prendre du service pour la reine
d'Espagne seront parfaitement bien accueillis
sous les drapeaux, étant munis des passeports
de leurs consuls pour travQ^er la frontière.
- On écrit de Bayonne, le 14 novembre
Une personne partie le 10 du courant de
Pampelune annonce qu'un corps de trois
quatre mille insurgés s'est dirigé sur Logrono
pour y attaquer le général Lorenzo qui s'y
trouve. Celle attaque est concertée avec celle
d'une autre colonne d'environ trois mille hom
mes, sortie de Vittoria dans le même but.
- Ce qui suit est extrait de la Sentinelle des
Pyrenéesdu 14 novembre, reçue par voie
extraordinaire:
Hier, est arrivé par la voie d'Oléron le cour
rier de Madrid, apportant les lettres du 6; la
capitale se trouvait parfaitement tranquille et
l'on n'y était instruit des événemens de Gui
puzcoa et de Biscayeque par les journaux de
France. Une espèce de soulèvement a eu lieu
Rioja, mais il fut bientôt comprimé. Le choléra
ne faisait plus autant de ravages Séville; mais
il continuait Malaga.
- On écrit de Madrid5 novembre
Le général Pastor qu'il ne faut pas confon
dre avec el PastorJauregny a quitté Sala-
manque pour se rendre Ségoyie il a désarmé
sur sa route les volontaires royalistes ainsi
qu'a St-Ildéfonse.
Le journal le Courrier vient d'être suspendu,
pour un article dans lequel il attaquait le mi
nistère.
- On lit dans la Quotidienne
On avait cru d'abord que madame la duchesse
de Berry irait passer l'hiver Florence des
lettres de Vienne annoncent aujourd'hui que
cette princesse se propose de passer cette saison
Vienne. On ajoute que S. A. R. a reçu ce
sujet de la cour impériale l'invitation la plus
flatteuse.
Du ig. - Le Courrier français attribue le
rappel du ministre français la cour de Suède,