frôtre arirërè 3o 39 dkctabre l'SS 1n> Syr,
Un arrête royal du a3 novembre i833, au
torisent
hollande.
On lit dans une lettre particulière de Franc*
fort, eu date du 17 novembre:
france.
- Ou lit dans la Boulonnaise du i6 sep
tembre
o
M. le ministre du commerce et des travaux
publics vient d'accorder un secours de 3,000
fr. aux pêcheurs de notre port dont les bateaux
ont éprouvé des avaries sur la côte d'Ecosse,
lors du coup de vent du 3i août dernier.
Dans la nuit du 11 le général Saarsfield avec
«d«ré la proportion suivante, savoir
t^OOô pièces de 5 francsou fr. 960,000
11,000 de 2 frantï, 22,00b
11,000 -0 de 1 franc, 11,000
t i-jooo j» de 1/2 Tranc5,600
6,000 -» de i/4 franc-, i,5oo
231,000
l,ooo,ooO
La commune de Templeuve (province de
Hainaut), prolonger le pavé, construit ses
frais en r83o, jusqu'à la roate de première
-classe de Gonrtray ïournay, travers le ter
ritoire de la commune de Rameguies-Cbin sur
la longueur de r,5oo mètres environ, et établir
Sur ledit pavé, ainsi prolongé, deux poteaux
Chacun desquels il sera perçu un péage la
moitié de la taxe qui se perçoit aux barrières
établies sur les grandes routes du royaume. La
perception dudit péage aura lieu au premier
poteau immédiatement} celle aûdeuxième poteau
ne sera exercée qu'après l'achëvemeut des tra
vaux de prolongement du pavé}
Nous apprenons de bonne part que les puis
sances du' Nord auraient demandé au cabinet
français quels sont les pays auxquels serait ap
plicable le principe de non-intervention. Là-
dessus le gouvernement français aurait déclaré
aux divers cabinet européens que la France ne
souffrirait pas d'intervention en Belgique, en
Piémont, oi en Suisse, pays qu'elle avait pris
sous sa protection particulière, mais qu'elle
garderait une neutralité absolue l'égard de
tous les autres états. On regarde cette mesure
comme ayant un rapport direct avec les déci
sions que l'on attend depuis quelque temps de
la part de la confédération germanique.
- Le 13 octobre, est mort LisbonneM. J.
Boreel, ancien ministre de S. M. le roi des
Pays-Bas, près les cours de Naples et de Por-»
tugal.
- On assure qUe les négociations vont être
promptement reprises Londres; tout parait
indiquer que toutes les parties et les puissances
2ui y sont représentées désirent sérieusement la
a de ces affaires. Handelsblad.
- On apprend de Tilbourg que le prince
d'Orange est de retour son quartier-général
depuis le 30., Gazelle de Bréda.
- D'après des lettres particulières de Franc-
fort la demande du roi, touchant la question du
Luxembourg, aurait été présentée vendredi
dernier la diète,- qui l'aurait accueillie très-
favorablemenl. Handelsblad.
Paris 21 Novembre.
Le roi vient deconférer la croix de la légion-
d'honneur au lieutenant anglais Sanders, qui,
le 8 septembre dernier, a recueilli environ aoo
pêcheurs qui avaient été jetés sur les côtes
Ecosse.
- Le ministre a renoncé au projet de présen
ter une nouvelle loi sur les coalitions. Il a été
convenu qûe l'on se contentera de proposer aux
chambres des modifications aux rigueurs de la
prénalité Consacré par le code contre les ou
vriers coalisés.
Cette résolution a été prise par suite de réu
nions ministérielles auxquelles, 00 avait appelé
MM. Parent, Persil, Desmorliers et Jacquinot-
Godard.
- On lit daus la Gazette de Madrid du 13
novembre:
Le gouvernement dtl roi de Portugaldon
Miguel, ayant empêché l'embarquement du
seigneur infaut don Carlos pour les états pontifh
eaux, embarquement qui avait été ordonné par le
roi Ferdinaod Vil, et dont le gouvernement de
S. M. la reine régente a ordonné de nouveau la
mise exécution, et attendu que le gouverne
ment du Portugal a protégé les intrigues et les
machinations de l'infant don Carlos contre la
succession légitime au trône d'Espagne et la
tranquillité du pays, eu refusant de le faire
partir et eu consentant qu'il fût traité comme
roi. par les autorités du Portugal, nonobstant
les réclamations réitérées du gouvernement es
pagnol notre ministre plénipotentiaire en Por
tugal, L. F. de Cordova, a demandé ses pas
seports et les a obtenus. En même temps il a été
uotiûé au chargé d'affaires du Portugal auprès
de notre courque les relations de notre gou
vernement avec celui de Portugal avaient
entièrement cessé.
S. M. la reioe régente agissant de concert
avec son auguste ami et allié, le roi de la
Grande-Bretagne, s'occupe des moyens de
mettre un terme aux calamités et la désolation
qui pèsent sur le Portugal. L. M. la reine et le
roi de la Grande-Bretagneont résolu de se
porter conjointement médiateurs entre les par-
lies belligérantes pour assurer ainsi le repos du
pays xi'une manière permanente, concilier les
intérêts des deux puissances médiatrices, et
contribuer au maintien de la paix générale eu
Europe.
- Le chevalier Villiers, accrédité auprès du
défunt roi Ferdinand VII, en qualité de ministre
plénipotentiaire de S. M. le roi de la Grande-
Bretagne, et quirr'a pu rentrer daDS l'exercice
de ses fonctions diplomatiques, parce qu'il est
arrivé peu de temps ayant la mort de S. M. le
roia eu hier midi l'honnenr de présenter
S. M. la reine régente les lettres que S. M. le
foi de la Grande-Bretagne adresse S. M., et
dans laquelles le roi de la Grande-Bretagne
exprime S. M. la douleur que lui a fait éprouver
la mort prématurée de son auguste épouxet la
félicite de l'heureux avènement au trône de son
auguste fille. S. M. confirme aussi M. le cheva
lier Villiersdans les fonctions d'envoyé extraor
dinaire et de ministre plénipotentiaire auprès
de S. M. la reine Isabelle II. Notre souveraine
était présente l'audience, et S. M. la reine
régente a reçu l'ambassadeur avec cette ama
bilité qui la caractérise et avec celte bienveil
lance qui correspond aux étroites relations
d'amitié qui existent entre les deux couronnes
Après avoir pais congé de S. RI. la reine, le.
chevalier Villiers est allé présenter ses homma
ges aux infans don François de Paule et don
Sébastien. Le chevalier a été reçu avec la plus
grande affabilité par les infans et leurs illustres
épouses.
Dès le 35 du mois dernier, M. D. J. N. Vial
avait été reçu en audience particulière par L.
M. le roi et la reine d'Angleterre, en qualité de
ministre plénipotentiaire de S. RL la reine
régente.
- On lit daDS le Journal des débats
Le gouvernement a reçu des nouvelles de
Madrid jusqu'à la date du 12 de ce mois.
A cette époqueon ne savait pas encore que
l'a.rmée du général Saarsfieldauquel ou con
tinuait envoyer des renforts, eût fait aucune
opération importante.
Dans le royaume de Valence une bande de
3 ,3oo hommes avait proclamé don Carlos
du côié de Xaliva cerné de toutes parts par
les troupes envoyées sa poursuite, elle n'a pas
tardé mettre bas les armes.
- On lit dans le Bulletin ministériel
Une dépêche de Bayonne, en date du 10 no
vembre annonce que les iusurgés ont été re
poussés par la garnison de Saint-Sébastien, dans
la matinée du 17, jusqu'à Tolosa abandonnant
de morts et des prisonniers. El Pastor a fait sur
Hernani une sortie daus iaquelle il a pris ou
tué quelques hommes.
Les carlistes dont nous avons annoncé l'ar
restation la Seu-d'Urgelsoûl arrivés sous
escorte, le 11Barcelone et ont été déposés
dans les prisons de la citadelle.
- Une lettre de Saint-Sébastien du 16,
porte que l'on venait de publier dans cette ville
la nouvelle officielle de la marche du général
Saarsfield sur Vittoria.
- On écrit de Naples 5 novembre
Depuis quelques semaines on voit arriver ici
presque journellement quelques-uns des jésuites
expulsés du Portugal. Cet ordre acquiert de
plus eD plus de crédit Naples et la plupart
des jeunes gens des familles nobles sont élevés
daus le couvent que le gouvernement a cédé
la société de Jésus.
Du 2 a. - On écrit de Napoléon-Vendée, 17
novembre
Une capture de la plus haute importance
vient d'être faite par la garde nationale des Es-
sarts et le brigadier de gendarmerie celte ré-;
sidence. Trois gardes nationaux les sieurs Ca-
caudRobert et Libaudont saisi hier dans un
champ le fameux chef de bande Barbotlaud et
le nommé Bordsrontous deux conscrits ré-
fractaires. Barbolteau a été condamné deux fois
mort par coutnmace, notamment pour attentat
chez le maire de la commune de Saint-André
Gouldoieet pour violences sur la famille Ca-
caud. Les frères Cacaud furent percés de coups
de sabres et baïonnettes et jetés daus le feu la
mèretraînée par les cheveux et assommée
coups de crosses de fusil, expira quelques jours
après.
- Une dépêche télégraphique arrivé ce matin
an ministère de l'intérieur confirme complète-*
ment la nouvelle de la défaite du curé Mérino
par l'armée de la reine.