estriclil, et qu'trae p.irlie de Ces îroïïpes a "se ^mettre en marctre pont celle destination ans Sa critTne'e du 2. 'Ou écrit de La Haye le 2 décembre lie'ministre baron Verstolk part demain pour Vienne afin d'aller représenter le grand-duché de Luxembourg aux conférences qui vont y avoir lieu entre les ministres des princes de la -Confédération germanique. Le ministre d'état le baron II. Van Zuyîen de Neyveid a-été de nouveau chargé ad intérim par S. M. du portefeuille des affaires étrangères. Le ministre Verstolk sera précédé cette nuit par un courrier et S. Exc. sera accompagnée de deux employés appartenant au ministre des affaires étrangètes. FRANCE. Paris, ier décembre. Un journal religieux qui paraît être informé de l'étet des négociations avec la cour de Rouie, fait connaître les faits suivans: Le gouverne ment serait disposé supprimer sept sièges épiscopaux Chartres, Ciiâlons, Nevers, Vi viers, Marseille, Aire et Pamiers. Viviers serait réupi au PuyChartres Orléans, Chàlons Reims, Nevers Sens Marseille Aix, Aire Rayonne, et Pamiers Toulouse. Constit. - Ou a annoncé hier que le garde-des-sceanx venait de former une commission pour la révi sion du Code de commercedans ses parties relatives aux faillites. Voici le noms des mem bres qui composent cette commission: MM. Bérenger, conseiller d'état, Zaugiacomi de Fréyille, Aubé ex-président du t'ibuiial de commerce, Odier Dubois, Daveloy (banquier}, Gauneron, Teste, Horsou, Reuouard et Quc- nault. - Voici ce qu'on lit dans le Journal des débats C'était peut-être une question pour nous de savoir si la France devait quelque prix que ce ■fût, consentir au triomphe de don Carlos en Espagne; ce qui n'en est plus une aujourd'hui, c'est qu'il vaut cent fois mieux que le gouver nement de la reine ail suffi celte tâche, et nous le croyons aujourd'hui maître de ses propres destinées. - On lit dans le Bulletin ministériel'. Ou écrit de Bayonue, en date du 28 novembre: Le général Castagnos a quitté Saint-Sébas tien le 27pour seconder les opérations du général Saarsfield qui va, dit-on, porter ses forces» de Bilbao, contre les insurgés de la Navarre. Tons les rapports qui nous parviennent de la frontière confirment l'occupationpar les troupes de la reine, de Vittoria et de Tolosa. Mérino est, dit-on, avec les débris de sa troupe, dans les mouiagnes de Soria. Le 25 Barcelonne, et le 27 .Gironuetout était tranquille. Quel ques bandes armées subsistent encore dans le royaume de Valence: uu assez grand nombre de tfoupes est eu marche pour les détruire. Uu courrier, qui a traversé Bayonneet qui avait quitté Madrid' le 24, a anuoncé qu'il avait laissé celle capitale parfaitement tranquille. Les environs de SùSébastien sont libres, et les communications avec Tolosa pleinement rétablies. Les sorties d'El Paslor ont pourchassé toUles les bandes, maintenaul toutes les inquié tudes sout dissipées Néanmoinsdes bûtimeus français armés en guerre, croisent encore entre Bilbao et St.-Sébastien. - Le géucial Castagnos a fait publier un avis où on lit cc La lutte est fraie; toutes les illusioos sout eufin dissipées. Un exprès qui vieiù d'arriver de Vittoria, et qui est parti de cette ville le 21 du courant, raidi, a apporté des nouvelles qui, saus être officielles, méritent toute confiance. Les ttoupes de Saarsfield, pour venger les droits violés dans la personne d'un parlementaire, attaquèrent et mirent en déroute, auprès de Pinscerrada, le bataillon des volontaires roya listes de Vittoriaaprès avoir laissé le champ de bataille couvert de morts. Jeudi dernier 21 du courant dix heures et demie du malin, les troupes de la reine sont entrées Vittoria au nombre de 6,000 hommes d'infanterie et 800 chevaux; le jour suivant, 4,000 hommes d'infanterie y sont aussi entrés avec 200 chevaux. - Un avis émanant de la capitainerie géné rale de l'Aragon et signé Ezpeleta porte ce qui suit. v Le colonel commandant d'armes de Soria don José Cistué, m'écrit la date du ig: J'ai surpris et défait au lieu de Estersas, la faction qui était sortie de Calatoyd sous les ordres d'Esleban Martinez, curé de Bubiesca et Jereniuo Pesalès, autrement dit Runplin ils ont laissé prisonniers dans ce village, vingt-un individus qui sont aujourd'hui dans les prisons de Soria. Le lieuteuant-colonel du 6« léger, don Diego Herrera a poursuivi constamment la fac- tiou et l'a obligée de tomber entre mes m lins. La colonne de cet officier doit présider au jourd'hui l'exécution de quelques prisonniers et conduire ensuite le reste la Calatayud pour- qu'ils aient subir le même supplice confor mément aux décrets en vigueur et qu'ils ser vent d'exemple ceux qui nourriraient les mêmes idées de conspiration et de désordre. - Le comte de Florida Bianca vient d'adresser la reine d'Espagne uue suppliquedans la quelle il appelle l'attention de S. M. sur la si tuation actuelle du pays. Celte pièce a fait grande sensation Madrid. En voici les prin cipaux passages: Pent-on considérer comme des raisonne- mens ou bien comme des faits la nullité de notre armée au moment ou personne n'iguorait qu'elle était nécessaire, et qu'un budget de a53 millions annuel était absorbé par le départe ment de la guerre; sont ce des fans que 4<> jours écoulés, sans que nos forces se soient mesurées avec les factieux. Si ce n'est dans les insigni fiantes rencontres des géuéraux Lorenzo et Castagnos. Sont-ce des faits que le prétendant con spirant en dormant la faveur de la mourante cause de don Miguel que protège avec force le président du conseil des ministres et qui a tout fait pour qu'elle triomphât; si le but qu'il se proposait eut été atteintle trône de la reine n'existerait pas aujourd'hui! Est-ce un fait que le même homme qui s'opposa la négociation proposée par l'Angleterre au moment où sir Stradfort-Canning la représentait, est aujour d'hui médiateur, et négocie avec celte puissance, ce qui par suite le met dans une positiou équi voque! Sont-ce des faits que 3oo,ooo volontaires royalistes armés, opposes la cause que nous soutenons, et qu'on appelait il y a deux mois les appuis du trône; au moment où les partisans de V. M. étaient désignés sous le nom de révo lutionnaires! n'est-ce pas un fait bien triste et houleuxque dans trois provinces on ait pour ainsi dire établi le gouvernement de Charles V et que dans d'autres on promène l'étendard de la faction en son nom Sont-ce des faits que les capitaiues-généraux qui avec une ardeur soute nue ont conservé leurs provinces tranquilles sont précisément ceux que l'on qualifiait d'in novateurs et dont le remplacement était toujours en question. Sont-ce enfin des faits que la com plète absolue nullité dans laquelle se trouve la première institution du conseil du gouverne ment du feu roi Ferdiuand, que l'histoire qua lifiera comme le fait le plus digne de son règne. fous ces faits sont vus avec anxiété par l'o- piuiou publique l'effervescence qu'ils produi sent pourrait malheureusement conduire l'exaspéraliou et celle-ci un mouvement po pulaire funeste, qui en manquant au respect du a votre majesté minerait le trône et renverse- rail l'édifice social mais quoiqu'il en soit, tel est l'état d'exaltation publique, bien qu'on dise que cela n'est pas. Du 2. - On travaille en ce moment dans différens ministères élaborer plusieurs projets de traités entre la France et l'Angleterre qui devront être disputés Londres lorsque le prince de Talleyrand y retournera. - On fait les plus grands préparatifs l'am bassade de Russie pour la fête que le comte I'ozzO di Borgo doit donner le 6 décembre, jour de la fête de son souverain. Des vues des prin cipaux sites occupés par les armées russes sous le règne de l'empereur Nicolas ont été comman dées des artistes distingués, et feront du salon principal une espèce de panorama. Une grande quantité d'invitations ont été envoyées. - M. Legrandinspecteur des télégraphes publics de jour et de nuitest arrivé Arras pour l'établissement de la ligne qui doit conduire de Paris Bruxelleset qui probablement pas sera par Arras. - On écrit de Bordeauxle 28 décembre La diligence de Bayonne a commencé hier transporter Bordeaux les premiers fuyards de l'armée de D. Carlos ce sont tous des jeunes gens dans la force de l'âge et de la santé. Il sont arrivés escortés par deux gendarmes de la bri gade de Bayonne; ils sont gardés vne l'hôtel de Rouen. La nouvelle de la défaite des insurgés qui s'étaient rassemblés Morella dans le royaume de Valence, ne s'est pas confirmée; mais des lettres de Perpignan, en date du a5 novembre, annoncent qu'ils allaient être attaqués. - Voici un résumé de l'état des dernières opérations militaires en Espagne. D'après une lettres de Bayonne, le 26 novembre. Les troupes royales qui ont envahi les pro vinces sout plus nombreuses qu'on ne le croyait d'abord, et la longue inaction de Saarsfield s'explique par le besoin de les concentrer Burgos avant d'agir. Outrel a division de gauche, que le général Wall conduisant directement contre Bilbao, yitiora était occupé par un

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Le Propagateur (1818-1871) | 1833 | | pagina 2