MERCREDI, 19 FEVRIER, i854. XVIImc Annp'e. 2.3 JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. N° 1617. Vabonnement ce Journal est, pour les pilles et arrondissent, de Courtrui et d'Ypres de fr.5 55 pur trimestre, et de fr. 6 55 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des insertions en Petit- Romain, 20 et. par ligneet toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTS RE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 28 Février, 5 1/2 heur. FERMETURE DES PORTES DE LA YILLE. Du 16 au 28 Février, 61/2 heur. BELGIQUE. Ypres 19 février. Cour'ra-13 févr tr i Je voulais drcutfr sans fiel et sans colcre; Mais le théâtre change.... Or, je quitte l'aiTaiie, A M. l'Editeur du Propagateur, Ypres. Veuillez, Mr, insérer, dans votre Feuille, cette dernière lettre,pour en finir d'une polémique devenue de plus en plus tracassière et répondre ainsi définitivement aux turlupinades que ine lancent les rédacteurs anonymes du Courrier de la Lys, en me signalant comme ignorant et imbécille (t); puis, au n° 4 le sens-commun est excessivement rare, etc.»), et au n° 5, d'au tres ridiculitésqui prouvent qu'ils s'amusent h des enfantillagespour me chercher noise par les filus minces futilités! Ils ne dénaturent pas seu- ement le sens et la construction des phrases; mais ce qui est bien plus fortils se sont per mis de bouleverser et de tronquer le post-scriptum de ma lettre, du 27 janvier dr, qu'ils ont inséré au n° 4 sous le titre d'avis intéressant. Jugez de la bonne-foi qui préside la citation ou au commentaire des textes. J'écris: P.-S. Je ne sais si vous sortirez de mon et griffonnage; mais je n'ai pas le temps de ré écrire ma lettre: d'ailleurs, j'ai la té te un peu lourde, ayant restéjusqu'à 1 172 heure de la nuit, la fêle de S'-Sébastien. S'il en était encore temps, vous m'obligeriez également en tt insérant celle-ci dans le n° Au lieu de donner ma lettre avec le post-scrip tum, on s'est avisé de publitr séparément ce qui suit: k Avis intéressant. Par post-scriptum sa lettre, de ce jour, tt M. M nous informe qu'étant resté jusqu'à r heure et demie après minuitla fete de S<- a Sébastien il a la tète un peu lourde, et nous it invite le faire savoir nos lecteurs. Que l'on fasse la comparaison, et je demanderai si un journaliste est autorisé défigurer ainsi, de son ciiefdes articles communiqués; s'il est en droit de falsifier, d'arranger, selon ses ca prices je puis dire par méchancetéet dans les intentions de nuire, des lettres qu'on l'invite k publier C'est là mon avis une licence qui a tout l'air d'un abus de confiance!... Je vais le prouver. Pour quel motif a-t-on ainsi dénaturé ce post- scriptum?... Sans doute, afin de me signaler a\i\faibles d'es prit, comme un homme qui prend part une fête, et reste au bal une partie de la nuit?... Y a-t-il scandale déshonneur ou impiété cela??? C'est risible c'est le comble du ridicule D'après la marche tortueuse de cette polémi que, et les procédés peu délicats employés par mes antagonistes, je me détermine k ne plus (t) Voir le chef-d'œuvre de logique inséré au n° du Courrier de la Lys, sous les initiales A. D Je conjugue, moiavec avoir, non pas avee être «ar il s'agit ici Oe l'action, mais point de l'état. répondre k des attaques dirigées avec autant d'animosité que d'indélicatesse et d'absence de bonne-foi Dès le 26 janvier, j'avais préparé une Re lation exacte de tout ce qui s'était passé, dans l'intention de la faire imprimer mais, l'ayant communiquée k des amis ils me l'ont dé conseillé, alléguant que je devais mépriser toutes ces injustes récriminations, puisque l'on organisait tant de détours pour mecalomnier De plus, qu'ayant été engagé dans une lutte qui ne me regardait aucunement, et que j'avais con sidérée dans des vues d'utilité et de bien-êtreje me trouvais victime de ce dévouement.... J'obéis donc, et me conforme aux instances de mes amis, espérant que les personnes sensées et impartiales ne m'auront pas désapprouvées. Quant au jugementdes autres, peu m'importe!... Je cède, on déclarant qu'il y a autre chose que faiblesse, k stater toute discussion avec des gens qui tout en fulminant contre les Anonymes se re- muerrt dans les ténèbres, et dardent, sous le masque, des traits.... que je m'abstiens de définir! Agréez, Jlr l'Editeur, l'assurance de mon estime. M Le Courrier de la Lys, n° 7 lundi17 février, iSâq» contient, dans ses Bigarrures entre autres facéties exquises ce qui suit: - I.e Propagateurqui ne propage rien, et qui n'avait souvent pas de quoi remplir ses colonnes, a vient de faire une excellente acquisition. Mon- sieur M., dont la plume féconde peut enfanter a des pages entières en quelques instans, confie ses productions k l'éditeur de ce journal. - Cette citation prouvera, nous l'espérons, au Cour rier de la Lysk quelle haute valeur nous esti mons les gentillesses qu'il nous décoche; et tout en attendant que nous ayons, quelque peu, le temps de nous occuper, plus amplement, de lui, nous saisissons l'occasion opportune qu'il vient, si gracieusement et si spirituellement, nous offrir, d'un tout minime petit remplissage de colonne car k tous seigneurstous honneurs Or nous l'invitons, Bigarruresk bien vouloir déroger jusqu'à orthographier un tant soit peu plus cor rectement; c'est-k-dire k laisser le circonflexe gâteau et rafraîchissement y l'é fermé k re'_ pondit, ainsi que le tiret ou trait-d'union; k air là le tiret le s pluriel, k délectables et fina lement, car nous avons bâte d'en finir k ne plus métamorphoser volcan en valcan.Voilà, certes, du remplissage.... et avec le Petit Courrier encore! A Monsieur l'Éditeur du Journal de la Flan dre-Occidentale (le Propagateur. Ce 17 f évrier. Monsieur Vous avez inséré, dans le dernier n" de votre Journal, quelques observations, ou réclamations, de plusieurs de nos concitoyens, relativement aux défenses faites, par l'autorité compétente, de tout déguisement, 011 travertissementpendant le carnaval i854- Ces MM., en écartant la question du droit, qui rentre dans les attributions de la police, ont argumenté sur la question du fait et, certes, leurs argumensbien qu'assaisonnés d'une assez forte dose de vis comica, n'en pa raissent pas, pour cela, perdre en logique, en légalité.... Malheureusement, il est craindre, par le temps qui coût t, que ce ne soit là comme en tant d'autres choses, prêcher dans le désert vox. damans in dcserlo Attendons, cependant, i835;et puis, le cas échéant, et Dieu aidant, nous en reparlerons. D'ici lors qu'il me soit permis d'ajouter un tout petit appendi.v l'argumentation de ce* MM. les amis de la joie et des plaisirs argu mentation qu'a mise en œuvre et rédigée M. L. D. W. Voici ce dont il s'atrit. 1 t* Il n'est bruit ici que du motif soi-disant pré pondérant qui aurait basé l'interdit, l'embargo, si vous le voulez, mis sur masques et mascarades, comme s'expriment ces MM. les amis. Or, ce pré tendu motif, que l'on met en avantn'est autre que le prétendu exemple d'interdiction, donné par la capitale.... Si c'est là de la logique, de la vérité administratives, il est bon, il est utile d'en prendre acte, ne fût-ce que pour l'ctrangeté. Or, Bruxelles, qui, certes, ne confine pas aux pôles, Bruxelles s'est masqué, là ce qui s'appelle masqué et très-masqué.... Qu'en conclure? je le pense bien, mais je ne le dirai point car il est de ces vérités qu'il est parfois bon de garder dans la main.... Du reste, tous les amis de l'ordre, mail aussi des plaisirs, se rallieront aux conséquences qui découlent de la lettre de ces MM., du 11 du courant, et lesquelles peuvent, réduites leur plus simple expression, se formuler en cette vé rité: Que, pour priver toute une cité de plaisirs traditionnels, et quasi passés dans les mœurs et dans les habitudes, il faut un peu plus que des soupçons et des préventions;et que c'est k ceux-k mêmes qui incombent l'ordre et la police, que s'assume la responsabilité, le devoir, par le maintien de l'un, et par l'action de l'autre, non pas de frapper ces plaisirs d'interdiction, ce qui est très-expéditifquoique fort peu populaire; mais de nassurer, d'en garantir la jouissance aux citoyens, qui, quys<fqçt'ijfr«B puisse dire ou penser e «.certaines lie/x^onj^ s{ô«Nd'autres droits, au molnsNd'autrfT'privilèges ericbre, que ceux de Et rfuis, quc.dira-t-otiWenBelgique, de la bonne "tulle â'ïpres, si rudement mise en pé- nitenèeà'fien que n'ayant pas fait, cependant, i:_ s. a 1» Anonyme Au fond je ne le suis pas; et puis, il faut distinguer dans l'espèce; car c'est ici la question inf tentionnelle seule qui décide de cette distiuctiou j'ose la croire toute en ma faveur. JYota. Je communiquerai volontiers aux tjprsonnps -fr* T5 i -.•**" i v éclairées, la relation de l'étrange Polémique coillraUten- C00ar «W campos des JOUM-gra. ne: ce qui les mettrait au courant de l'affaire, en jetani'(te la clarté sur le» doutes, ut sur toutes les stqqiusitrons que l'on a hasardées. l'école b^tissonffièretandiv'que tout le pays y a cœur joie., àttfcampos des jours-gra vacances du carnaval Infindum Mais fort heureusement que l'antique adage, Ypra pueris, nous servira d'égide contr» ces ar—

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1