JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
POT-POURRI.
N® lôil.
SAMEDI, 8 MARS, i854/£$0j3j|L (XVU™ Année, j
1,1
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villes et arrondissent, de Courtrai et d'I près,
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OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du i nu i 5 Mars, 5 172 heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au i5 Mars, 7 heures.
BELGIQUE.
Y eres 5 mars
Un Dernier Mot, et une Petite Leçon d'Ortho
graphe au Courrier de la Lys.
Tout doux vous vous fâchez Courrier, vou av<rz tort-
Le Courrier de la Cys y t^c Courtrai, n° q,
lundi3 mars, 1854 se kat les lianes, et se fâche
tout rouge. Pourquoi? Indè iras nous l'avons
déjà dit dans nos précédens numéros. Le Code
de la Civilité puérile et honnête la main nous
renvoyons le Courrier aux il01 du Propagateur où,
il sJagit de lui. - Ce que nous avons prévu est
arrivé. Tout en excipant de rien de moins que
d'un crime de lèse-urbanité, d'un attentat con
tre les convenances, au premier chef, le gentil
le poli Petit-Courrier vomit, contre le Propa
gateur, fort heureusement pour nous, en fran
çais de la lisière, les plus charmantes, les plus
anodynej épithètes.... Nous nous garderons bien,
et pour cause d'ajouter: injurieuses.... Mais c'est
ici que doit commencer l'explication de la réti
cence éventuelle que, dès l'abord, nous avions
posée, prévoyant le cas, comme ligne de démar
cation entre le Courrier et le Propagateur. A
une telle polémique il n'y a qu'une réponse.... du
mépris!
Quand on veut écrire en français se faire
imprimer, publier une feuille, il est bon, il est
utile de savoir ce qui suit: on ne dit point: dé-
honté, mais éhontéy bien de sottisesniais bien
des sottises y escognphe mais escogriffe re
gretter que le nombre des actionnaires n'a pu
our n'ait pu y paraît prend l'f circonflexe âgée,
idem; dû, l'iiy appréciéeles deux pp et sic
de cceteris: car nous faisons grâce du reste aux
archi-doctes et proto-polis fashionables du Cour
rier
Et, puis, aller en paix ronfler tout votre soûl.
Voilà notre dernier mot.
F
M. LE COMMISSAIRE II AN NO, RELAXÉ
PAR LES PRUSSIENS.
tî servum pecus!
Nous l'avions bien prévu Hanno, le commissaire,
Est libre y mais l'aflront est patent dans l'affaire.
Le rayon statégique aussi n'en est pas mal
C'est préluder au fait du retour grand-ducal.
Le L uxerabourg entier, or, ne court que le risque
Qu'un beau matin, la Diète, son gré, le confisque:
Guillauine-le-Têtudu teste, le sait bien
Dumoulin ne fait pas le llodomont pour rien....
Nus Rodomontsnous, ne sont que des pécores:
Les faits consommés seuls les rendent matamores...
Du reste, ils sont couards;et, pour eux, les soufflets
Sont des titres de gloireet non dus camouflets!
Chacun sa manière, en effet interprète
La diplomatie, artscience très-parfaite -
Aussi, quand Dumoulin le prussien proconsul,
Dicte l'ultimatum au grand nom de l'exul
Et de la Diète alors de la Sérénissime
11 faut voir nos faiseurs, dans leur néant infime,
Obséquieux valets briguer les mots de paix!...
Mais tous ces vains écrits tombent devant les faits.
La Belgique sous eux méconnue avilie
Se redemande, en vain, est-il une patrie?...
Qu'importe, la tribune, un fatras de discours!
C'est au sabre, au canon qu'il faut avoir recours:
Un si sanglant affront, insulte indélébile,
Ne ressortit jamais au tribunal facile
De la bureaucratie; et, pour laver l'affront,
Ou citoyen on peuple, il faut lever le front....
Mais tous les fronts ici, courbés dans la poussière,
Implorent de là-bas une grâce dernière:
L'existence et le trône!... Or, c'est une valeur
Qui se tire et s'endosse, et qu'importe l'honneur!...
Quedis-je? l'honneur belge, eh! r.'est point solidaire
De la camarilla, ni de son ministère
Ni de sa dynastie!... Qu'ils assument leurs faits:
Tous passent; mais, le peuple, il ne passe jamais!!!
L. D. VV.
Cand4 mars.
Hier l'estaminet du Princerue de
Bélier ont eu lieu les élections de la direc
tion de la société de l'industrie cotouuière.
Ont été nommés
Directeurs pour la filature M. J Rosseel,
Fr. Claes Lousberg-Théry. - Directeurs
pour l'impression: MM. G. Van Zantwoorde,
Ch. Alexis. - Les sept commissaire désignés
sont: MM. Ferd Basse, Bruxelles; Van
Z intvoord-De Vos, Courirai Schumacher,
Bi uxelles; Villiot, Evergliem; Dehempliuue,
Ferd. Louisberg De Gand fils.
D'après le 1 apport fait aujourd'hui l'as
semblée des industriels cotonniers au Lion
blanc, par les députés revenus de Bruxelles,
le gouvernement aurait voulu prêter son
appui toute l'industrie colonnière et non
quelques industriels seulement. La banque
de son côté, a cru agir avec de véritables fon
dés de pouvoir de l'industrie cotonniére.
On a fait connaître hier le sens du rapport
qui a été présenté en séance des fabricans
cotonniers par la députatiou revenue de
Bruxelles.
Voici ce qui s'est passé après la communi-
tion du rapport
Il a été proposé de faire nne adresse la
chambre des représentais pour obtenir ce
qui avait été spécialement demandé dans la
pétition du t«r décembre, savoir: un bou
tarif de douaneset une bonne loi d'exécution,
tout secours pécuniaire étant jugé humiliant
et contraire nos institutions.
L'assemblée qui était nombreuse s'est
prononcée l'unanimité pour cette marche
suivre elle a résolu de former immédiate
ment une commission de six membresqui
serait chargée de rédiger l'adresse susdite.
La commission a été chargée de rédiger
une circulaire l'iflet d'inviter tous les
industriels cotonniers de la Belgique se
réunir Gand pour discuter et appuyer
s'ils le jugent propos lu mesure proposée.
Celte commission qui a été élue au scru
tin secretse compose de MM. Braeckman
Coppens-Bove, de Buck-vau der Waerden,
Mauilius Rycx et R. Verspeyeo.
Bruxelles 4 mars
M. le bourgmestre de Louvain a consenti
reprendre ses fonctions.
- Le Journal de Louvain publie aujour
d'hui un mémoire adressé au Roi, pour
obtenir la conservation d'une université du
gouvernement Louvain.
- On écrit de Bruges, le 3 mars:
Les hollandais ont laissé écouler vendredi
les eaux de mer qu'ils avaient fait entrer dans
le rayon autour de l'Ecluse. Il paraît qu'ils
avaient pris celte mesure pour défendre une
partie de Sainte-Anne et le Stierbroek car
samedi ils ont fait ôter les endiguemens et le
soir ils ont fait sortir l'eau de mer aussi haut
que la marée le permettait. G. van Tf^est-
f^laenderen.
- Des lettres récentes d'Alexandre l,Egy pte)
annoncent que la récolte des lins a presque
totalement manqué en i833, et que pour
l'année courante, on n'a aucun espoir de
recueillir de ce produit, le débordement du
Nil n'ayant pas atteint la hauteur suffisante
pour fertiliser les terres destinées l'ense
mencement de celte graine. En Russie,
Péleisbourg et Riga, la médiocrité de la
dernière récolte a lait élever les prix des
lins, et même on trouve difficilement des
vendeurs, dans la crainte qu'il n'y ail un nou
veau manque en i834.
Du - Cinq sœurs de la Charitéappar
tenantes l'Institut de M. le Chanoine Triest,
viennent d'arriver Bruxelles, avec cinq
sourdes-muettes pour forwer leur nouvel .éu-