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JOURNAL
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1) LA
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Année.
L'abonnement ce Journal estpour les Prix des insertions en Petit—
villes et arrondissent. deCourtrai et d'Ypres, Romain, 5.0 et. par ligne; et
de fr.b> 55 par trimestreet de fr. 6-55 c. pour toutes celles en-dessous de 6
toute la Belgique, Jranc de port par la poste. lignes se paient 1 J'ranc.
OUVERTURE DES PORTES FERMETURE DES PORTES
de la ville. de la ville.
Du i au i5 Mars5 172 heures. Du 1 au i5 Mars, 7 heurts.
M» idu4.
BELGIQUE.
Ypres i5 mars.
Tuaiil:
Économie Politique. - Monts (1) dits de Piété
(Lombards.) - Usure. - Prêts sur Gages.
fO» Un d es abonnés du LibéralM. L. F.,
res a publiedans le n" 65 de ce journal 6
mars courant la date du 2, quelques observa
tions sur les monts de piété vulgairement
nommés lombards. L'abonné, en flétrissant cette
institution usuraire, qu'il ne balance pas k
mettre en parallèle avec la loterie, appelle toute
la sollicitude du gouvernement, sinon pour ex
tirper cette lèpre publique, cette calamité, ce
gouffre du paupérisme, au moins pour y apporter,
«ans retard, quelques remèdes efficaces; entre
autres, la diminution du taux de l'intérêt, qu'avec
M. L. F nous qualifierons de honteux et d'ex
orbitant: card'après les données que nous
nous sommes procurées, cet intérêt, usuraire
dans toute la force de l'acception ne s'élèverait
pas k moins de i5 p. °Jot non-compris les menus
fraisetc.des courtiers et entremetteurs, des
deux sexes, qui trafiquent de l'honnête commerce!
En généralles courtes observations de M. L.
F. portent coup: son argumentation est d'un
bonnête-bomme d'un philanthrope. Ce qu'il
avance au sujet du personnel des lombards, que
l'on craindrait de mettre k la réforme, est de la
dernière évidence: car, au fond, les employés,
quels qu'ils soientsont faits pour l'institution
mais l'institution n'est, certes, point créée pour
les employés L'intérêt général l'intérêt
majeur doivent, de toute nécessité, l'emporter
sur quelques intérêts privés, qui, d'ailieurs,
peuvent et doivent chercher k s'utiliser, autre
ment qu'en restant d'inamovibles sinécuristes
et avec lesquels finalement, ni la Nation ni le
gouvernement, n'ont contracté d'engagemens
«ynallagmatîquesI En un mot, on pourrait défi
nir les lombards si fastueusementmais si
ridiculement nommés monts de pitiél'opposite,
le contre-pied des caisses d'épargnesvéritables
institutions de bienfaisance de sollicitude et de
piété! Et, par cette délinitiun seule, les lombards
sont jugés.
Quexi, maintenant, nous abordions, dans l'es
pèce, la simple et unique question d'économie
politique l'usure le prêt sur gages et que nous
remontionsavec les publicistes (5j qui ont traité
de cette matière, k l'origine, aux droits, k la
(1) hn ftnomut wuckcrticrg expression qoiseule,
échoit l'iustitutiuu.
(al Nous 11e voyons, ici, qu'une question de principes,
l'exclusion de toute acception (le peisouucs: les
individualités ne nous sont lien.
(3) butte au 1resAdam Smilb, Gunier, Macpherson,
tticardq, S*/, Covvatepd, etc.
légalité de l'usure et du prêt en thèse générale,
peut-être trouverait-on, dans leurs écrits sur
tout dans la tliéorie,quelques argumens k l'appui
du système usuraire et spoliateur des monts de
piété... Mais, en économie politique surtout,
n'en déplaise k nos maîtres, n'en déplaise aux
agens de cette autre fiscalité bâtarde, c'est la
pralique mais non la théorie, qui doit, en défi
nitif, servir de point de départ et de hase d'o
pérations.... Aussi, écartant toute la phraséologie
du doctrinarisme économistique, et pour abréger,
car les bornes d'un article sommaire, et les limites
du journal, sont-lk, nous conclurons ces suc
cinctes observations, en nous ralliant aux vœux
émis par l'abonné du Libéral, M. L. F., surtout
en ce qui a rapport k la suppression prompte im
médiate, de a ces établisserasns détestables, k
remplacer, d'ailleurs, par des caisses d'épargnes
ou de prévoyance: car, en définitif, tout autre
système, toute demi-mesure ne serait qu'un
impuissant palliatif du mal et c'est le mal qu'il
importe d'extirper jusque dans ses dernières
ramifications
Le P.-S. de M. L. F. ne saurait avoir de
prise sur nous: car, au moins jusqu'à présent,
nous avons foi dans la libertc'de la Presse!... Aussi,
publions-nous hardiment ce peu de lignes.)
L. de YVolïf.
On a distribué, jeudi, t5, les prix k l'école
primaire, dite: de LOye. Le son du beffroi et celui
du carrillon ont annoncé celte cérémonie, qui
téinigne de la sollicitude des fondateurs pour l'in
struction des enfans de la classe peu aisée, ainsi
que des progrès des nombreux élèves qui fréquen
tent cette institution philanthropique.
LES CHARIVARIS (1).-Petits Coups d'état au
plat pied.
Italia, iulia, o (u cui feo la sorte, ele,
Fibcuja t
Enfin braves soldais les farces sont complètes:
Olfrez-nous, au Forum, drames des baïonnettes,
Le spectacle imposant de la troupe en fureur
Du peuple gourinandant le concert tapageur;
Et, pour l'ordre et l'église, où Mumus se chamaille
Au pas de course, au loin dissipant la canaille!...
Grenadiers, k vos rangs! voilk les ennemis!
Chargez! enfoncez-les! mort aux charivaris!...
C'est ainsi qu'on acquiert, vengeant sa renommée,
Des lauriers immortels, noble et vaillante armée
De Hasselt, de Louvain, c'est restaurer l'honneur.
Le ministère, cette fois-ci, n'a pas peur:
Il est terrible aussiquand lui prend le courage,
Et qu'on le reconnaît d'emblée, k son ouvrage -
A défaut de mitraillek défaut de canons
N'a-t-il pas, cette fois, marmites et chaudrons,
Pincettes et poêlons pelles, poêles k frire
De la charge dépend le salut de l'empire
(1) Nous ue les Approuvons pas; mais nous approuvons
encore moins les raoyeus des lépressiou l'ordre Ou jours.
U'ab ird les trois sonnuatluos pi éalabiés etAu besoiu
tl le cas échéantla police coriectiouiielle ou siî'iplf
pour tapages uoelurne», etc.
C'était de la S'-Jean auprès de ces faits-ci
Qu'Août, Hanno, Zonhoven.... où tout fut k merci.
Certc, avec la Belgique, avec la dynastie,
En traquantsans quartier l'insolente harmonie
Des charivariseursils auront tout sauvé,
Nos grands-hommes d'état; et, puis, Cccsaravel-
De Philippe et Gisquet l'infime parodie,
La charge k bout portant a sauvé là patrie.
Il ne leur manque plus que les provocateurs
Armés de leurs faisceaux, et que les assommeur»
Armés de leurs gourdins... Mais, courage- on espère:
On doit s'attendre k tout de ce bon ministère
Les soldats en licteurs seront bien transformés:
Car il s'agit de l'ordre! - Aux abus, réformés,
Succéderont partout, prospérité publique,
L'abondance et la paix dans l'heureuse Belgique
L'honneur, surtout, l'honneur,l'être des nations,
Reste jamais intactvierge de tous affronts....
Grâces au ministère'... Or, on lésait de reste.
Mais des charivaris exterminons la peste;
MM., le Luxembourg tient aux charivaris
Si l'on en donne encorc'en est fait.... du pays
Votons au sieur Lebcau votons k la police,
Les honneurs triomphaux, pour l'éminent service:
Que du chêne civique on couronne leurs fronts,
Qu'au Panthéon futur on inscrive leurs noms
Et qu'on lise au portail cette phrase enivrante
«Aux grands-hommes, la Belgiquereconnaissante'»
L. D. W.
Bruxelles 11 mars.
Hier L. M. le Roi et la Reine ont honoré
le spectacle de leur présence. Arrivés l'ina-
proviste au commanceraent du i"acte de la
Muelte ils ont été comme de coutume
salués d'applaudissemens prolongés. L. M.
se sont reiirées après le 3e acte.
S M. la Reine avait bien voulu envoyer
Mm« la baronne de Stassart pour être réunis
aux ouvrages destinés par les dames de Na-
mur être vendus au profit des pauvres
deux bourses et un tabouret faits de ses
mains ils ont produit près de doo francs
à-peu-près le tiers de la recette totale.
- M. le ministre de l'intérieur a fait dé
poser dans une des salles du palais de la
chambre un modèle de roule en fer avec de
petits waggons en bois ciiculanl sur les rails
fabtiqués avec du fer belge.
Du 12. - S. M. vient de faire remettre
M. le docteur Ruiien père, Verviers une
bague de la plus grande beauté, sur laquelle
est gravé le cliifTi e du Roientouré de bril—
lans. Ce don est accompagné d'une lettré
conçue dans les teimes les plus flilteuis et
dans laquelle on exprime M. Rutten toute
la sanstactiou de S. M. pour les soins qu'il a