Hier après huit heures du matin il ne s'est pas tiré un coup de fusil dans les quar tiers où avaient été élevées des barricades. Pendant la jou rnée ou a arrêté des hommes qui narguaient la troupe sous les armes. Vers midi après la revue du roi, les gar des nationales de la banlieue sont allées re prendre position aux barrières. Un peu après quatre heures de l'après- midi l'on a fait rentrer les troupes dans leurs qartiers. De forts piquets ont été laissés dans les mairies et sur divers points. - Soixante-dtux jeunes geus ont été arrê tés également hier dans le quartier Latin pendant qu'ils délibéraient sur leur plan d'at taque. Un réfugié polonais se trouvait au milieu d'eux. Un sieur Lacombe impliqué aussi dans 14) Il n'y a plus maintenant sur les lieux qu'- fût engagétrois blessuies l'une dans 1 aine une foule immense de curieux. et les autres dans le bras. Les ouvriers ont résisté toutes les ten tatives des factieux pour les engager dans leur insurrection. Dés ce matin, ils étaient l'ouvrage comme l'ordinaire. Les ouvriers du faubourg St-Antoiue ont offert de marcher avec la garde nationale. -Plusieurs officiers étranger la garnison de Paris sont venus offrir leurs services et ont partagé les périls de leurs camarades. On cite entre autres. M. le capitaine Devaux, du C« lanciers. - Les députés ont secondé la garde natio nale dans l'accomplissemeut de ses pénibles devoirs. Dans les rangs de la première légion on a remarqué. M. Lherbelte, député de l'opposition qui s'est empresséau préraier appel, d'aller se joindre ses concitoyens. - Au moment où la chambre des députés s'est séparéeon a annoncé dans la salle des conférences qu'un chef de bataillon de la ligne, qui, après avoir passé dix heures sous les armes, ientrait dans sou domicile, rue Saint-Jaques, pour y prendre quelques re pos, avait été lâchement assassiné sa porte par un individu qui lui avait tiré un coup de pislolol bout portant. - A dix heures du matin un capitaine du 35e de ligne qui se retirait isolé par la rue St-Martin, a étc poignardé par une ban de de misérables. - Le Messager dit que lorsque l'on fit feu sur le groupe où se trouvait le duc d'Or léans les troupes se sont aussitôt emparées des deux rauisous d'où était partie celte fu sillade et ont massacré tout ce qui s'y trou vait. Ou dit que dans l'une de ces maisons 4? insurgés et dans l'autre 54 ont perdu la vie. - Une vive résistance ayant été faite par des insurgés postés dans la maison de M. Dobiguie, gendre de M. Doyen rue Trans- Bonain la troupe a fini par s'emparer de arrestation il a été transféré la préfecture de police. II a éié aussi apporté ce poste un grand nombre de parapluies el de cannes dard ils provenaientdisait-on de person nes arrêtées dans une maison du voisinage el qui avaient été tuées sur la place. - Le nombre des blessés reçus l'Hôlel- Dieu est de 3-D - T. Le Notaire LAMBIN, de résidence Ypres procédera le 29 avril :834,k la Hlise-à- Prise et le 20 mai suivant l'Adjudication définitive, chaque fois due heure de relevée, l'auberge VÉpée RoyaleYpres, la Vente publique, avec gain de mise prix et d'enchèresdes Biens suivants, savoir: i° Une très-belle Ferme, contenant 2.7 bonniers 44 perches 18 aunes, située k S'-Jacques lez- Ynres et Langhemark près le hameau het Wiel— ken, exploitée par Joseph Capoen, k i65o francs 84 centimes par année, outre les contributions; I 1 20 88 perches 20 aunes de Labour k S'-Jean le procès de vmgi-septet qu. d.t-on di-A _YprJ loil<e Jean Mylle4j fr. 55 rigeail le mouvement a lu place du capitaine cs par année. Iversosie a été saisi au moment où il venait 3° Une belle Ferme, k Zuydschote et Bixschote, cette maison où tout le monde a été mas sacré. M. Dobignie, sa femme ses enfans et une servante sont tombés victimes. - M. Baillotfils de l'honorable député de Seine-et-Marne qui a été si grièvement blessé (mais qui n'est point mort comme on l'a dit par erreur), a été atteint par des hom mes embusqués dans une allée rue Sainte de blesser un garde municipal. - On assure que les auteurs et fauteurs de la révolte qui a éclaté hier Paris seront déférés la cour des pairs. Constitutionnel.) - Parmi les personnes qui ont été arrêtées hier et ce malin deux au moment où elles traversaient le Pont-lNeufsous l'escorte de la garde nationale, se sont précipitées daus la Seine. - Les prisonniers, amenés la préfecture de police par la force publique auraient été exposés aux plus grauds dangers, sans l'é nergie des soldats qui les ont protégés contre la fureur du peuple. - On lit dans le Journal du Commerce Parmi les bruits qui ont trouvé quelque créditest celui qu'au nombre des hommes qui ont pris une part active aux actions sau vages de la dernière nuitil s'en trouvait qui avaient été soudoyés par l'étranger. Ce que nous pouvons dire comme le tenant d'un té moin occulaire, c'est que l'on n'aurait pas donné 10 fr. de toute la défroque d'une treutaine d'individus tirés par la troupe d'u ne maison voisine de la barricade élevée rue St-Méry. L'un de ses individus ayant voulu opposer de la résistance ont été conduits la préfecture de police. Le nombre des individus arrêtés de la sorte Hyacinthe quartier Saint-Jacques au rao- dans des maisons où ils s'étaient établis d'au- ment où suivi de deux gardes nationaux lorité est considérable, et il résulte des pre- clieval.il allait porter la xa« légion un ordre de l'étal- major-général. M. Baillot, fils unique, étaient sur le point de se marier avec la fille du général Desprès, ancien chef de l'élat major-général de l'année belge mort i'auuée dernière Bruxelles. - M. Odilot lieutenant-colonel de la garde nationnale a reçu dans le commence ment de la nuit et avant que le combat ne miers interrogatoires, qu'ils n'ont ni industrie ni domicile coulus c'est peine s'ils ont un nom. - Douze ou quinze blessés appartenant tant la garda nationale qu'aux insurgés, ont été déposés la mairie du 6e arrondisse ment. Ou y a aussi ameué de nombreux pri sonniers plutôi jeunes que vieux el en général en assez mauvais état. C'est là que M Kersosie avait été animé hier après son au pont de Stecnstraete, contenant 12 bonniers 16 perches 74 aunes, exploitée par la veuve de Louis Desierk 700 francs par année. 4° 2 bonniers 42 perches 04 aunes de pâture et prairie k Reningbe, exploités par Jacques Van— denberghe k 21 1 francs g 1 cs par année. 5° Une petite Ferme de 3 bonniers 53 perches 52 aunes, k Vlamertingbe et Reningbelst, ex ploitée par Pierre-Jean Lejevrek 212 francs par année. G0 5 bonniers 34 perches 52 aunes de Labour et Bois, appelé 't Heet k Reningbelst. 70 29 perches 40 aunes de Bois situées h Brielen. 8° Une ferme de 12 bonniers 08 perches 5S au nes k Vlamcrtinghc et Reninghelst exploitée par Jean-François Pareyn, k 624 francs par année. 90 Une petite Ferme de 5 bonniers 45 perches 64 aunes k Zandvoorde exploitée par Pierre du Boisk 257 francs par année. io° Une belle Maison avec Jardin et Remises, où Mad" la veuve Lucien est décédée sis k Ypres, rue des Chiens ainsi que deux maisonnettes de derrière. n° Une Rente hypothéquée au c1 de 3265 fr« 29 cs, k 4 p. °/oduè par Jean Gangue, k Le- deghetn. 12° Une Rente hypothéquée au c1 de 1179 fr. i3 cs, k 4 p- °lo duè par Jean-François Van- damme et autres, k Moorseele. D—5 A Louer une Jolie MAISON de Campagne avec Jardin et dépendance, située sur la route de Brielen, k un qnart de lieu d'Ypres. S'adresser au bureau de cette feuille. 5—C -2. 'L A T E N R E. Une RENTE au Capital de Fr» 12,698-73,» l'intérêt de F" 435-37c en payant dans les 5 mois après l'échéance qui est fixée le 2 juillet de chaque année, k charge du sieur llenri-Rolin Yande- putlemarchand de vin rue de Tournai k Cour- trai hypothéquée sur deux maisons situées k Courtrai, l'une rue de Tournai n° Set l'autre rue Courte-Pierre n° 25. S'adresser pour les conditions, chez Me EYENE- POEL Notaire, rutdes Paroissiens k Bruxelles et au lieu mortuaire de feu M« GHELLYNCK, Nota reMarché aux Grains n° 5 k Courtrai. Ypres. Imprimerie de la Veuve Gambaet grand'-plaçevis-k-vis la grand'-garde.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 4