m o tr t (4) Conslantiuople, qui puissent juger de l'avan tage incalculable qui doit en résulter. - On écrit de Varsoviele 18 avril Le prince Paskewitsch maréchal de l'ar mée active y est arrivé la veille. Tentative d'assassinat par un mari sur SA FEMME. - BIZARRE ATROCITÉ. Sur le banc des accusés est un homme de ?4 ans* Sur le bureau sont étalés des draps et des vêtemens ensanglantés, un rateau en fer, un marteau, un long bâton, et sur ces objets l'on aperçoit de larges traces de sang et des cheveux blonds. Pendant la lecture de l'acte d'accusation on entend dans un coin de la salle de sourds gémissemens entrecoupés de sanglots. Tous les regards se porteul aussitôt sur la femme de l'accusé, qui, peine remise des seize blessures qu'elle a reçues, ne peut contenir sa douleur en entendant le lécit des lourmens qu'elle a eus endurer. Assistans, jurés, magistrats, chacun seul des larmes rouler dans ses yeux l'accusé seul demeure dans une complète impassibilité. Après que le greffier a cessé de lire, M. le président ordonue l'audition du premier té moin; c'est la femme de l'accusé. Ou voit aussitôt s'avancer, soutenue sur le bras de l'huissier, une jeune frmme de vingt-quatre ans son bras est en échai pe sa mantille re couvre une partie de sa figure; mais ce qu'on en voit laisse penser qu'elle est assez jolie; elle fixe un instant ses yeux sur celui qu'elle appela son maii, et qui fut bientôt sou meur trier cette vueses sanglots redoublent et sa tête retombe sur sa poitrine. Voici sa déposition: J'étais maiiée Leroâire depuis treize mois sans que nous eussions jamais eu la moindre querelle. Presque tous les diman ches, cependant il me disait: «Si je venais la nuit frapper ta porte, ra'ouvrirais-lu?- Pourquoi pas monfieux! - Je pourrais «alors te couper le cou avec mon rasoir te laisser l'instrument dans la maio, et le len- a demain l'on viendrait me dire chez Parenty que tu es morte, sans qu'on put soupçonner qui aurait fait le coup.... Profonde sen sation; Lemâlre demeure immobile.) Pour faire comprendre ce propos de l'ac cusé, il faut dire que cederuierest domestique chez un sieur Parentyqu'il couche chez son maître, et qu'il ne va visiter sa femme qu'une ou deux fois la semaine, daos une maison isolée qu'elle habite seule avec un enfant d'un an. Le dimanche ier décembre, continue la femme Lemâtre, mon mari vint me voir onze heures du matin, il s'habilla, et me dit qu'il ne reviendrait que le samedi suivant. Cependant il vint frapper ma porte ouze heures de la nuit, et ayant reconnu sa voix, je lui ouvris, il me demanda des bas pour aller le lendemain la messe de Saint-Eloi je lui en donnai et me recouchai de suite. Comme il demeurait là sans rien dire, je lui dis: «Allons, mon fieux, viens-tu me don ner ton petit bec; il est temps que tu t'en ailles. Mon mari s'approche aussitôt de mon lit, il m'embrasse; mais en même temps il pince mes deux levres, et je me sens blessée au menton par un instrument tranchant. «Tu me fais mal, mon fieux lui dis-je aussitôt, va poser ton rasoir. - Je t'ai fait mal, ma petite femme, répondit-il; ne crie pas, ne sera rien. Il feignit d'aller poser le rasoir: mais je le sentis au même moment me porter trois nouveaux coups au menton et l'oreille. Mon petit fieux m'écrai-je encore, tu m'as blessée de nouveau avec ton rasoir; pose-le donc sur la potière. J'essayai de lui retirer son rasoir, mais il le retint et se blessa par suite de ses efforts pour le con server. Lemâtre s'éloigna quelques secondes, et revenant mon lit, il me prit aux cheveux, me traîna auprès du foyer, et me frappa sur tout le corps avec une chaiseun bâton et avec tout ce qui lui tombait sous la main; il me répétait toujours Ne crie paspetite femmene sera rien. N'ayant plus la force de me défendre, je demeurais-là sans rien dire mon mari me laissa un instantalla dans la chambre voisine chercher un rateau deux dents en feril m'en laboura la tête et les bras et posant les pointes sur ma tête et sur mes brasil enfonçait fort..a Mou vement d'horreur dans l'auditoire. Enfin Lemâlre alla encore daos l'autre chambre, y prit un marteau en fer, m'en porta un violent coup sur la tête, et ce coup m'ayanl fait re venir je poussai un graud cri qui lui fit prendre la fuite.... Mais il me croyait bieu morte. Après cette déposition plusieurs fois in terrompue par les pleurs de celle qui la fai sait, et par les murmures d'intérêt de l'audi toire la femme Lemâtre regarde encore son mariet laisse de nouveau retomber sa 1ère en disant: jihl quel malheur]... L'accusé demeure toujours dans une profonde impas sibilité. Les témoins ont confirmé les faits de l'ac cusation, et démenti formellement les excuses d'ivresse et de jalousie que Lemâtre invo quait en sa faveur. Les jurés ont déclaré Lemâlrecoupable de tentative d'homicide volontaire, mais ils ont écarté la préméditation. L'accusé a en cou- séquence été condamné, par la Cour d'assises du Pas de-Calais (Sainl-Omer), aux travaux forcés perpétuité et l'exposition. Lemâlre se retire toujours impassibleet la foule s'écoule encore pleine des émotions de ce pénible débat. Journal Pittoresque des Tribunaux.) ANNONCES. IILTS EN LOSRENTEN Openbaer te Verkoopen binnen Loo. Vrydag 2e" mey i854, zal gebenren den Instel en donderdag i5en der zelve maend zat gebeurèfh, den OrerslagVelkens ten tvvee uren Oaer nlid-*- dag in de lierberg liet Stadhuys lot Loo, Van dè volgende Goederen. Eersten Koop. Een Huys met grond staende binnen Loo âeh de zuydzyde van de Vaete-plaelspafende oôst bet huys van sieur Dehaese en west dat bctvooird door Joannes Smys. Oebruykt door Michiel de Vos met regt tôt 15en maert 1855 aen 65 francs 3o c. 's jaers, vry van contributien. Tu'eeden Koop. Eene Losrente bedragendéin hoofdsom tôt ir>88 francs 44 centimen 4 P* °/o versthotdfgd door sieur Joannes de Stock tôt Loo bezol op zyn huys aldaer aen de noordzyde van de VV esl-str#et. Derden en laetsten Koop. F.yndelyk ecn ander Losrente ter hoofdsom vatl 816 lrancs 3a centimen 4 '/a p."/.en betalende binnen de 5 maenden naer den valdag 4 P"J t ten lastc van Joannes Quaghebetir lot Loo, bezet op bet huys door hem bevvoond ter zuyd«- zyde van de West-stract. De veylconditien met de hewyzcn van evgért- dom berusten ten kantoore van don Notons ELOOR toi Loo. Elk zegt het andere. 3-G-r. SCI100NE VENDITIE VAN GEZAEGDix ANDER En oan eene groote qiiantiteit TtOMMÊL* PERSSENte Vtamertinghe. Donderdag 8eu mey i834 weZetid'e 0 H. He- mel vaert-dagten tuee uerfcn navrmiddagt, op delanding van sieur Pieler Lambaore, by d'her— berg het La/mnekente VUtaertiiighe, zal'er gebouden worden venditie van een groot gelai seboone hommel-perssen fsperren.) Van alderhande soorten van eeken en iepen gc- zaegde houtten als rebben en gespanrten. Stukken van zes-en vier duimen. Van eene groote (juantiteyt iepen popelleren en abeelen bart. Van ontrent 8000 voeten eeken iepen abeelen en popelieren scholfett en van veel groot en Llein brand-hout. Deze venditie zal gehouden worden dobr dert' Notaris BOEDT, met tyd vah betaling Vooi* de rincipaele koopsommits stellendb voldoende orge en comptant betaelende de bespreken. Elk zegge het ooort. Yprès. Imprimerie de la Veuve Gasjbart grand'-placevis-a-vis la grand'-garde.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 4