de vrai sur la disparulion Audenarde, dans la nuit du 20 au 21 avril dernierd'un sol dat en sentinelle. [Franc-parleur.) - On écrit d'Anvers 3o avril L'administration de la province a adjugé hier la construction de la première section de route de Malities Heyst-op-den-Berg pour la somme de 53,800 francs M. Eu gène Riche et comp. qui précédemment déjà avait entrepris celle de Lierre Aer- schot. - Le gouvernement sur les observations qui lui ont été adressées a modifié les con ditions d'admission au concouis, qui sera ouvert Anvers en 1834 pour t'obleulion du grand prix d'arcbitectuieeu ce sens Que tout Belge âgé de moins de trente ans sera admis concourir sans qu'il soit obligé fuie preuve qu'il ait fréquenté peu- daul l'année qui précède ou celle de i333 une école ou académie du royaume. Le conseil de l'académie en égard cette modification, a prolongé jusqu'au i5 de ce mois, le délai pour l'iuscriptiou des concur- rens et qui avait été fixée au 1" par l'avis déjà donné au public. - Un Spéculateur en fonds publics et un courtier-marron n'ont pas paru hier la Bourse, pour la liquidation de la fin du mois. Depuis le 25 le nombre des personnes qui oui comme ceux-cimanqué leuis er ga- gemeus s'élève six. [Indépendant FRANCE. Paris 27 avril. Une nouvelle perquistion a en lieu au jourd'hui dans les bureaux de la Tribune eu présence de MM. Sarrut, Lionne et Rivail, qu'on avait extraits de Sainte-Pélagie. Les livres de comptabilité ont été saisismais aucune pièce d'où ou pourrait iuférer l'exis- tance d'un complot n'a pu être découverte. Les scellés ont été réapposés et les trois prisonniers reconduits Saint-Pélagie, où on ne leur permet que de rares communica tions avec peu da membres de leurs familles, que l'on fouille préalablement avec beaucoup de soin afin qu'aucune lettre qu'aucun éciil ne leur parvienne du dehors. - Le metteur en pages de la Tribune vient d'être arièté il paraît que la cour des pairs veut savoir de qui sont tels ou tels arlicles de ce journal. - M. Lionne était traduit aujourd'hui devant la cour d'assises raison d'uu article insère dans le journal de la Tribune sur la loi contre les associations. Déclaré par le jury coupable d'excitation la désobéissance aux lois M. Lionne a été condamné six mois d'emprisonnement et 1 a,000 fr. d'amende. - Des perquisitions ont été faites hier et ce matin dans le quartier du Gros-Caillou et dans celui du faubourg du Temple. Dix in dividus ont été arrêtés. - MM. Marrastkersosie et Lacombe ont été mis au secret le plus rigoureux. - La commission d'enquête de la cour des pairs déjà interrogé plus de 3oO individus, dont la plupart ont été remis en liberté parce que leur arrestation avait eu lieu sur des soupçons fort légers et sur lesquel il est impossible de motiver une action judiciaire. 11 paraît aussi qu'on a enfla commencé sérieusement l'enquête relative aux événe- raens de la rue Transnonain. Plusieurs sol dats du 35e ont été appelés ce matin devant le juge d'instruction. D'autres militaires du même corps avaient déjà subi depuis deux jours uu inletrogatoire relativement cette affaire. - Les lettres pai ticulières de Lyon du a3 courant portent que le travail commence un peu reprendre mais qu'il y a beaucoup d'ouvriers qui sont encore sans ouvrage parce qu'un grand nombre de fabricans qui se sont enfuis lors des troubles ne sout pas encore revenus. - Tous les régimens qui étaient partis pour Lyon sont maintenant rentrés dans leurs garnison respectives. Le 21e est entré Gre noble le 24 et le i5e Valence le même jour. Toutefois la garnison ordinaire a été renfor cée d'un régiment de chasseurs cheval el du 5e de bussatds. Une colonne d'infanterie de cavalerie et d'artillerie est partie pour Saint-Etienne où s'opère en ce moment le désarmement de la garde Daiionale. - La Gazette de Madrid du 19, con tient dans un supplément extraordinaire uo rapport très-curieux du brigadier San Juanena commandant l'a vaut-garde du gé néral Rodil sur une expédition exécutée en Portugal la poursuite de don Carlos. Le général Rodil, dont le quartier-général était le 16 Piucio avait ordonné la veille son avant-garde de se porter sur ce point pour marcher rapidemmenl de là sur la ville de Guarda où l'on s'avait que le prétendant se rendait de son côté après avoir quitté sa résidence de Yiseu. Guarda est une ville si tuée au milieu d'une chaîne de montagnes six lieues de la frontière espagnole dans une position irès-escarpce et très-forte. La ville est en outre commandée par un château fort, dans lequel se trouvait une garnison portugaise reconnaissant l'autorité de don Miguel. Voici maintenant les principaux détails donnés par le brigadier San Juanena dans son rapport au général eu chef Rodil: Guarda (Portugal), le 16 avril. J'avais piis toutes mes disposi tions pour, pénétrer dans la ville de ive force en cas de résistance Je n'en rencontrai au cunebien que les hauteurs principales et les murs do château fussent garnis de senti nelles de la oarnison portugais^ Je vis dès- lors que je n'avais tien a craindre el j'entrai aussitôt. L'infanterie me suivit une demi- heure aprèsJe ne trouvai aucune des auto rités de don Miguel toutes avaient pris la fuite, même l'évêque. Je m'appliquai sur-le- champ recueillir des nouvelles sur le pré tendant et sa suite et j'appris que le préten dant était arrivé hier sept heures du matin en toute bâte; il avait passé la journée faire ses préparatifs de départ pour aujour d'hui et lorsqu'il apprit que j'étais arrivé huit heures du srir Pincio il partit immé diatement piedavec sa famillepar le chemin de Casiello-Branco. Quelques cavaleries le suivirent et la factiou composée de 5oo hommes dont 80 cheval le rejoignit trois heures du ma tin. A onze heuresles équipages et tous les bagages prirent la même direction. Le caractère des individus que j'enler- rogeai ne me permettant pas de révoquer eu doute l'exactitude de rapportj'ordonnai l'escadron de fa reine de se mettre la pour suite des équipages c'est ce qui eut lieu cinq heures du soir après que j'eus donné au commandant les instructions convenables. Jusqu'à ce moment nous avons pris trois voilures du prétendanttrois chariots deux imprimeries une partie de correspondance très-intéressante, que je vous remets, el dans laquelle vous (roverez quelques lettres de l'ex-général Moreno qui dorment une idée des projets qu'il rééditait de nombreux ba gages de la famille du prétendant et de l'évê que de Léou. Parmi les documens trouvés il y a quelques lettres de la femme de doc Carlos adressées ce dernier par la princesse durant son absence récente; elles prouvent la terreur et la confusion qui ont régné dans celte fa mille durant ces derniers jours. Si demain dans la matinée l'escadron de la reine n'est point de retour je dirigerai par le même chemin les compagnies d'élite du légimentde Castille et je resterai ici jusqu'à l'arrivée des instructions de V. L. Car indépendam ment de i'altente où je suis de l'entrée d'une brigade par Los Alfogures pour intercepter le chemin de cette ville celui de Casiello- Branco je compte envoyer Ciudad-Ro- drigo tous les bagages qui ont été saisis. La même feuille publie dans un supplé ment un article officielcù l'on motive l'expédition faite en Portugal sur la néces sité de comprimer les efforts d'une conspi ration carliste, tendant soulever les villes frontières et rallier les insurgés du nord ceux du midi et que c'est une mesure de défense sans intention hostile contre la na tion portugaise. Voici les autres nouvelles reçues de Ma drid la même date M. Burgos quitte définitivement le minis tère. Il est remplacé par M. Moscoso d'AI- tamira. La reine a décoré M. Burgos du grand-cordon de l'ordre royal insigne de Carlos Tercero il sera en outre nommé membre de la chambre des proceres. Le

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2