ht t JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. N° 163g. MERCREDI, 7 MAIi834. XVIIœc Aaaée, BELGIQUE. L'abonnement ce Jouenal est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres, de/r.5 35 par trimestre, et defr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des insertions en Petit- Romain, 20 et. par ligney et toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient \Jranc. OUVERTURE DES PORTES ci la ville. Du i au 15 mai, d 4 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i nu i5 mai 8 xjl heures. Yrats, 7 mai. CORRESPONDANCE. A l'Édition du Journal de la Flandre occiden tale, le P&oragatkuh. - Ce 5 mai. On trouve, dans le Libéral, du avril dernier, n», extrait du Journal de Louvain, on petit article relatif un certain M. de Zanlis, lieute nant-colonel commandant le Ier reg' de chasseurs pied, lequel M. de Zantis aurait défendu, au corps d'officiers de son rëg'la fréquentation de certain café, où, d'ordinaire, se rendent MAI. les étudians de l'université de Louvain. L'interdit martial de cet officier supérieur frapperait, sans doute, sur MM. les étudians patriotessur ceux que mentionne la lettre de M. l'avoué-étudiant Joly, de Monsau Courrier Belge car, certes, pour les autres, il n'y a ni républicanisme, ni anarchisme, ni opposition craindre?... Quoi qu'il en soittout en appréciant a sa juste valeur, l'acte semi-draconien du bon-plaisir militaire toujours dans l'hypothèse que ce petit oukase en heibe existerait, le Journal de Lquvain excipe de quelques réticences biographiques, au sujet de l'anti-universitaire lieutenant-colonel ce qui est, d'ailleurs, aussi logique que prudent. - Sans être même, ce dont nous éprouvons, par le temps qui court, le plus vif regret, sans être même de remplir complètement cette intéressante et grave lacune nous croyons devoir dans l'es pèce, soumettre au Public quelques particulari tés ou doutes sur la racine patronymique de Zantts ou de Saritis car nous ne sommes point asseï héraldiquement instruits, pour décider, eje cathedrace point d'orthographe nominale. Or dune, et passant outre, nous avons une vague, une fugitive remembrance d'un nom de Zantisofficier supérieur, probablement ci- devant capitaine de grenadiers (flanqueurs de droite) l'ex-ii* divi ion d'infanterie, décoré, nous ne savons trop de quel ordre (légion d'Hon neur ou croix Guillaume probablement), lequel, ce qu'il paraîtrait ne serait point un des Hom mes de la veille ni du jour, nis'il faut en croire certains bruits de chronique scandaleuse d'armée lequel figurerait dans les Victoires et Conquêtes Belges, si jamais elles se pubiicat, dans une tout autre section que nos preux nobles débris de la grande-armée, par exemple, le 3" bataillon du 2e, etc. (i) Du reste, Al.VI. le colonel Dorez, l'ancien chef de 31. de Zantis, alors major, et l'ex- capitaiue d'Anse, dudit ic chasseurs, infanterie, et ex-chef de bureau au dép' de la guerre pour raient sans doutedonner au Journal de Lou vain tous les renseigneuieus positifs et désirables (i) M de Z a reçi I» eioix léopold, qae l'on a oublié de décerner tant de braves 1 sur le lieutenant-colonel interdicteur.... dont, quant nous, nous sommes loin de révoquer en doute.... le patriotisme, la bravoure, le libéra lisme.... bien entendu et éclairé; en un mot, les civiques les honorables antécédens que, certes, viendrait couronner dignement, si elles existait, la forclusion dont il s'agit dans le Libéral et dans le Journal de Louvainque nous in vitons dans l'intérêt de la chose publique, h reponduire notre article: car en magnis queerenda est gloria rébus. Veuillez, etc. D. J. M. L. D. VV. LA NE.UESIS BELGE. - FRAGMENT. Faut-il donc explorer dégoûtantes annales De nos Tristans du jour les plates saturnales, Ces coups d'état en herbe, et pastiches mouvans Inféodésde droit aux tuteurs-gouvernans? Faut-il vider la coupe enfin jusqu'à la lie? Des Barthe des Persil la doctrine avilie, En sous-œuvre exploitée, l'ombre d'un Lebeau, Faut-il donc la flétrir d'un stigmate nouveau - Mais le Peuple lassé de tant de perfidies, Ne l'a-t-il pas, cent fois, traînée aux Gémonies? N'a-t-clle pas la Presse et jusques au dégoût Remué les conduits de cet impur égout 11 est des tribunaux, d'ailleurs/il est des chambres. Juges ou députés, du grand corps ils sont membres! Ce grand corps est l'état.-Qu'ils fassent leur devoir: La Presse ne doit point risquer tout son avoir. Temporiser, parfois, est un parti fort sage.... Aussi-bien la prudence est aussi du courage Aux jours calamiteux d'arbitraire et de deuil A quoi bon de clameurs inévitable écueil Fatiguer, tour tour, les pouvoirs doctrinaires, Ou les majorités, encans parlementaires? A quoi bon - Il était pour toute Nation, Une égide, une loi: la Constitution!.,. Ce n'est plus qu'un vain mot, dérision amère! La Constitution est morte: on la lacère!... Allez continuez! exploitez l'arsenal De tous vos devanciers il vous sera fatal Là, choit le directoire ici, tombe l'empire Le droit divin, chassé, succombe, ailleurs, expire; Et l'exploitation de l'étranger enfin Sous les pavés du Peuple aussi trouve sa fin Ces grands enseignemens et ces leçons sublimes Ce sont là les arrêts des politiques crimes Or toujours le remède est dans l'excès des maux. La loi triomphera, malgré les tribunaux; Etqu'elle gagne ou non l'honorable salaire Toute majorité n'est qu'un appui précaire, Si dans la Nationqui la juge son tour Elle n'a point d'écho, de respect, ni d'amour!... Car du Peuple en un motles dignes mandataires Ne sont point du pouvoir les serfs parlementaires'.. Malheur trois fois malheur aux pouvoirs odieux! A quiconque pactise ou transige avec eux! Oui, quels que soient les coups que frappe l'arbi- traire, La loi, de par le Peuple, au jour dit, régénère'.... L. U. W. Bruxelles 2 mai. Avant-hier au soir, S. M. a sanctionné le projet de loi sur la route en fer. Ce projet est donc devenu définitivement loi de l'état. Nous apprenons que les travaux commence ront dans la première quinzaine de mai, cl ou espère que la route de Biuxelles Matines sera achevée daus le mois de novembre. Pen dant la construction de celle partiedes achats de terrains et des Havaux de terras sement s'effectueront sur d'atities points. - On lit dans le Phare Un jeune homme d'environ ao ans a été tué coups de pied dans la nuit de dimanche lundi, aux envi rons de la porte de Matinesla suite d'une querelle qui a commencé dans uu cabarét. Quatre iudividus prévenus de ce crime out été arrêté lundi matin. Du 4. - Le Boi vient de prendre un ar rêté, par lequel sont eotr'autres nommés chevaliers de l'ordre Léopold, MAI. Vander- linden, Armez de Zillebeke, Donses Fleury- Duray, colonels de garde civique mobilisée, Damans capitaine au i" régiment de chas- seuis pied et MAI les docteurs Viemiuckx et Seutiu. - Au premier jour doit paraître un arrêté royal accordant des décorations de l'or dis Léopold, dans la garde civique sédentaire. - Le Moniteur du 4 mai publie le texte de la loi sur les chemins de fer. Le même journal publie le décret du gou vernement portugais relatif au port et entie- pôl de Lisbonne et de Porto. Ou admettra Lisbonne eu entrepôt toutes marchandises provenant de quelque nation que ce soit. Lu cas de guerre elles devront entrer sous pa villon aini; celles d'une puissance ennemie, qui se trouveraient déjà déposées, ne pourront être sujettes coufiscation ui embargo. Le droit sur la réexportation est de i p. c celui sur le transbordement de a p. c. Toutes les charges sur la navigation portugaise seront réduites. Les dispositions du décret seiout étendues la ville de Porto, aussitôt qu'on y aura pris les mesures nécessaires pour en faciliter l'exécution. Sont abolies les fran chises, excepté eu cas de force majeure, le débit pour la consommation continuera sui- vaul la législation actuelle, tant que des moJifieulious convenables, apiès mûre déli bération, n'y seront pas introduites.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1